AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782804018795
257 pages
Espace Nord (02/03/2005)
5/5   1 notes
Résumé :
"Je ne me disais pas que je l'aimais : il était l'essentiel, voilà tout"
Maria Van Rysselberghe, épouse du peintre Théo Van Rysselberghe, aura attendu quarante ans - et le décès de l'artiste - pour livrer le récit de la passion absolue et partagée qu'elle vécut durant un été avec Emile Verhaeren. Une passion brève et éternelle qui se déclare en bord de mer du Nord et qui laisse rêveur le lecteur : rarement, une plume a pu tant et si bien dire en si peu de mo... >Voir plus
Que lire après Il y a quarante ans : Suivi de Galerie privée, Strophes pour un rossignolVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le récit, sobre et poignant, du séjour que firent Maria van Rysselberghe (née Maria Monnom) et Émile Verhaeren, à la Côte belge, (mais où? Je ne le sais pas, peut-être du côté de Knokke le Zoute?) Dans la petite maison flamande des van Rysselberghe.

Maria van Rysselberghe était éprise de Verhaeren, marié avec Marthe Massin (qui lui inspira les Heures), alors qu'elle-même était mariée au peintre pointilliste Théo van Rysselberghe. Une femme - et une chroniqueuse - à la personnalité peu commune. Les van Rysselberghe eurent une fille, Élisabeth, avec laquelle André Gide eut une fille à son tour, Catherine Gide. Mais on n'en est pas encore là.

Maria van Rysselberghe restitue les promenades dans les dunes, le long de la mer, et une journée à Bruges. le soir, le poète lisait à voix haute et ils échangeaient leurs impressions communes.

Lorsque Marthe Verhaeren rejoignit son mari, et Théo van Rysselberghe, son épouse, la relation entre le poète et la narratrice prit fin (mais pas l'amitié...) c'est un récit pudique, qui ne soulève pas le voile sur une éventuelle intimité physique, Mais peu importe, l'essentiel s'étant situé bien au-delà...

Si je pouvais écrire un aussi beau récit, déjà rien qu'avec ce titre, tellement évocateur, je serais rudement contente...

Maria van Rysselberghe fut aussi l'auteur des Cahiers de la petite Dame, dans lesquels elle consigna scrupuleusement les faits et gestes d'André Gide, jusqu'à la fin de sa vie, lui-même très proche de plusieurs artistes belges de cette époque. Théo van Rysselberghe, Jean Vanden Eeckhout, Zoum Walter, etc.
Commenter  J’apprécie          10


autres livres classés : souvenirsVoir plus


Lecteurs (7) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}