Sans feu ni lieu

Un tueur trop bête et trop facile à avoir pour être vrai. Une ancienne prostituée, un ancien inspecteur, une vieille histoire dans une autre ville, irrésolue, un gardien de cimetière et nos gentils mais terribles historiens...de quoi faire une sacrée histoire. Une bonne intrigue, j'ai eu des doutes tout au long du livre. J'aime beaucoup les historiens, leur maison divisée en tranches historiques et le vieux flic en sentinelle.

Relecture de ce " vieux " Vargas sans Adambserg ou on trouve , déjà toute l'inventivité de langage et l'humour de Fred Vargas : Clément Vaquer sait bien qu'il est un imbécile. Mais tout imbécile qu'il soit, il sait aussi qu'il est tombé dans une "horrible machinerie personnellement ". Et il n'y a que la vieille Marthe, qui lui a donné toute l'éducation quand il était petit , qui pourra le sortir de là .Mais Marthe , elle ,n'est pas une imbécile , et elle aura besoin de l'aide de son ami Louis Kehlweiler et des évangélistes de la baraque pourrie pour sortir son Clément de là. Vous croiserez au fur et à mesure des pages, Nerval et son prince d'Aquitaine , un crapaud domestique appelé Buffo, la Loire à Nevers . et vous apprendrez qu'il ne faut pas espérer manger du gratin si vous êtes seuls, que vouloir ranger ses chaussures dans des boites en plastiques peut vous mener loin ,et il ne vous sera pas possible de ne pas vous attacher à ces personnages hauts en couleurs et en caractère.Du " vieux " Vargas , peut-être mais déjà du grand , très grand Vargas ! Un régal
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J'ai la sensation de me répéter au fil des chroniques, mais je vais dire à nouveau que les intrigues de Fred Vargas ne seraient rien sans sa patte, sans les originalités dont sont parsemés ses romans. Ici, il y a (entre autres) le fait que la présence de Clément agace Louis et calme Marc, inversant les choses. On rira aussi de ce que la manière de parler de Clément semble contagieuse lorsque Marthe dit «par devers toi» sans vraiment s'en rendre compte, et que, plus tard, un autre personnage, pour plaisanter, emploie une autre formule propre au jeune homme. Dans les étrangetés, on trouvera le pari entre Louis et Pourchet concernant le mulet. Je faisais partie des ignares qui ignoraient la réponse à la question que se posait Pourchet. On trouvera également des raisonnements tirés par les cheveux, mais qui, finalement, se tiennent. Je pense surtout au napperon protège-fils.
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Dans la foulée de "Un peu plus loin sur la droite" j'ai choisi cet autre volume avec les mêmes personnages.
On retrouve donc Louis-Ludwig Kehlweiler et Marc mais aussi les autres évangélistes de "Debout les morts".
C'est la vieille Marthe qui va les réveiller en cherchant à protéger et cacher un jeune homme recherché par la police. Clément est un homme simple qui a été un petit garçon à l'enfance dure mais que Marthe avait pris sous son aile et éduqué comme son propre fils.
Il est suspecté d'avoir commis des crimes sur les lieux desquels il a été repéré avec certitude. Il n'arrive pas à s'exprimer très clairement ce qui complique l'enquête pour Louis et Marc.
J'ai trouvé l'histoire extrêmement bien ficelée (comme toujours^^) et le personnage de Clément très attachant. J'ai adoré ce que sa façon de parler unique a insufflé comme fantaisie aux dialogues !!!
Une merveille d'humanité !
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Roman très agréable à lire. Bon divertissement. Il y a des passages amusants grâce aux protagonistes un peu fantasques, et s'il y a des meurtres et de la violence cela se fait heureusement sans débordements d'hémoglobine. Un livre sympathique à découvrir pour se reposer de lectures plus ardues.

Comme chaque fois Fred Vargas nous donne une bonne dose humeur, L'intrique et là, très bien écrit, très bonne histoire, sauf la fin qui me laisse sur ma faim.

Il a fallu que je dépasse les trente premières pages lues avec ennui. Et puis, je me suis laissée happer par l'histoire, l'enquête, les personnages marginaux et attachants. Je ne pouvais alors plus lâcher le livre.
Je les enviais presque de vivre dans la "maison pourrie" avec leurs codes, leurs différences et leur originalité. Hommes bourrus mais au grand coeur.
Dans ce livre, le lecteur navigue dans un monde d'hommes où les femmes sont soit des prostituées soit des objets de désir que l'on casse, violées et assassinées.
Je n'avais encore lu aucun livre de Fred Vargas. Son univers et son style sont certes particuliers mais j'ai totalement adhéré.

« Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie »
Un très bon polar avec des personnages haut en couleur et atypiques. Pas de policier mélancolique et désabusé, mais des particuliers -très particuliers- passionnés d'histoires : toutes sortes d'histoires (même rangées dans des boîtes à chaussures...) et de l'Histoire. Ils ont des manies originales (la reconstitution du silex m'interroge quand même) et possèdent aussi une passion pour un amphibien.
Le présumé coupable est également bien pensé par l'auteur, un présumé imbécile de première catégorie (mais présumé seulement), ce qui donne des dialogues réjouissants.
Cerise sur le gâteau, j'ai découvert un poème De Nerval, El Desdichado. J'adore quand un auteur lie son histoire avec le texte d'un autre, le met en exergue et l'utilise lors du récit.
Donc : des meurtres, des ciseaux, un accordéon et un idiot… Fred Vargas est excellente et nous donne à lire une histoire riche avec des personnages truculents sur un scénario enlevé.
« Quant à moi »... je me suis régalée !

L'histoire commence par l'arrivée de Clément, un jeune simplet, à la recherche de Marthe. Il se retrouve soupçonné du meurtre de deux femmes par la police. Mais c'est sans compter sur son amie Marthe qui désire cacher son protégé chez son vieil ami Louis Kehlweiler (cf Debout les morts). Est il coupable ou est ce une machination ?
Beaucoup de suspense à la Fred Vergas pour connaitre le dénouement de cette histoire.

Les Vargas se suivent mais ne se ressemblent pas... enfin si un peu quand même et c'est bien ce qui fait le bonheur du lecteur - de la lectrice - que je suis! Comme pour les précédents, une intrigue bien ficelée... on croit toujours que tout est simple et les rebondissements nous laissent une belle surprise au final sur l'identité du "meurtrier"! Les personnages - toujours avec leurs caractères, leurs qualités et leurs défauts, mais aussi leurs spécificités qui font qu'on ne peut pas s'identifier à eux - sont toujours autant attachants et surtout on prend plaisir à les retrouver d'une intrigue à l'autre et à voir leurs relations évoluer...