Encore un billet d'humeur… en vieillissant deviendrais-je acariâtre ? Beaucoup de critiques élogieuses sur Babélio pour ce roman dont j'ai abandonné la lecture en cours de route !
J'avais adhéré totalement à «
Sukkwan Island », prix Médicis étranger bien mérité, très moyennement à «
Désolations » et pas du tout à cet «
Impurs »... indigeste.
En Californie, dans une ferme isolée, un jeune homme (très) fragile : une mère dominatrice, une grand-mère à la mémoire défaillante mais qui possède le magot, une tante calculatrice et une cousine aguicheuse. Un huis clos explosif dans lequel
David Vann, expert en dézingage familial, va pouvoir s'en donner à coeur joie ! Mais ma joie, elle, n'aura pas été au rendez-vous tant pour le fond que pour la forme… Cette histoire dont le thème a été tant de fois ressassé en littérature aurait pu être glaçante, fascinante et bouleversante à la fois, elle ne m'a paru que glauque et malsaine : un manque de puissance dans l'écriture, une étude psychologique « faiblarde » et des dialogues plutôt indigents. Dommage ! Son premier roman m'avait emballée.
En conclusion : encore une histoire de folie, encore une cabane…
David Vann a plus de 40 ans, ne serait-il temps pour lui d'oublier ses cabanes au fond des bois et de passer à autre chose ?