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3,7

sur 726 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le procès d'un ministre accusé de viol, avec alternance de chapitres consacrés à sa période d'étudiant... Si le début (la mise en place) est assez réussi, très vite on s'enlise dans un truc mou sans suspense. Une lecture vaguement ennuyeuse, à oublier rapidement...
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Un livre qui se lit rapidement voire même un peu convenu malgré la gravité du sujet. Mes attentes en terme de styles d'écriture et de profondeur de personnages ont été rapidement déçues, je crois même dès les premiers mots. C'était 400 pages assez ennuyeuses prises en otage par le titre aguicheur. Dommage!
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Ce livre m'a ennuyé du début à la fin, je n'ai rien trouvé à quoi m'accrocher durant la lecture.
Dommage
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1er roman de cette auteure que j'ai découvert... Je reste sur ma faim.
Le livre propose une intrigue simp'e et convenue, dont l'interet unique est le fait que l'intrigue se passe avec les hautes sphères politiques anglaises imaginaires.
C'est plat, ça se lit vite... Beaucoup de répétitions... de pages vides... Je n'ai ps apprécié ce livre. Même la fin ne propose rien, peu de suspens... Beaucoup de déception.
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Je voulais lire "Autopsie d'un drame" du même auteur après avoir vu le commentaire de Paula Hawkins à propos de ce livre. Cependant, je n'aime pas lire en grand format, j'ai donc décidé de d'abord lire ce livre qui était au format poche et du même auteur.
Je suis un peu déçue par ce livre qui a de vraies longueurs... L'histoire n'est pas mauvaise à mon goût mais les flashbacks ne me semblaient pas toujours avoir un intérêt particulier.
Je suis un peu restée sur ma fin, comme dans ces nouvelles séries Netflix ou la fin de la saison 1 n'est jamais vraiment la fin de l'histoire.
J'ai lu en diagonal la majeure partie de ce livre car j'avais hâte de le terminer et je dirais qu'1/4 de ce que j'ai pu lire n'apportait rien à l'énigme.
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Je lis ici des critiques élogieuses, comme la presse les lecteurs sont séduits par "Anatomie d'un scandale". Comme vous le pressentez ma critique est à contre courant. Premièrement, je n'ai ressenti aucune sympathie pour les personnages et particulièrement Kate. Elle m'a clairement agacé.
SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE LIVRE *** SPOILER **** STOP !
L'intrigue sur l'identité véritable de Kate était clairement évidente depuis le début. Ce personnage est tellement plein de clichés à l'image même du récit de ce roman. Il y a la recherche de la vérité, le bien en gros et les autres méchants qui sont en face. Cette vision caricaturale, ce manque de nuance dessert clairement le propos de l'auteure. J'ai l'impression, très subjective, elle a voulu nous faire frissonner avec le récit de deux viols. J'ai seulement haussé un sourcil.
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J'ai donc voulu en savoir plus sur Sarah Vaughan et je me suis forcé à lire « Anatomie d'un scandale » de Sarah Vaughan traduit par Alice Delarbre (2019, Préludes, 458 p.)
Très rapidement le script, du quatrième de couverture « Kate vient de se voir confier l'affaire de sa vie, celle qui accuse l'un des hommes les plus proches du pouvoir d'un terrible crime. Kate doit faire condamner James Whitehouse. Sophie adore son mari, James. Elle est prête à tout pour l'aider et préserver sa famille. Sophie doit trouver la force de continuer comme avant ».
Il n'y a pas grand-chose à rajouter si ce n'est de la sauce liant le tout pour délayer et arriver aux 450 et quelques pages.
Donc l'auteur va couper l'histoire en deux parties, en 1992 et 2016, les années d'étudiant à Oxford et la vie à Londres. Rajouter également des personnages, cinq principaux en tout. Sophie Greenaway et son mari James Whitehouse, son amie Kate Woodcroft, avocate de la plaignante. Et pour faire penchant Holly, jeune étudiante qui débarque de sa province, et Allison sa fidèle amie. A Londres, on retrouve le couple et une jeune fille au pair, ainsi que James qui est le confident de Tom Southern, devenu Premier Ministre, et quelques figurants comme Stephen, journaliste plutôt médiocre au « Chronicle » et bien entendu Olivia Lytton l'assistante parlementaire de James qui est aussi la plaignante.
Tout commence par la fin si l'on peut dire. Vendredi 20:43 h. James est en retard. A la veille d'une importante réunion dans le Surrey. Il a un chauffeur maintenant qu'il est assistant du premier ministre, et il aurait dû être là à sept heures et demi, malgré la circulation. de plus ils doivent diner avec Matt Frisk, un autre assistant. Tout s'arrête. « On doit se parler ». En effet il est accusé de viol sur son assistante Olivia, 28 ans, blonde, ambitieuse.
Les prémices du roman. Sarah Vaughan a été journaliste au « Guardian ». En 2009, elle travaillait en tant que correspondante politique lorsque les ennuis ont éclaté pour Boris Johnson alors aux Affaires Extérieures. Sa femme depuis 25 ans en a assez des relations extraconjugales de son mari et demande le divorce. Et en plus un enfant est né de cette relation avec sa consultante an arts. le type d'art n'est pas précisé., mais cette diplômée en histoire de l'art, fort ambitieuse, tout d'abord attachée de presse, puis directrice de la communication du parti conservateur, après une ascension fulgurante. C'est elle qui pousse Bo Jo a se présenter comme maire de Londres. Elle devient FLOTUS, c'est-à-dire « First Lady of The United States », un surnom réservé aux premières dames américaines, en pendant à POTUS (Président of the US) qui a fait fureur sous Trump. Un second divorce donc pour Johnson. Mais tout cela fait désordre. Et Sarah Vaughan, pour en revenir à elle, constate le lobbying excessif du pouvoir pour étouffer l'affaire. « An inverted pyramid of piffle » (une pyramide inverse de balivernes). le même processus l'avait déjà stupéfait lors du début de la guerre en Irak avec un lobbying forcené du secrétariat du 10 Downing Street pour forcer l'opinion.
C'est effectivement ce fait divers qui est à l'origine de « Anatomie d'un scandale ». ou comment bâillonner la justice pour les puissants. « Il suffit de traîner un peu dans les allées d'un tribunal pour constater à quel point une existence peut être précaire. N'importe qui peut voir son monde s'effondrer pour un faux pas : il suffit pour cela, l'espace d'un quart de seconde fatal, d'enfreindre la loi. Surtout lorsqu'on est pauvre ». Après ces prémices, le roman relève plus, à mon sens du journalisme que de la littérature. Je sais bien que l'empoisonnement d'une épouse de médecin de campagne peut donner lieu à un fort beau texte, mais c'était avant l'invention des journaux de faits divers. A l'opposé, on peut toujours aller lire Félix Fénéon « Pourtant, elle respire encore » (2018, Espaces et Signes, 80 p.) ou plus complet « Nouvelles en trois lignes » (2015, Mercure de France, 128 p.). Une paire d'échantillons. « Un enfant seul (trois ans, complet bleu) a été trouvé tout en larmes, hier soir, place de la Bastille » ou encore « Calen, détenu à la prison de Thouars, que venait de manquer la sentinelle, s'est tué en tombant sur des rochers. Il s'évadait ». Au moins, il n‘ y a pas de longueurs.
Pour en revenir au roman et aux ennuis juridiques, ils se terminent environ aux deux tiers du livre. Mais ce dernier se poursuit encore en revenant en 1992 aux années d'Oxford. On y retrouve James et Tom, qui font partie d'un club assez fermé « Les Libertins ». Ce club est calqué sur le fameux « Bullington Club », club de restauration connu pour ses débordements, provocation ostentatoire, bagarres, souleries, et destructions de bars et restaurants. « Avoir son établissement saccagé par les Libertins était un honneur à Oxford ». La bonne société anglaise, la batte de cricket dans une main, le portefeuille dans l'autre. D'ailleurs Boris Johnson a fait partie de ces « Bullers ». On pourra toujours aller voir ou lire la pièce « Posh » de Laura Wade (2010, Oberon Books Ltd, 96 p) qui traite de ce club, sous le nom de « The Riot Club ».
Pale imitation de ce qui a pu être écrit sur cette société typiquement Oxbridge, avec sa différentiation sociale fortement marquée. A la limite on pourra toujours se rabattre sur l'énorme pavé (qui pourrait être simplifié et restreint) de « le Maitre des Illusions » de Donna Tartt (1993, Plon, 708 p.), du plus douteux « Mauvais Genre » de Naomi Alderman (2011, L'Olivier, 384 p.) ou en plus subtil « le Complexe d'Eden Bellwether » de Benjamin Wood (2014, Zulma, 512 p.). Différence qui n'existe pas, ou du moins est beaucoup plus atténuée aux Etats Unis (sauf peut-être la société bostonienne, mais Boston c'est encore le Royaume Uni). « C'est pourquoi l'Amérique effraie et séduit les Britanniques, surtout l'élite britannique. Elle porte le fruit défendu de l'espoir égalitaire, et chacun, modeste ou aisé, peut secouer les branches de cet arbre. ».
Pour conclure, une citation de Georges Clemenceau : « La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique ».

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C'est l'histoire d'un procès pour viol qui touche un membre éminent du gouvernement britannique et dont les enjeux remontent au passé étudiant des protagonistes, des "gosses de riches" à Oxford qui abusent des codes et des traditions. La construction de l'énigme permet d'aller d'un personnage à l'autre, d'une période à l'autre, au fil de leurs introspections, pour mieux éclairer leur caractère et leurs motivations. Mais au final, cette fiction psychologique et judiciaire bien documentée laisse une impression de déjà-vu, sans véritable retournement. Trop lisse.
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Depuis leurs années d'études dans la prestigieuse université d'Oxford, Kate l'avocate et sa grande amie Alison, et James et Sophie, le député et sa femme, se sont perdus de vue.
Mais aujourd'hui James est accusé du viol de sa jeune attachée parlementaire et Kate défend la victime.
Anatomie d'un scandale va détailler le procès en revenant sur la vie et les relations passées de ce quatuor d'étudiants, dont les chemins différents convergent 25 années plus tard.
Alors que les dérapages et les excès sont fréquents dans le monde privilégié des étudiants de la grande bourgeoisie anglaise, les adultes qu'ils sont devenus en conservent la mémoire et parfois les traumatismes. Malgré cela, leur ambition et leur volonté de réussir, leur permettent de préserver les apparences et de continuer leur ascension.

Une histoire de réussite sociale et de pouvoir, comme seul le monde de la politique peut en générer.

Ce roman ressemble plus à un cours de droit qu'à un polar et le peu d'éléments de l'intrigue sont ressassés en boucle de façon très répétitive. Hormis les quelques éléments intéressants de départ et le sujet du consentement qui est soulevé, l'auteure nous entraîne dans un long et ennuyeux développement du fonctionnement de la justice, galvaudé et sans surprise, ponctué des états d'âme des personnages qui n'ont jamais réussi à m'intéresser.
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