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3,47

sur 368 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1985, dans la Vallée centrale de Californie : à 22 ans, Galen vit encore chez sa mère. Au motif de difficultés financières, celle-ci a toujours refusé de lui payer l'université. Pour Galen, cela signifie surtout que sa mère refuse de le voir partir. « Elle avait fait de lui une sorte d'époux, lui, son fils. Elle avait chassé sa propre mère, sa soeur et sa nièce, et il ne restait plus qu'eux deux, et chaque jour il avait le sentiment qu'il ne pourrait supporter un jour de plus, mais chaque jour il restait. » (p. 12) Leurs journées sont rythmées par les thés sous les arbres et les visites à la maison de retraite où est internée la grand-mère de Galen.

Galen voudrait être un nouveau prophète bouddhiste. Il se sent comme une vieille âme et il rêve de détachement et d'illumination. Mais comment y parvenir avec sa mère qui se rappelle sans cesse à lui ? « Sa mère, une perturbation constante, une déchirure dans le tissu de l'espace et du temps. Aucune paix possible quand elle était dans les parages. » (p. 70) Et il y a aussi sa tante Helen, obsédée par l'héritage de la grand-mère et par d'anciennes rancoeurs familiales, et sa cousine Jennifer, belle adolescente perverse et cruelle. Un bref séjour dans la cabane familiale va redistribuer les cartes : la tension brûlante explose et tous les non-dits cèdent enfin devant la haine et la colère.

Dès la première page, David Vann installe le malaise. Dès le titre, même. Tous les pantins de cette farce grotesque et brutale sont impurs, chacun à leur manière. Mais ils sont en fait simplement humains. Et il n'y a que Galen pour vouloir dépasser ces attachements vulgaires : pour lui, sexe, nourriture et argent sont autant de perversions obsédantes dont il doit apprendre à se défaire pour accéder enfin à la révélation. Vivant dans un vertige constant, il enchaîne les méditations, jusqu'à ce que ça ne suffise plus à lui offrir le détachement auquel il aspire. « Tout ce qu'il voulait atteindre était juste hors de sa portée, invariablement. » (p. 208) Comme dans les autres romans de David Vann, la fin sera brutale, inévitablement, comme l'annonce la pelle prophétique sur la première de couverture.

Après Sukkwan Island et Désolations où il avait exploré les tourments glacés de l'âme humaine dans des décors froids et désolés, David Vann signe ici une incursion dans la fournaise des haines familiales sous un soleil dévastateur. Cette histoire est haletante : je n'ai pas pu décrocher de ces pages et de cette écriture incisive et mordante. Sans aucune concession, l'auteur peint l'entrée dans la folie d'un jeune homme torturé. Impurs est magistral, sans merci. À lire avec le coeur bien accroché.
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Après Sukkwan Island et Désolations, David Vann nous emmène dans Impurs non plus en Alaska mais en Californie, pour y partager la vie d'une famille hautement toxique au bord de l'implosion.

Galen, 22 ans, vit seul avec sa mère dans la banlieue de Sacramento. Cela fait déjà cinq ans qu'il diffère à l'année suivante son entrée à l'université, faute d'argent. Pourtant une partie de l'argent de sa grand-mère pourrait être disponible pour ses études, mais sa mère lui ment sur l'argent comme sur le reste. Elle se ment surtout à elle-même, se réinventant une enfance idéale dont elle s'emploie à reproduire la routine pour son fils. La tante de Galen ne supporte plus non plus tous ces mensonges. Elle voudrait à la fois rétablir la vérité et toucher une partie de l'argent pour les études de sa propre fille, une adolescente provocante qui fait tourner la tête de Galen…

De manière peut-être un peu artificielle, David Vann reprend le motif de la cabane qui est devenu sa marque de fabrique. Il y installe ses cinq personnages pour un court séjour dans la forêt. le chaleur de la Californie est étouffante et le climat familial oppressant. Entre sa mère possessive, sa grand-mère sénile, sa tante aigrie et sa cousine aguicheuse, Galen se montre de plus en plus perturbé…

Une fois de plus, j'ai été bluffée par David Vann. Il a beau reprendre les thématiques de ses précédents livres, il parvient quand même à nous surprendre en nous révélant de nouvelles facettes de son talent. Impurs est un roman plus physique que les précédents. Plus sexuel d'abord, car la relation de Galen avec sa perverse cousine donne lieu à quelques scènes torrides. Mais c'est surtout un roman où le corps tient une place centrale, ce corps qui semble tant encombrer Galen qu'il tente de s'en défaire par la privation de nourriture et la méditation. Seule la fin du roman ne m'a pas totalement convaincue, car elle s'étire en longueur pour nous laisser finalement un goût d'inachevé.

Bien sûr Impurs est un roman glauquissime, qui ne plaira pas à tout le monde. Mais c'est aussi un roman puissant sur les névroses familiales. A cela s'ajoute le plaisir de découvrir une oeuvre en train de s'écrire. Mais où donc va bien pouvoir aller David Vann après ça !? Réponse très bientôt, puisque son quatrième roman sera la semaine prochaine dans les librairies…

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Vous avez déjà prit un bon coup de pelle en pleine gueule ?
L'auteur distille son venin en douceur, ce qui est bien avec David Vann, c'est qu'on ne sait jamais où l'on va, on ne contrôle ses réactions qu'avec beaucoup de difficultés, la pensée rationnelle est totalement laminée, petit bout par petit bout, on plonge dans un gouffre, et la chute est de plus en plus vertigineuse. Lire cet auteur est une expérience littéraire en soi, la perte de repères est totale, le malaise se fait d'abord discret, avant d'envahir l'ensemble du tableau. En plaçant son intrigue en plein soleil californien, il nous piège d'une belle manière. Il brosse le portrait d'une famille rongée par les conflits, dont la plupart se focalisent autour de l'argent de la grand-mère, mais peu à peu les tensions se déplacent, se font de plus en plus vénéneuses. La relation entre la grand-mère et ses deux filles, la violence physique entre les deux soeurs, l'amour trompeur entre une mère et son fils, et bouclant la boucle, de ce ce dernier avec sa cousine. Tout cela distille le poison, cristallise une bombe à retardement : Galen (le fils) est le narrateur, le révélateur et le filtre pourri de cette machinerie angoissante - “Il était une planète évoluant dans un néant glacial, en apesanteur. Sans air, impersonnel, avec une relation différente à la lumière. Maintenu en vie par une fine membrane” -, d'une noirceur indicible, choquante, et là je me pose la question, qu'est-ce que je suis en train de lire ? Pourquoi ne puis-je pas m'arrêter de le lire, le cauchemar est là, il m'enveloppe totalement, je poursuis ma lecture, impossible de ne pas continuer, de ne pas aller jusqu'au bout de l'impensable, d'un horrible imaginaire qui s'infiltre partout, comme un ver, est-ce la reconstruction d'un rêve ? L'écriture avance en
chamboulant nos certitudes, nos appréhensions les plus terribles, en dégommant par la même occasion la position, normalement confortable, du lecteur, on ne peut pourtant pas s'empêcher de laisser échapper un rire nerveux à certains moments, Gallen a un rapport tout particulier à la nature, et la manière qu'il a de pratiquer la “méditation” serait difficilement enseignable, même en Californie ! “(...) ce que Gallen ressentait, ou ne ressentait pas, allait bien au-delà de la philosophie ou de la religion, car ces deux éléments n'étaient que des systèmes d'attachement au monde. Ce qu'il ressentait, c'était la paix, la paix tout simplement, et c'était la manifestation du détachement. On ne pouvait jamais voir ni sentir le détachement lui-même, rien que son expression, ce déferlement de paix intérieure. Peut-être que le terme déferlement était une pensée trop active”. Tout cela est d'une noirceur dérangeante, d'une tristesse infinie, mais d'un magnétisme auquel on ne peut pourtant pas résister.
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Après deux livres – dont le purement génial Sukkwan Island – dans le décor glacial de l'Alaska, Impurs nous plonge dans la chaleur étouffante, éblouissante de la Californie. Ce sera le théâtre du déchirement d'une famille. Galen, 22 ans, se veut végétarien, bouddhiste et recherche la transcendance et un détachement du monde trivial. Fâcheusement, il est, d'une part, très attaché (plus ou moins volontairement) à sa mère, Suzie-Q, une femme excentrique et égoïste et, d'autre part, obsédé par le sexe et par Jennifer, sa jolie – et tout aussi sadique – cousine.

On comprend vite que les relations dans la famille – à compléter avec une grand-mère à moitié amnésique et Helen, mère de Jennifer et tante de Galen, une femme envieuse – vont être tendues : un passé meurtri par la violence du père et perverti par des non-dits, un héritage convoité et un favoritisme pour Suzie-Q au détriment d'Helen. Leurs liens sont tordus, glauques et malsains : pleins de haine et de rancoeurs entre Galen et sa mère d'une part et entre les duos Suzie-Q-Galen et Helen-Jennifer de l'autre, mais aussi emplis d'érotisme incestueux entre Galen et sa cousine. Tout un programme…

L'histoire se divise en deux actes (le premier se déroule avec tous les membres de la petite famille, le second est un face-à-face entre Galen et sa mère), mais le roman entier est haletant en dépit des délires mystiques de Galen dans la seconde partie. On voit Galen, ce personnage qui sombre mais qui apparaît dès le début comme étant plutôt déséquilibré, s'enfoncer jusqu'au point de non-retour. David Vann nous plonge dans la folie de ce jeune homme qui trouve son ennemi en sa propre famille. La tension monte doucement jusqu'à un échange dramatique et terriblement prenant entre la mère et son fils, point de rupture du roman.

Les points négatifs pourraient être quelques répétitions (mais insuffisantes pour générer des longueurs) et une fin qui m'a quelque peu laissée sur ma fin au premier abord. Toutefois, après réflexion, je la trouve appropriée et réaliste.

Si le meilleur reste pour moi Sukkwan Island, David Vann signe là un roman coup de poing qui accroche dès la première ligne. Si elle m'a captivée, cette tragédie familiale plutôt glauque m'a bien remuée par le malaise qu'elle distille.
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Un huis clos familial oppressant comme David Vann nous l'a déjà proposé dans Sukkwand Island ou Désolations.

Mais contrairement à ses deux précédents romans, l'histoire ne se déroule pas dans les grands froids nordiques mais dans la chaleur suffocante de la Vallée centrale de Californie.

Galen, 22 ans vit seule avec sa mère Suzie Q dans la ferme familiale. La grand mère atteinte d'Alzheimer a été placée en maison de retraite. Galen est élevé seul, sans père avec une dévotion et un statut de quasi époux. Sa mère semble vivre dans une illusion permanente ou chaque jour doit ressembler à la veille et surtout rappeler sa jeunesse idéalisée.

Elle refuse que Galen fasse sa vie, des études et parte. Elle le maintient dans une relation pathologique dont le garçon n'échappe que grâce à ses délires New âge et son désir d'échapper à son enveloppe corporelle qui l'encombre…

Chaque jour, la soeur de sa mère et sa cousine de 17 ans Jennifer, viennent leurs rendre visite pour le goûter, ces rencontres où l'adolescente excite la sexualité non assouvie de Galen va faire basculer des relations familiales tendues à l'extrême.

L'argent, la cupidité et le sexe vont amener cette famille à une explosion d'une violence inouïe où la situation va échapper à tout contrôle.

Impossible de donner plus d'éléments sur l'histoire sans affadir la puissance romanesque de l'auteur.

Ce roman, dont l'écriture incroyable de Davis Vann vous emmène aux confins de la folie pure avec une précision chirurgicale et un délire inimaginable, est impossible à lâcher.

Comme avec ses deux précédents romans vous en ressortez KO .

Encore un très grand livre ! mais à lire avec un moral d'acier.
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Après les grandes étendues de l'Alaska, la neige, les pins, et l'eau omniprésente, David Vann nous entraine cette fois dans la fournaise de la Californie en pleine canicule.
Dans une ancienne plantation de noix, Galen, 22 ans, vit avec sa mère, Suzy Q. Lui rejette son enveloppe corporelle et cherche à atteindre le Nirvana par la méditation (bien qu'il soit assez obsédé sexuellement, surtout par sa cousine nymphomane de 17 ans). Elle cherche à retrouver le bonheur de son enfance idéalisée. Ils vivent presque en vase clôt dans cette immense maison, propriété de la grand-mère, placée en mouroir depuis qu'elle perd la tête. Leur quotidien est fait de petits riens. La prise du thé sous le figuier, la visite journalière à la grand-mère, les visites de la tante- Helen- et la cousine de Galen -Jennifer- qu'il appelle la mafia. Vue comme ça on pourrait penser à une famille normale. Mais qu'est-ce que la normalité familiale chez David Vann?
Tous se haïssent. Tous accusent un mal être qu'ils imputent aux autres. Personne n'est responsable des ratés de sa vie, tous sont coupables des malheurs des autres. Et dans ce terreau, David Vann fait pousser une nouvelle fleur toxique qui fera exploser le faible équilibre.

La suite par là
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Galen, 22 ans, vit seul avec sa mère, dans une promiscuité malsaine. Jour après jour, ils vont visiter sa grand-mère, qui perd la mémoire, placée en maison de retraite, puis accueillent à leur table sa tante Helen et sa cousine Jennifer, la mafia, comme il les appelle, et c'est une perpétuelle bataille de mots qui les occupe. Jennifer, 17 ans, passe son temps à l'allumer. Helen reproche à sa soeur d'être dans le déni quant à leur enfance, où elles ont connu la violence. Galen, introverti, entretenant un rapport étrange à la nourriture, lorgne du côté New Age pour donner un sens à sa vie.
Quand ils partent tous ensemble une semaine dans la cabane de vacances de la grand-mère, les ressentiments prennent encore de l'ampleur, Helen reprochant perpétuellement à sa mère de ne pas être traitée de manière égalitaire, chacun ayant envie d'avoir sa part dans le magot de Mamie.. A leur retour, les choses s'emballent entre la mère et le fils, les événements s'enchaînent de manière inexorable.
C'est noir, cru, sordide, implacable. L'auteur nous braque en pleine figure une ambiance pesante et glauque, et on reste aveuglé par la puissance d'évocation de ses mots. La construction des dialogues est parfois difficile à suivre, les pensées de Galen aussi, quand il part dans ses réflexions mystiques, mais impossible de lâcher ce roman jusqu'à son dénouement. Il aurait peut-être mérité d'être un peu plus bref, certaines errances de Galen raccourcies l'auraient rendu encore plus percutant...mais le malaise est bien là. Ma découverte de cet auteur ne s'arrêtera pas là!
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Voilà une 4ème de couverture qui, il est rare pour le souligner, ne déçoit pas par son annonce… elle aurait même pu aller plus loin encore tant l'atmosphère est insoutenable jusqu'à la dernière ligne.
Et s'il y a bien une chose qui confirme le talent de David Vann, c'est la montée en tension qu'il maitrise parfaitement.
Dans ce 3ème roman, il continue d'explorer le thème de la famille névrosée, déviante, gangrénée, où les relations ne sont jamais simples mais tumul..tueuses et fondées sur de vieilles discordes…
Cela commence par quelques situations conflictuelles qui s'enchainent suffisamment rapidement pour ne pas dégénérer. Mais on sent déjà poindre la noirceur et les points de rupture … Au fur et à mesure donc, les évènements se figent dans la durée (technique narrative impeccable et implacable !!) et les relations se détériorent comme lors de l'épisode du séjour dans une cabane.
Il convient à ce propos de relever l'importance du décor, des objets et de la nature qui contribuent au trouble : maison isolée dans un bled lui-même paumé, cabane, hangar, pelle, vieux séchoirs, chaleur étouffante...
Inutile d'aller plus loin, nous n'en sommes qu'à la moitié du roman et vous n'êtes pas au bout de vos peines et de vos surprises…
Pour moi ce roman est un véritable tour de force et témoigne d'une très grande maitrise narrative… Alors certes, il n'y a pas de page 113 pour vous déconcerter comme pour le 1er roman, mais 276 pages qui s'avalent jusqu'à la dernière, qui a déclenché chez moi ce fameux décrochement de la mâchoire et a laissé évacuer un bref : « non ?? C'est pas possible ? Comment ça ?! Il n'a pas pu… ?? »…
Je me demande jusqu'où ira cet auteur tant dans le talent que dans le sujet de ses romans.
Etant bien conscient qu'il ne plaira pas à tout le monde et que ce roman ne pourra pas être mis entre toutes les mains, je lui réserve « impurs » coup de coeur.
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Famille, je te hais. Tel pourrait être le sous-titre du troisième roman de David Vann, Impurs.
Après la claque magistrale de Sukkwhan Island, le malaise persistant de Désolations, l'auteur américain vient de publier un troisième opus sorti en mars chez Gallmeister.
Après le psychodrame familial père-fils de Sukkwhan Island, les psychodrames amoureux et familiaux de Désolations, après l'Alaska, voici la Californie et son psychodrame familial mère-fils et consorts.
Lien : https://deambulationsrennais..
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Le dernier Vann que j'ai lu était Komodo, roman pour lequel je trouvais qu'il manquait quelque chose pour cet auteur et cela m'avait frustré. Et bien avec Impurs, aucune frustration, il s'agit d'un très grand Vann.

Voilà un roman bien noir et oppressant qui tourne autour de seulement cinq personnages. D'abord, il y a la tante et la cousine jamais loin pour s'assurer de ne pas être lésées de l'argent de la Grand-Mère, puis il y a la mère qui essaye de faire en sorte que tout son petit monde mène une vie normale. Pour finir, il y a Galen, 21 ans qui vit toujours chez sa mère et qui est sacrément perché prisonnier entre ces méditations et les rancoeurs familiales.

Dès les premières pages, nous sentons bien le malaise qu'il y a dans cette famille, les relations entre tous sont malsaines, surtout celle entre Galen et sa cousine. David Vann est le maître pour rendre angoissant un roman, il nous plonge dans une Californie caniculaire et nous entraine dans la folie qui s'empare de ses personnages.

Ce roman a un peu la même forme que Sukkwan Island, à un moment tout bascule. La première partie de ce roman va mettre le lecteur sous pression, entre les échanges entre la mère et la tante, le fait que la grand-mère perde la tête et les histoires de cul entre Galen et sa cousine. Jusqu'au moment où tout bascule. Et là on se retrouve dans une sorte de huis clos entre Galen et sa mère. Cette partie nous plonge dans la démence et la folie. Qu'est-ce que c'est dur à lire, mais que c'est bien écrit.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce roman de David Vann, et bien je peux vous dire que c'est un très grand Vann, j'ai adoré.
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