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Archer & Armstrong tome 1 sur 6
EAN : 9782809435535
112 pages
Panini France (30/10/2013)
3.75/5   10 notes
Résumé :
Obadiah Archer a passé les dix-huit premières années de sa vie à s'entraîner dans un parc d'attractions. Aujourd'hui, le moment est venu pour lui d'accomplir une mission sacrée pour la secte que dirigent ses parents. Obadiah doit se rendre dans la décadente New York pour éliminer Armstrong, un ivrogne épicurien immortel qui habite sur la planète depuis dix mille ans. Mais le candide tueur comprend vite que sa cible et lui sont les pions d'une machination qui perdure... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
L'univers de Valiant Comics a été relancé en 2012, avec des séries comme ""Bloodshot", "X-O Manowar" ou encore "Harbinger".

Après avoir parcouru la série "Bloodshot" (qualité variable selon les tomes), je me lance dans "Archer and Amstrong" et je ressors du tome 1 agréablement surpris. Certes, si l'on n'a pas la "fibre comics", il y a peu de chances que l'on apprécie mais les autres peuvent largement y trouver leur compte.

Le pitch : Obadiah Archer est un jeune homme, élevé par le Dominion, un des groupes affiliés à la Secte, qui réunit toutes les sociétés secrètes du monde. Il a été façonné dans les valeurs évangéliques puritaines américaines et entrainé à tous les arts martiaux et techniques de combat connus. A ses 18 ans il est envoyé dans le vaste monde ; son but est de retrouver et de tuer Armstrong, un immortel épicurien vieux de 10 000 ans. Mais rapidement, il découvre qu'il n'est qu'un pion d'un vaste complot séculaire mené par la Secte, dont l'objectif est de faire main basse sur le Don, une machine légendaire aux mystérieux pouvoirs. Il se voit donc contraint à réviser tous ce en quoi il croyait et à faire alliance avec Armstrong...

Oui, c'est indéniable, c'est fun, c'est rythmé, il y a de l'action et de l'humour, notamment parce que le duo Armstrong / Archer fonctionne très bien, du fait de leurs personnalités très différentes (épicurien vs croyant désabusé). de plus, le fait qu'Armstrong soit immortel est une source d'anecdotes improbables quasi inépuisable et très rafraichissantes ("Regarde à gauche ! J'ai tiré un coup dans cette ruelle à l'époque de Napoléon"). La narration n'est pas des plus subtils mais on passe un très agréable moment et ce d'autant plus que les dessins et le découpage sont faits pour être immédiatement compréhensibles. C'est du pur divertissement mais très bien fait.
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Archer & Armstrong fait partie de ces séries atypiques qui, quoi qu'elles fassent, m'attirent irrésistiblement alors que je sais très bien qu'il ne faudrait pas céder. L'opération de Panini pour mettre en avant l'univers Valiant a fait son effet et parmi les cinq séries déjà lancées, c'est celle-ci que je vous conseille le plus vivement !

Archer & Armstrong est la rencontre improbable entre un vieux soulard, immortel depuis dix mille ans, et un jeune endoctriné nourri au fanatisme depuis ses premiers pas. Fred van Lente officie au scénario et se fait plaisir sur les dialogues. Il met en place le Michelangelo Code en se fondant sur les tendances habituelles concernant les complots millénaires bien connus comme la franc-maçonnerie ou les réminiscences bibliques. C'est Clayton Henry, connu pour Incredible Hercules et Spider-Girl, autant dire beaucoup de Marvel, qui officie au dessin, parfois secondé par Pepe Pérez.
L'association des deux personnages est complètement barrée mais mène suffisamment loin pour ne pas s'ennuyer. D'ailleurs, comment serait-ce possible ? Armstrong a dix mille ans de blagues et de souvenirs peu reluisants à nous confier, Archer est en total décalage avec la société actuelle et ils trouvent sur leur route des adversaires de plus en plus déjantés : d'une société secrète à masques de taureaux sous Manhattan jusqu'à une secte ninja dans l'Himalaya, les déplacements géographiques font « James Bond », mais c'est complètement assumé, surtout au sein d'une intrigue qui s'amuse à reprendre quelques grands complots et croyances ésotériques, sur le modèle d'un Da Vinci Code pris à l'échelle mondiale.

Les deux aspects, scénaristiques et graphiques, coïncident comme il faut pour rendre ce récit à la fois fun, divertissant et bien construit.

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Tous les numéros 1 des cinq séries de Valiant Comics à 5€ pièce. Il n'en fallait pas plus pour que je me les procure.

Première incursion dans l'univers de Valiant Comics, avec ce premier tome de Archer et Armstrong. Et déjà première déception. L'histoire aurait pu être sympathique, mais personnellement, cela n'a pas pris sur moi. Entre le jeune Archer qui est un peu trop arrogant à mon gout et Armstrong (immortel de dix mille ans) qui ne pense qu'a boire et à fricoter dans les boites de strip-tease, impossible pour moi d'apprécier ce duo.

Et c'est bien là le problème. Outre le fait que l'intrigue n'est qu'une mélange de multi-complots mondiaux. Les sociétés secrètes des sociétés secrètes qui ont des branches secrètes…. On se croirait dans Da vinci code, mais en pire, c'est pour dire.

Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là, mais je pense que pour ce genre d'univers je ne suis pas assez réceptif. On adhère au genre ou pas.

Par contre, je n'ai vraiment pas accroché au dessins qui sont inégaux tout au long du tome. Armstrong ne fait pas deux fois la même taille, allant d'un homme normal à l'équivalent de Hulk dans certaines cases. Archer quant à lui semble prendre dix ans d'un coup suivant les prises de vues.

Bref, premier test, première déception. Allez, ce n'est rien, je file tester Harbringer !
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Ce tome est le premier d'un nouvelle série de l'univers partagé Valiant. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2012, écrits par Fred van Lente, dessinés et encrés par Clayton Henry, avec une mise en couleurs de Matt Milla. La première couverture est réalisée par Mico Suayan, celles des épisodes 2 & 3 par Arturo Lozzi, la quatrième par Jason Pearson. Il est possible de lire cette histoire sans rien connaître de l'univers partagé Valiant.

Du temps de la Mésopotamie antique, Ivar Anni-Padda s'apprête à accomplir un sacrifice humain pour rendre la vie à son frère Gilad, mais son autre frère Aram est plutôt opposé à ce projet. Les choses ne se passent pas comme prévu. de nos jours, dans un parc d'attraction, situé dans l'Ohio, un peu orienté d'un point de vue religieux, Obadiah Archer passe un dernier test qu'il réussit avec facilité. Ses parents Joe Earl (un révérend) et Thelma (une membre du congrès) estiment qu'il est prêt à accomplir son destin : exécuter celui qui ne doit pas être nommé, à New York.

Obadiah Archer arrive à New York et tient son journal intime, à destination de Mary-Maria (une jeune demoiselle qui lui est chère). Il localise rapidement sa victime, grâce à un bidule technologique. Mais Aram Anni-Padda (surnommé Armstrong) se révèle être un drôle de lascar.

Pour la majeure partie des lecteurs, ce tome est l'occasion de découvrir 2 nouveaux personnages, même s'il s'agit en fait d'un redémarrage à zéro d'une série qui a compté 26 épisodes de 1992 à 1994, en majorité réalisée par Barry Windsor Smith (voir Archer & Armstrong: The complete classic, omnibus). le point de départ est assez déroutant puisqu'il mêle l'ancienne Mésopotamie, avec un jeune homme endoctriné par ses parents qui semblent diriger une forme de secte, découvrant pour la première fois New York, avec un certain décalage entre ses convictions morales et ce qu'il observe. Il y a un autre décalage qui provient de la rencontre avec celui qu'il doit tuer : un individu d'une solide constitution, un peu enrobé, avec un penchant prononcé pour le bon vin, et une forme de résignation existentielle.

Fred van Lente joue sur ce décalage pour insérer une composante comique qui joue sur plusieurs formes d'humour. Il y a bien sûr l'effet déstabilisant pour Obadiah Archer de devoir composer avec celui que ses parents ont désigné comme étant l'homme à abattre, l'opposition entre ses valeurs morales et celles d'Armstrong. le scénariste n'en rajoute pas sur la naïveté d'Obadiah Archer, par contre il n'hésite pas à faire jouer le rôle du bouffon à Armstrong, que ce soit par les coups qu'il se prend (sans s'en trouver beaucoup plus mal), sa maladresse, ses trous de mémoire, ou sa forme de détachement qui le fait s'intéresser à des futilités en pleine action.

Fred van Lente joue également sur une forme d'humour visuel, qu'il s'agisse d'Armstrong balançant Archer au travers d'un vitrail parce qu'il a mal visé, ou du même Armstrong se vautrant comme un maladroit. Il se moque gentiment d'Archer en lui faisant prendre des vessies pour des lanternes, avec une apparition de Dieu en personne, ou encore avec les moines tibétains qui arborent tous une petite moustache sous le nez, comme un führer bien connu. Il insère quelques références culturelles faciles à reconnaître, à commencer par le titre de ce tome qui singe "Da Vinci code" de Dan Brown.

De son côté, Clayton Henry joue le jeu de cet humour. Il réalise des dessins très propres sur eux, de type réaliste. Ainsi le lecteur reconnaît immédiatement le type de moustache. Il apprécie la disproportion de la silhouette massive d'Armstrong, sur la pauvre petite vespa qui doit supporter son poids. Il sourit devant Armstrong chutant et s'écroulant de tout son long, face contre terre. le dessinateur réalise des dessins très clairs, sans aucune surcharge qui se lisent rapidement. Il a conçu des visages et des morphologies différents pour chaque personnage, chacun étant aisément reconnaissable.

De la même manière, l'artiste a conçu une tenue spécifique pour chaque personnage, et c'est là que ça commence à tiquer. Obadiah Archer porte le même t-shirt du début jusqu'à la fin, Armstrong porte le même costume 3 pièces du début jusqu'à la fin. le lecteur peut reconnaître là une licence narrative qui permet à l'artiste de plus facilement identifier ses personnages (alors qu'Henry n'en a pas besoin). Mais dans l'épisode 2 Armstrong se fait tirer dessus à bout portant par un arme automatique qui laisse un trou bien visible dans son costume, trou qui a disparu dès les pages suivantes, sans aucune explication (peut-être des molécules instable piquées à Reed Richards).

De séquence en séquence, le lecteur se rend compte que Clayton Henry représente les événements de manière très littérale, jusqu'à faire apparaître leur caractère outré ou impossible, dans une forme de comique involontaire qui neutralise toute tension dramatique. Dans le deuxième épisode, Armstrong arrache une lourde porte de coffre-fort, de ses gonds, avec des dégâts tellement minimes qu'ils ne correspondent pas à la force qu'il a exercée. Armstrong fonce à fond sur sa vespa, et se sert du capot d'une voiture pour décoller et faire un bond, alors qu'à l'évidence la petite moto ne dispose pas de la puissance nécessaire pour réaliser cette cascade. Dans l'épisode 3, Mary-Maria Archer tient Armstrong à bout de bras, alors qu'elle ne dispose visiblement pas de la force physique nécessaire pour porter une telle masse. Lorsque Armstrong se fait tirer dessus, c'est par une nonne avec un bandeau noir sur un oeil qui utilise une vieille arme à feu de type pistolet mitrailleur Thompson (immédiatement reconnaissable par son magasin rond), sans aucune explication quant à l'anachronisme de cette arme.

Une autre caractéristique des dessins de Clayton Henry participe à rompre le charme de l'immersion : la consistance très fluctuante des décors, qui peuvent passer d'éléments concrets et reconnaissables, à une absence totale pendant plusieurs cases.

Fred van Lente a donc remis à jour un point de départ sympathique, avec 2 individus que beaucoup de choses opposent et qui doivent s'entendre pour faire équipe. le concept de la secte ayant endoctriné Obadiah Archer est bien présenté. Mais très vite, tout perd en consistance. Dès la fin du premier épisode, Obadiah Archer semble s'être fait à l'idée de faire équipe avec Aram Anni-Padda, son conditionnement ayant perdu sa puissance très rapidement. Archer et Armstrong se font un devoir de retrouver les 6 objets manquants le plus rapidement possible, alors que la cachette conçue et réalisée par Michel-Ange semble à l'épreuve de toute autre personne qu'Archer (c'est lui-même qui le dit et qui le montre). Pourtant derrière l'accès de cette cachette il y a des membres d'un ordre secret qui vivent à l'abri (la logique de tout ça finit par s'envoler par la fenêtre).

D'ailleurs le lecteur ne comprend pas trop pourquoi Archer et Armstrong tiennent tellement à réunir tous ces objets dans un même endroit, ce qui évitera à ceux qui les convoitent d'avoir à les chercher. Au final, le lecteur ne dispose pas non plus d'explications quant à l'existence d'une communauté de moines experts en arts martiaux, et partageant les convictions d'Adolph Hitler, en plein Tibet. Donc Fred van Lente a imaginé une intrigue rapide et amusante, mais dont la logique ne résiste pas bien à un moment de recul, moment inéluctable dans la mesure où les dessins de Clayton Henry ne sont pas assez consistants pour maintenir l'immersion du lecteur un épisode durant. 3 étoiles pour un récit sympathique.

En 2012, l'entreprise Valiant décide de valoriser ses propriétés intellectuelles en relançant 4 comics à l'été : Archer & Armstrong, X-O Manowar, Bloodshot, et Harbinger. Or il se trouve que pour les lecteurs des années 1990, Archer & Armstrong est certainement la série qui a laissé le plus de souvenirs du fait de ce duo improbable, et de leurs aventures racontées de main de maître par Barry Windsor Smith. Pour ces lecteurs, il est à craindre que cette nouvelle version ne souffre pas la comparaison avec l'ancienne, et ne justifie pas forcément son existence.
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Je n'avais jamais lu de comics mais cela me tentait. C'est chose faite avec Masse critique BD et la participation de Panini éditeur. le format étroit de l'album m'a surpris: cela donne à l'intérieur des planches et des dessins ramassés dont j'ai apprécié le graphisme classique précis et bien marqué et la mise en couleurs. L'intrigue navigue avec succès entre mythologie des comics et mythologie antique, tout en glissant des clins d'oeil sur notre société et ses dérives. J'ai suivi avec plaisir les personnages qui ont de l'ampleur et du potentiel pour la suite de leurs aventures. Il fallait s'y attendre: cela "cogne" dans tous les sens, cependant sans violence visuellement agressive. Je ne dis pas que je ferai "ma tasse de thé" de ce genre mais je suis ravi d'avoir découvert cette littérature et cela m'encourage à en lire d'autres ( à commencer par la suite). Bon, je ne suis pas très à l'aise pour rédiger des critiques sur des BD mais j'espère que celle-ci vous donnera envie de dépasser les a-priori et de partir à la découverte du monde des comics.
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critiques presse (1)
BullesEtOnomatopees
23 janvier 2014
Une série amusante, qui prouve une fois de plus, après X-O Manowar, Harbringer et Bloodshot, toute la qualité du catalogue méconnu Valiant Comics.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Regarde à gauche ! J’ai tiré un coup dans cette ruelle à l’époque de Napoléon… Tu vois le cyber-café à ta droite ? C’était une taverne du temps de l’empereur Claudius… ils avaient un de ces vins… Et j’ai posé pour le « Moïse » de Michel-Ange dans son atelier là-bas ! (J’étais bien plus mince à l’époque…)
- Tu as connu Michel-Ange ?
- Connu ? C’était le meilleur pote de drague de la Renaissance ! Tu sais, les uniformes des Gardes suisses qu’il a créés ? J’avais parié avec lui vingt ducats que le Vatican accepterait le pire dessin qu’il ferait… et il a perdu ! Ha !

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Maman et papa nous ont toujours enseigné que Manhattan était un trou à rats plein de nazis athées et marxistes décadents qui veulent nous voler notre liberté en nous rendant dépendants du bon vouloir du gouvernement.
Et c’est totalement ça.

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On dirait que le jeune Archer a bien « dégraissé » notre service de sécurité. Parfait ! Nous pourrons les remplacer par des intérimaires sans mutuelle et empocher leurs pensions de retraite. Notre seigneur Mammon prospère. Et les Un pour Cent profitent toujours.

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On a tué un Géomancien, Archer. Accidentellement, bien sûr, mais on l’a quand même fait. Donc il va en avoir après nous. L’homme que la terre ne laissera pas mourir.
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Et le Seigneur a annihilé les anciennes civilisations perverties et décadentes : Ur ! L'Egypte ! Les Mayas ! Qui ont refusé d'entendre sa sainte parole. Vous pensez que l'Amérique échappera à son courroux parce que nous avons la haute définition, les ipads et internet ? Détrompez-vous !
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