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EAN : 9782365693684
400 pages
Editions Les Escales (08/11/2018)
4.03/5   54 notes
Résumé :
Allemagne, années 1930 : Henriette, Hans, Charlotte et Karl sont les meilleurs amis du monde. Ensemble, ils forment la bande du trèfle à quatre feuilles et se sont juré de veiller les uns sur les autres. Tandis que les années passent et que le climat politique devient de plus en plus étouffant, Henriette et Hans tombent follement amoureux. Seulement, Henriette est juive. Pour rester en vie, elle devra fuir l'Allemagne, abandonnant derrière elle sa famille, ses amis ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Allemagne : années 30, quatre amis inséparables: Hans , Henriette, Charlotte et Karl, forment la bande du trèfle à quatre feuilles et se sont juré de veiller les uns sur les autres ...
Hélas, les années passent et la montée du nazisme dans le petit village de Küstrin fera exploser les relations sociales ...

Le climat politique devient étouffant .....Pourtant Hans et Henriette tombent follement amoureux ...

De nos jours, Rachel , une jeune Uruguayenne accepte d'accompagner son arrière grand - mère Henriette, qui approche les cent ans, lors d’un voyage à Berlin..



Elle ignore tout du terrible passé de son aïeule , pourtant née à quelques kilomètres de là, dans le petit village de Küstrin, des années avant le tumulte de la guerre. ...
Henriette a fui l'Allemagne lors de la seconde guerre mondiale.
Elle n'en a jamais parlé à personne. Son arrière petite fille ignore qu'elle parle allemand.....
Son père, Ephraïm , honorable commerçant juif, confondant de naïveté ne croyait pas aux menaces et à l'exclusion progressive de sa fille interdite d'école , rejetée par tous ses amis qui s'engageaient dans les jeunesses Hitlériennes .


Le récit brouillon et lent mêle présent et passé, les repères chronologiques sont absents, Henriette revoit ses douloureux souvenirs et toutes les choses qui la hantent lors des longues nuits de son voyage ...

Obstinément elle ne parle que très tardivement à son arrière petite fille de son passé alors que le lecteur a très vite compris l'histoire d'Henriette , son passé , ses secrets , cinquante après l'auteure nous «  Vend » une histoire d'amour dévastatrice et inoubliable .
C'est une tentative louable d'éclairer le passé, le terreau historique et social de ces années noires est bien traité mais le rythme est lent : trop de décalage entre Henriette et Rachel.

C'est un roman d'amitié et d'amour , de violence et de souffrance, de troubles et de larmes , malgré tout, à ma honte: je me suis ennuyée, trop prévisible ...
Une lassitude peut - être après la lecture de très nombreux récits touchant à cette douloureuse période .
Faut - il aussi lire avant cet ouvrage le précédent : «  Mélodie du passé ? »
Je ne sais pas..
Ou trop exigeante ?
«  Nous marchons pour Hitler
À travers la nuit et la détresse
Avec le drapeau de la jeunesse
Pour la liberté et le pain » ..




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De notre côté du ciel de Hans Meyer zu Düttingdorf est un roman qui m'a été envoyé par les éditions Les Escales via net galley, et j'en suis ravie :)
Allemagne, années 1930 : Henriette, Hans, Charlotte et Karl sont les meilleurs amis du monde. Ensemble, ils forment la bande du trèfle à quatre feuilles et se sont juré de veiller les uns sur les autres... mais Henriette est juive ce qui pose problème au fur et à mesure que les années passent... le climat politique devient de plus en plus étouffant, mettant à mal leur amitié. Et pourtant Henriette et Hans tombent follement amoureux.
Pour rester en vie, la jeune fille devra fuir l'Allemagne, abandonnant derrière elle sa famille, ses amis et Hans.
Plus de cinquante ans après, Henriette quitte l'Uruguay accompagnée de son arrière petite-fille Rachel pour retourner sur les lieux de son enfance... Débute alors un voyage terriblement émouvant pour Henriette, mais aussi pour Rachel, qui ne sait rien du passé de son arrière grand-mère, notamment que celle ci est juive...
De notre côté du ciel est un magnifique roman, qui m'a beaucoup touché. J'apprécie les romans se déroulant en partie pendant la seconde guerre mondiale et j'ai trouvé celui-ci captivant.
Il est important de bien suivre car nous découvrons Henriette pendant plusieurs périodes : pendant sa jeunesse en Allemagne dans les années 30, une fois âgée, lors de son voyage sur les traces de son enfance mais aussi à son arrivée en Amérique du Sud. Même si ce n'est pas indiqué à chaque début de chapitre, je ne me suis pas du tout perdue dans ma lecture car on comprend bien quand les événements se déroulent.
J'ai apprécié le personnage d'Henriette, une fillette juive heureuse jusqu'à ce qu'Hitler instaure toutes ses lois contre les juifs. Elle vit dans une petite ville, a des amis, mais au fur et à mesure que les années passent les choses deviennent plus compliquées pour elle. Elle m'a beaucoup touché, j'ai aimé découvrir son histoire.
Au début je l'ai trouvé un peu trop cachottière. Elle n'a pas dit les raisons de son voyage à Rachel, elle ne veut pas trop en dire et surtout personne ne sait qu'elle est juive, même sa propre fille. Comme si c'était un secret honteux et qu'elle n'assumait pas ses origines. Surprenant mais pourtant compréhensible vu le comportement des nazis vis à vis des juifs et le nombre de nazis cachés en Amérique du Sud. J'ai rapidement compris que si cette femme avait cachée ses origines c'est car la peur l'avait emportée sur le reste. Je trouve ça très triste car même si c'est un roman, un tel comportement a forcément existé.
Sa petite fille Rachel est elle aussi attachante. C'est une jeune fille de maintenant et elle ignore que sa grand-mère est allemande et juive. Elle ne peut imaginer un seul instant que ce voyage de fin d'étude va se transformer en voyage sur les traces de la jeunesse de sa grand-mère.
Tout m'a plu dans ce roman, aussi bien l'ambiance que les personnages.
Je viens juste de refermer de notre coté du ciel avec émotion, les larmes aux yeux.
Ma note : cinq étoiles.
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Ma déception à l'issue de " Notre côté du ciel" est d'autant plus cuisante que le collègue qui m'en avait conseillé la lecture me l'avait vendu comme un "livre incroyablement beau et poignant" et est un lecteur auquel je dois de magnifiques découvertes. Pour celle-là, franchement, je ne lui dis pas merci.

L'histoire que nous conte Hans Meyer Zu Düttingdorf est double: d'un côté, elle nous transporte dans l'Allemagne des années 30; de l'autre, elle nous plonge de nos jours. Comme bien souvent avec ce genre de procédés narratifs, les deux époques finissent par se retrouver, liées par un personnage, un secret, le poids de l'Histoire.

Küstrin est une petite ville d'Allemagne cernée de remparts. Ses habitants y mènent une vie aussi paisible que possible malgré la crise qui a plongé certains d'entre eux dans la misère et la pression qu'exerce sur toutes ses familles plutôt modestes les retombées du traité de Versailles. Bien sûr, tous ne sont pas égaux et certaines familles s'en sortent mieux que d'autres. Mais tout ça, ce sont des histoires de grandes personnes, pas vrai? Les enfants ne s'en soucient pas eux, pas encore et en attendant de comprendre et d'être grands, ils jouent et s'amusent. C'est ainsi qu'Henriette, Hans, Charlotte et Karl forment la bande du "Trèfle à quatre feuilles", amis à la vie- à la mort et peu importe que le père de Hans passe pour un lâche auprès de celui de Karl qui peine à nourrir sa famille. Peu importe que Charlotte n'est plus de mère ou que celle de Henriette soit juive.
Peu importe, pour le moment, car les années passent et au fil des années 30, l'Allemagne sombre dans la noirceur absolue: l'air y devient de plus en plus irrespirable, oppressant surtout pour Henriette et ses parents qui chaque jour doivent faire face à la haine et à des mesures de plus en plus cruelles, à un climat politique glaçant. La fillette, puis adolescente, voit ainsi son horizon se réduire de jour en jour et ses amis s'éloigner. Sauf Hans. C'est qu'entre les deux jeunes gens, l'amitié s'est muée en amour, un amour fou même, mais l'amour lui-même aussi puissant fut-il n'a jamais été plus fort que L Histoire et la barbarie. Pour rester en vie, Henriette n'aura d'autre choix que de briser le coeur de Hans.

Des années plus tard, Rachel, une jeune uruguayenne, accompagne son arrière-grand-mère centenaire pour un voyage à Berlin. L'aïeule, au crépuscule de sa vie, a souhaité revenir sur les pas d'un passé qu'elle n'a encore raconté à personne. le moment est venu.

Sur le papier "De notre côté du ciel" avait tout pour constituer une réussite pleine et entière. Hélas… Bien qu'il ne soit pas dénué de certaines qualités, nous sommes très loin du chef d'oeuvre ou au moins de la lecture forte et poignante attendue... Plusieurs fausses notes dans la partition concourent, pour moi, à cette impression de gâchis, de ratage. C'est tellement dommage d'ailleurs ne serait-ce que par rapport aux quelques réussites esquissées.
Tout d'abord, j'ai été heurtée par la plupart des dialogues -particulièrement ceux de la période contemporaine- qui sonnent incroyablement faux la plupart du temps. C'est peut-être un problème de traduction à moins que cela ne vienne du personnage de Rachel, puisque c'est surtout du côté de ses propos que les dialogues m'ont dérangée, que j'ai trouvé aussi insupportable que peu crédible. J'ai eu l'impression qu'elle avait été construite uniquement comme un faire valoir un peu naïf du personnage de son arrière grand mère, que l'auteur surjouait sa candeur, son énergie pour bien montrer l'opposition entre les deux femmes... Un outil plutôt qu'un personnage, ce qui aurait pu la rendre plate et inintéressante mais qui la rend en fait très irritante.
Si seulement la liste de mes griefs s'arrêtait là...
Il se trouve aussi que le roman reste assez flou sur le contexte historique. On sait que la majeure partir de l'intrigue se déroule en Allemagne durant les années 30. Certes, mais c'est un peu court aussi bien pour voir au mieux l'évolution du cadre historique que celle des personnages et le plus souvent on en est réduit à des suppositions. Bien entendu, on sait tout plus ou moins ce qui se passait, mais un peu de précision n'aurai pas nui, au contraire. Par ailleurs cette absence de datation conduit aussi à un autre problème vis-à-vis des personnages. On ne sait pas vraiment quel âge ils ont et on se doit, à nouveau de supposer, ce qui n'est pas toujours très heureux. Cette imprécision va même jusqu'à poser un problème de cohérence: le romancier nous répète à tout va qu'Henriette est centenaire. Si l'on se réfère à la date de publication de l'ouvrage (2017), elle serait née en 1917. Or, elle a à peine 15 ou 16 ans en 1941 (seule date mentionnée dans le roman): ça ne colle pas. Alors oui, peut-être bien que je chipote mais il me semble à moi que lorsqu'on écrit un roman historique, on se doit d'être extrêmement précis et rigoureux. le manque de cohérence m'agace.
Autre grief: le manque de profondeur global de l'intrigue qui m'a beaucoup frustrée. L'auteur met en scène des personnages secondaires dont on sent, dont on sait qu'ils doivent faire des choix, qu'ils pensent... sans les approfondir du tout. Je pense à Charlotte, Karl, Hans. Je pense à Gerda et ses parents qui ne sont clairement pas assez développés alors qu'on n'attend que ça. Il en ressort, outre une impression de déception, une sensation de trop peu, d'inachevé rendue d'autant plus agaçante par le manque de travail et de rigueur quant au contexte historique. Comme le tout est saupoudré d'une bonne dose de mièvrerie (le récit de la première nuit de Hans et Henriette page 347 est un monument du genre, indigeste et ridicule, à grands coups de "elle sentait déjà ses doigts sur son trésor secret" et autre "ils dansaient sur le volcan" que ne renierait pas la plus sirupeuse de harlequinade. Pourquoi, pourquoi faut-il que les scènes d'amour tournent si souvent à ça?), le résultat est... bof.

Ce qui sauve "De notre côté du ciel" du ratage complet c'est le très beau et très poignant personnage d'Ephraïm, ce sont les parents de Hans et ceux de Gerda -complexes et donc attachants-; c'est cette volonté de vouloir raconter la montée du nazisme à travers le regard des enfants; c'est -enfin- l'impression d'enfermement et d'angoisse que subissent les personnages et qui montent graduellement, faisant ainsi monter la tension.
Des côtés très positifs donc dans ce roman, mais qui ne suffisent pas à compenser les défauts présents par ailleurs et c'est bien dommage.

Le sujet d'un roman, aussi grave et puissant soit-il ne se suffit pas à lui-même: c'est trop facile. Au contraire, à un "grand sujet" il faut aussi du travail, de la rigueur et de la beauté.
C'était bien essayé.
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Küstrin, années 30. Dans cette petite ville est-allemande, près de la Pologne, vit "la bande du trèfle à 4 feuilles". Elle est composée de Karl, qui vit dans la ville nouvelle et dont la famille peine à joindre les deux bouts, Charlotte, dont le père travaille à l administration du château, Hans, dont le père est médecin, et Henriette, fille de commerçants juifs.

Montevideo, de nos jours. Henriette, 90 ans passés, se rend avec son arrière petite fille Rachel, qu'elle a élevé comme son enfant, pour un dernier voyage en Allemagne, sa patrie, afin de voir une dernière fois le pays qu'elle a chéri et qui lui a tant pris...

C'est un très beau roman allemand écrit par Hans Meyer zu Duttingdorf!! La plume est belle, délicate, pudique presque, et l'alternance entre le passé d'Henriette et son retour aux origines est très bien menée. On met longtemps à comprendre pourquoi elle était seule en Amérique du sud, et pour certains aspects de sa vie qu'elle n'a pas souhaité aborder avec sa fille et son arrière petite fille, c'est parfois notre imaginaire qui doit faire le reste. C'est un personnage extrêmement touchant, et comme toute personne ayant vécu cette période, il y a l incapacité à tout dire, le besoin de garder une part de sa vie et de ses tourments secrets, puisque cela n'appartient qu'à elle. Si la double temporalité est un procédé que j'aime, j'ai encore plus apprécié la manière d'évoquer cette époque. Il n'y a que peu de violence et de cruauté propres à de nombreux ouvrages de fiction sur la seconde guerre mondiale, ce qui intéresse l'auteur c'est davantage de voir comment une petite ville rurale allemande a pu être affectée socialement, amicalement, professionnellement par la doctrine nazie, de façon insidieuse d'abord, puis le rouleau compresseur auquel personne ne peut échapper. La mécanique de propagande, la peur d'être vu avec un juif, la difficulté de préserver des relations apaisées, la fin de l'école pour les enfants de confession différente sont autant de sujets abordés. La quête d'Henriette plus âgée, accompagnée de la pétillante Rachel, lui permet de tourner enfin la page douloureuse en revenant sur les lieux où son insouciance a éclaté à jamais.
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Les hasards de ma programmation livresque ont posé sur ma table de chevet deux romans traitant de la Seconde Guerre Mondiale par le même biais de destins de femmes et de leurs souvenirs. Mais autant l'un m'a emportée très loin dans l'émotion, autant celui-ci m'aura laissée froide.

Le récit est brouillon par de nombreux flashbacks non datés et par une vieille dame dont on a envie de tirer les oreilles tant elle rechigne à s'ouvrir à son arrière petite-fille alors que son temps est compté.
C'en est agaçant de faire durer un suspense sur les caprices d'une Henriette cachottière au possible et si cela a pour objectif de nous tenir en haleine, c'est raté car les pseudo-révélations n'en sont pas et tombent sacrément à plat.
Cinquante ans après son départ d'Allemagne, à l'aube de sa vie, son retour sur les terres de sa mère patrie semble totalement impromptu et irréfléchi alors que l'auteur essaye de nous "vendre" une histoire unique de premier amour dévastateur et inoubliable.
Henriette n'a entrepris aucune recherche en 50 ans et soudainement, elle aimerait retrouver ceux qu'elle a quittés dans la tourmente.

Il est question d'un groupe de quatre amis inséparables venus d'horizons différents dont nous suivons l'évolution en même temps que la montée du nazisme, avec un éclairage focal sur Henriette mais au final, le devenir de ses trois amis est bâclé, dans une certaine indifférence factuelle.
Nous en apprendrons très peu sur ce qu'il s'est passé pour Karl, Charlotte et Hanz, sur la manière dont ils auront réellement vécu le nazisme, la guerre et sur leurs blessures. C'est frustrant. D'autant plus qu'Henriette semble avoir refait sa vie sans un regard en arrière, une fois la certitude de la disparition de ses parents acquise.

J'ai apprécié toutefois l'évocation du contexte des années ayant précédé la Seconde Guerre Mondiale: la manière dont le peuple accepte et loue les belles paroles d'un Hitler au fur et à mesure que leurs assiettes se remplissent à nouveau alors même que l'existence des juifs devient de plus en plus difficile. Mais le sujet n'est pas creusé et ne sert toutefois que de décor pour expliquer des chemins divergents.

Je le radote souvent et je recommence à nouveau: il ne suffit pas de jeter un contexte historique dramatique accrocheur pour créer une histoire tragique inoubliable. Ce qui instille une différence entre toutes ces petites histoires dans la grande, c'est l'attachement du lecteur pour les personnages. Et si l'auteur néglige la psyché des héros et sous-estime la charge émotionnelle de chacun, c'est un échec.

Et si le terreau historique et social est un aspect du roman qui est très fidèlement traité, ce fut tout de même un échec pour le voyage proposé, je n'ai pas aimé la couleur de notre côté du ciel.


Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
«  Il y a des voisins qui changent de trottoir quand ils me croisent pour ne pas avoir à me saluer.
Combien de temps cela va- t- il durer avant que ce soit à nous de changer de trottoir ?
«  N’achetez pas chez les juifs ! » lit- on partout.
Tous ces sanglots haineux, les restrictions et le mépris ... » .
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La guerre ne peut pas s'expliquer, elle est trop inconcevable pour ça. La guerre est une créature répugnante, une face immonde au souffle mortel. Si la guerre avait une apparence humaine, elle aurait des muscles qui ne seraient destinés qu'à la violence brute, des mains faites pour répandre le feu, des yeux qui ne se poseraient jamais sur la beauté, une bouche incapable de prononcer le moindre mot d'amour, des oreilles sourdes aux cris de douleur, et elle aurait un esprit qui se délecterait de la peur, des tourments, et de la souffrance alors que la douceur, la compassion et la raison lui seraient inconnues.
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La patrie. Tu l'aimes. Tu te dis que tout ce qu'il y a de mauvais n'en fait pas partie, que ce n'est qu'une excroissance qui n'a rien à voir avec le noyau lui-même. Tu portes toujours ta patrie en toi.
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- Si, monsieur Güinberg, nous pouvons y faire quelque chose. Plus jamais dans ma vie je ne veux avoir à souffrir de mes croyances.
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Henriette avait essayé de se voiler la face, mais les semaines passées n’avaient fait que rendre plus évident chaque jour ce dont elle était déjà convaincue : elle était amoureuse, éperdument amoureuse, et ne savait pas elle-même comment c’était arrivé [...] car comment une amitié née dans les bacs à sable pouvait se transformer en amour ? Malgré leur si grande proximité, jamais elle ne pourrait lui déclarer sa flamme,céder à ses désirs reviendrait à enfreindre la loi. De telles unions étaient interdites, et la honte raciale était punie par de lourdes peines.
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Video de Hans Meyer zu Düttingdorf (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hans Meyer zu Düttingdorf
La Mélodie du passé de Hans Meyer Zu Düttingdorf et Rose Labourie aux éditions Les escales
En vidant l'appartement de sa mère qui vient de mourir, Christina, une jeune journaliste berlinoise, trouve une vieille carte postale représentant un groupe de joueurs de tango, sur au dos de laquelle est écrit un mystérieux message. Intriguée, Christina décide de fouiller le passé de sa mère et apprend que celle-ci n'était pas celle qu'elle croyait. À la recherche de ses véritables origines, la journaliste part pour l'Argentine. de l'autre côté de l'Atlantique, elle enquête dans le sillage de son arrière-grand-mère Emma, une jeune femme audacieuse qui a quitté son Allemagne natale dans les années vingt pour trouver le bonheur auprès de Juan, un riche exportateur argentin ambitieux épousé dans la précipitation. La jeune mariée est pourtant troublée par Eduardo, un joueur de bandonéon qui exerce sur elle une fascination irrésistible. Cette passion bouleversera son existence, mais aussi celle de ses descendants. Un premier roman éblouissant, un voyage à travers le temps et la musique sur les traces d'un amour resté secret pendant près d'un siècle.
9782365691499
Vous pouvez commander La mélodie du passé sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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