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Paper Girls tome 6 sur 6

Chiang Cliff (Autre)
EAN : 9791026821809
160 pages
Urban Comics Editions (02/04/2021)
4.09/5   37 notes
Résumé :
Après avoir survécu à leur odyssée temporelle, du fond des âges au terrifiant Cleveland ultra-futuriste de 2171, les Paper Girls Mac, KJ, Tiff et Erin embarquent sans le savoir pour leur dernier voyage. Séparées à travers différentes époques, toutes devront localiser une brèche dans le continuum espace-temps qui pourrait leur permettre de rentrer chez elles, en 1988.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome est le dernier d'une histoire complète en 6 tomes ; il faut donc avoir commencé par le premier. Il comprend les épisodes 26 à 30, initialement parus en 2019, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés et encrés par Cliff Chiang et mis en couleurs par Matt Wilson.

Dans le jardin d'un pavillon à Stony Stream dans l'Ohio, Erin Tieng est agenouillée par terre, dans une belle robe blanche avec un noeud assorti dans les cheveux. Elle tient un Apple Pie dans son carton de restauration rapide, alors que l'arbre à côté lui hurle qu'il s'agit du corps du Christ. Missy Tieng, sa petite soeur, apparaît lui disant que dans le futur ces Apple Pie ne sont plus frits mais cuits. Erin lui demande comment elle connaît le futur : Missy lui indique que leur mère lui a interdit de lui en parler et s'apprête à lui tirer dessus avec un pistolet lançant un rayon. Tiffany Quilkin tire sur Missy : elle est habillée d'un beau costume blanc avec un chapeau assorti et un seul gant comme Michael Jackson. Elle indique à Erin qu'elle doit absolument faire du Moonwalk. Puis son visage fond. Erin Tieng reprend connaissance sur une pelouse devant un pavillon, entourée par trois enfants déguisés pour Halloween, accompagnés par leur père. Il lui explique qu'ils l'ont trouvé là alors qu'elle venait de s'évanouir. le jeune garçon pointe son doigt vers le ciel en déclarant qu'il n'est pas normal. Erin se souvient de l'injonction : Moonwalk !

Le vaisseau de grand-père heurte une créature en forme de pyramide triangulaire avec des tentacules. La Priorisatrice l'informe qu'ils sont quelque part dans la quatrième dimension, dans l'Interstice, ce qui n'était pas leur plan de vol. Elle ajoute que la Pliure Principale a été fermée par un groupe de 4 jeunes filles : Erin Tieng, Mac Coyle, Karina KJ et Tiffany Quilkin. Grand-Père identifie les 4 jeunes filles dont ils ont perdu la trace en 1988. La Priorisatrice remarque que l'une d'elles est habillée différemment et Grand-Père reconnaît en elle l'une de leurs descendants. Soudain un phénomène lumineux dans la salle de contrôle annonce l'arrivée imminente d'un groupe de personnes non autorisées. Grand-Père se dirige vers un coffret fermé dont il sort un revolver à balles. KJ arrive en 1958 à Stony Stream, aux côtés d'un groupe de garçons qu'elle choque en jurant. Deux policiers arrivant pour savoir ce qui a provoqué un bruit étrange, Les garçons et KJ pénètrent dans le bâtiment attenant : les presses du quotidien Cleveland Preserver. Par association d'idées, KJ demande si le journal a commencé à publier le strip Freddy Potato. le garçon indique qu'il s'agirait plutôt de Frankie Tomatah et indique que oui. Il tente quand même de dépouiller KJ de ses bottes ce qui ne lui apporte rien de bon. Sur la planète Terre, dans un futur très éloigné, Tiffany Quilkin reprend conscience et se retrouve face à un gros monstre dans un environnement désertique de terre rouge de poussiéreuse. Elle est sauvée par une femme âgée avec une canne et un pistolet à rayon, habillée d'une belle robe verte.

Le scénariste ayant fait monter le suspense en entrecroisant les fils narratifs chronologiques au travers de sauts dans le temps différents en fonction des personnages, l'attente du lecteur est très forte pour savoir comment tout ça s'agence. Il y a la question basique de savoir comment les 4 adolescentes vont se retrouver, où et surtout quand elles vont atterrir et qui en ressortira vivante. Il y a également cette guerre que se livrent 2 factions (une génération jeune contre une génération plus âgée) à travers le temps, chacune disposant de moyens différents pour s'y déplacer. Il y a le sort de plusieurs personnages secondaires comme Quanta Braunstein, Wari & Jahpo, sans oublier Chuck (Charlotte Spachefski). Effectivement, Brian K. Vaughan a bien conçu son intrique dès le départ : il a vraisemblablement réalisé un schéma sur la base d'une frise chronologique pour savoir qui est quand où, et à quel endroit chacun se croise. S'il s'y est fortement impliqué, le lecteur peut donc retracer mentalement ce schéma dans son esprit et aboutir à un déroulement clair de la ligne temporelle de chaque personnage. Bien sûr, pour que cet édifice soit cohérent, le scénariste développe sa conception du temps, ou tout du moins celle qui sous-tend ces voyages. le lecteur est plus ou moins sensible à l'analogie avec une cassette audio, mais il n'a pas besoin de consentir à suspendre plus de crédulité pour accepter l'inéluctabilité des événements du premier novembre 1988 survenus dans au début du premier tome.

Le lecteur constate avec plaisir que le temps écoulé entre le tome 5 et le tome 6 a permis de donner assez de temps au dessinateur pour qu'il réalise ces derniers épisodes dans des conditions satisfaisantes, et qu'il ne se fasse pas remplacer, comme cela arrive régulièrement dans les comics américains. Il est visible que Brian K. Vaughan a conçu de nombreuses scènes avec le résultat visuel en tête. de fait, Cliff Chiang donne à voir des situations surprenantes : la scène d'ouverture qui est un cauchemar avec Erin dans sa belle robe et Tiffany en train de danser comme Michael Jackson dans Smooth Criminal, le monstre qui apparaît devant Mac sur la terre rouge dans le futur, le caniche brodé sur la jupe de Charlotte Spachefski (inoubliable), Erin transformée en une giclée en spirale (également inoubliable), KJ en robe rose, Tiffany en Terminator, etc. Les auteurs se sont fait plaisir à créer des visuels inattendus, spectaculaires et entièrement raccord avec le récit. En outre, ils ont travaillé en étroite collaboration pour raconter l'épisode 28 sous la forme de quatre bandes parallèles par page, chacune consacrée à un personnage différent : celle du haut à Tiffany avec les rebelles, celle en dessous à Mac sur cette Terre en fin de vie, la troisième à KJ avec Jude à Stony Stream, et celle du bas à Erin avec Grand-Père.

Matt Wilson continue de donner une apparence unique aux pages, grâce à une palette de couleur soigneusement étudiées, un peu ternes et foncées pour les scènes nocturnes, plus claires et pastel pour les scènes de jour, avec quelques éléments choisis en couleurs vives. le lecteur peut y ressentir une forme de douceur et de simplicité du fait qu'il privilégie des aplats de couleurs simples, tout en remarquant qu'il fait un savant usage limité des dégradés. Il faut un peu de temps au lecteur pour bien prendre la mesure de la qualité de la narration visuelle. En effet tout semble évident et fluide. Pourtant, Cliff Chiang donne à voir des choses de nature très variées et le lecteur se projette avec la même conviction dans une salle des machines d'un journal en 1958, dans un pavillon d'une banlieue résidentielle, au milieu de la grande rue d'un minuscule village le deux août 1831, ou encore dans un vaisseau temporel attaqué par une créature en forme de pyramide. Tout du long, l'artiste sait conserver l'allure des adolescentes, sans en faire des adultes en plus petit, et faire apparaître les différences d'âge entre les adultes installés dans la vie (quadragénaires et plus) et les adultes encore en phase de recherche. Les traits de visage sont un peu simplifiés, et donc plus expressifs, et le jeu des actrices (des acteurs aussi) reste dans un registre naturaliste en dehors des phases d'action.

Arrivé au dernier tome, le lecteur retrouve avec grand plaisir ces quatre adolescentes qu'il a déjà côtoyées depuis de nombreuses pages. le récit est avant tout porté par l'intrigue, Brian K. Vaughan ayant investi des efforts conséquents pour construire une histoire de voyage temporel, à la fois originale et reposant sur une solide logique interne pour gérer les paradoxes associés. Il ne s'agit pas uniquement d'une mécanique bien huilée car les jeunes filles réagissent aux situations en fonction de leur personnalité propre, et de ce qu'elles ont appris sur elle-même au fil de ces péripéties. Brian K. Vaughan parle d'orientation sexuelle et de maladie, mais aussi d'espérances et de confrontation avec la réalité. Plusieurs d'entre elles se sont retrouvées face à elle-même plus âgée. Loin d'un discours simpliste et défaitiste sur la perte des illusions, le scénariste évoque plutôt l'inéluctabilité du temps qui passe, thème nourri par ces voyages dans le temps. Dans le même ordre d'idée, le conflit opposant les anciens aux jeunes débouche sur une résolution inattendue dans sa nature, et encore plus dans sa forme. le scénariste donne une explication aux rêves étranges faits par une héroïne ou une autre, et il sait également conserver une part de mystère avec cette étrange silhouette comme dessinée sur le flanc d'une montagne.

Les auteurs ont pris leur temps pour peaufiner la fin de leur récit, et ça se voit. Cliff Chiang a disposé du temps nécessaire pour réaliser des planches abouties, sans bâclage, ce qui se ressent à la lecture, à la fois par l'inventivité des visuels, à la fois dans la justesse de la sensibilité de la narration visuelle. Brian K. Vaughan a lui aussi consacré du temps pour assurer la rigueur des voyages dans le temps, à la fois leur principe, à la fois leur entrecroisement. Il continue de titiller la nostalgie avec quelques références culturelles bien choisies dans la fin des années 1980. Il n'oublie pas ses personnages et montre la cruauté du temps qui passe inexorablement. Les auteurs consacrent le dernier épisode à un épilogue, très touchant et dénué de sensiblerie ou de mièvrerie. Au départ cette histoire semblait avoir été conçue de toutes pièces pour un coeur de cible : tous les ingrédients pour attirer et séduire le segment féminin des adolescentes. Au final, le lecteur de tout horizon a pu apprécier une bonne histoire de voyage dans le temps, a pu éprouver de l'empathie pour les 4 héroïnes, a pu soit se replonger dans les propres bouleversements de son adolescence, soit se retrouver dans les questionnements et les émotions de personnes de son âge.
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Mon second billet issu de vieilles notes retrouvées va s'attaquer à ce dernier tome de la série Paper Girls, le tome 6, que j'ai fini en novembre 2022.

Que dire ? Déjà, quels souvenirs persistent de ce tome (voir de la série complète) quelques mois après sa lecture ? Pas grand chose honnêtement, premier mauvais signe. Pourtant j'avais lu et bien apprécié deux autres séries écrites par le même scénariste, Brian K. Vaughan, pendant l'été 2022 : une comédie romantique space opéra dans Saga ainsi que les tribulations post-apocalyptiques de Yorick dans Y : le Dernier Homme. Autant dire que j'avais quelques attentes en débutant cette série, mais je venais avec un à priori plutôt positif.

Malgré des premiers tomes qui peinaient quelque peu à décoller, la série avait repris un peu son souffle à partir du tome 3, dont j'avais d'ailleurs fait une critique plutôt positive, en arrivant à maintenir la flamme pendant le tome 4 puis 5. À la fin du tome 5 je me suis demandé comment les auteurs allaient réussir à retomber sur leurs pattes et à boucler la série.

Malheureusement le tome 6 a été une grosse déception. Ce tome c'est un peu comme un de ces films où le héros se réveille dans un lit après avoir rêvé tous les évènements que l'on vient de voir dans le film écoulé, retour à la case départ, on ressort de la salle en se disant : « Tout ça pour ça ? ».

Difficile de voir où les auteurs ont voulu en venir et quelles sont les idées qui ressortent de cette fin : on ne peut pas changer le cours du temps ? ce qui doit arriver arrivera ? les jeunes idéalistes deviendront des vieux cons ? on n'échappe pas à la mort ? J'en conviens ça ne fait pas trop rêver ...

Bref, il y avait du potentiel, des idées et certaines thématiques qui changeaient un peu de ce qu'on avait l'habitude de voir en matière de science-fiction et de voyage dans le temps et un gang de filles héroïnes badass qui auraient pu nous transporter. Mais la série a loupé le coche pour moi, et je la déconseillerai plutôt à ceux qui ont aimé Saga ou Y : le Dernier Homme.

Cette série de comics a été adaptée pour la télévision en série en 2022 sur Amazon Prime, j'irais peut-être jeter un coup d'oeil par curiosité, mais je n'en attends pas grand chose il faut l'avouer.

Je conclurais simplement par : six tomes pour cette fin, passez votre chemin !
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Venant de l'auteur de Saga, ma BD préférée, mes attentes étaient élevées. C'est la sortie de la série Paper Girls sur Prime qui m'a finalement décidé (bien que je ne l'ai pas encore écoutée).

Alors Paper Girls, c'est... Comment dire... C'est comme si la série Dark avait piqué l'esthétique de Stranger Things.

C'est une de ces histoires où tout devient de plus en plus complexe au cours de la lecture. Au point où tu te demandes si l'auteur arrivera à renouer toutes ses ficelles à la fin.

Vaughan y parvient.

L'histoire : On est en 1989. Des jeunes livreuses de journaux (il y a un féminin à "camelot"?) décident, pendant la nuit d'Halloween, de faire leur route ensemble pour éviter les gens louches en costume qui rentrent chez eux. Elles tombent sur une machine à voyager dans le temps défectueuse, et les voilà parties pour une aventure folle. Cela durera toute la nuit pour elle. Mais cela les fera parcourir l'ensemble de l'histoire de l'humanité.

Elles rencontreront leurs elles-mêmes du futur (notre présent) dans des scènes vraiment chouettes. Vaughan explore bien cette tension, des adultes qui cherchent l'approbation de leur soi de 12 ans, tout en ayant complètement oublié leurs préoccupations de l'époque.

Mais surtout, elles deviendront l'épicentre d'une guerre temporelle qui est aussi une guerre intergénérationnelle. Les vieux, d'un futur proche, qui ont inventé le voyage dans le temps, se veulent les gardiens d'une ligne temporelle stable et sans changement. Les jeunes, d'un futur éloigné, qui réclament le droit pour chaque génération de vivre une vie heureuse, croient que le temps doit être changé afin de balayer les erreurs du passé et créer un meilleur avenir pour tous.

Toutes ces thématiques sont abordées avec intelligence et sensibilité.

Vaughan est un génie. ♥
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Paper Girls, Tome 6
Brian K. Vaughan (Scénario) & Cliff Chiang (Dessin)
• Urban

J'avais lu les 3 premiers tomes il y a quelques années, et je me suis récemment relancé dans la série, avec un tome 4 m'ayant plu et un tome 5 m'ayant moins plu.
Qu'est-ce que ça donnera pour ce tome 6 ?
*Suspens intenable* (non pas du tout)

Eh bien ce tome 6 m'aura encore moins plu que le tome 5 et aura été pour moi le moins bon de la série.
Si pour moi le point fort de la série est les personnages avec un groupe d'adolescentes attachantes, le point faible est le scénario, qui peine à captiver, et c'est d'autant plus vrai pour ce dernier volume.

En effet, nous sommes sur le dernier tome, et nous cherchons des réponses à tous ces voyages temporelles, eh bin... nous ne les aurons pas vraiment... ou alors elle ne seront pas satisfaisante.
Un dernier tome que j'ai trouvé vraiment en dessous.
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Primé pour ses dessins, à juste titre, le graphisme de Paper Girls est efficace. Et le reste? Retour sur ma lecture de la saga complète après ce dernier tome.

1988, l'auteur avait 12 ans, nos paper girls aussi. Vous voyez le revival actuel des 80's/SF et imaginez l'oeuvre surfer dessus et sentez l'effet Stranger Things SF qui monte? Et bien redescendez, Vaughan a bien plus à proposer!

On voyage dans le temps, les 80's se retrouvent dans les références des protagonistes, c'est distillé dans le récit sans en être le coeur, juste ce qu'il faut. L'histoire, aussi SF soit-elle, est très ancrée dans la réalité et comporte un aspect critique de la société, toutes époques confondues. Pas de "c'était mieux avant" basique, ça peut toujours être mieux, et pire, peu importe "quand" vous êtes.

J'ai aimé qu'il ne soit pas question de multiverses, une seule ligne temporelle, un seul monde. On voyage dans le temps, mais pas géographiquement. L'oeuvre propose un regard critique de la technologie sans condamner. Des sujets de sociétés toujours actuels sont traités par le prisme des discriminations passées, c'est simple mais ça a le mérite d'être là.

L'idée? Une guerre de générations à travers le temps. Les ancêtres contre les descendants. La résolution (et pas la victoire) de ce conflit se trouve dans la période charnière de la préadolescence que représentent nos héroïnes. Ca nous renvoie aux questionnements qu'on a pu traverser à ce moment de nos vies et nous invite à nous aussi faire communiquer nos "moi" présents et passés pour avancer vers l'avenir.

Petit bémol, la saga est dynamique et riche en péripéties, mais ça manque de place pour développement des personnages. C'est cohérent puisque le récit ne court que sur quelques jours, aussi intenses soient-ils les filles ne peuvent pas vivre 10 épiphanies par tome. Elles changent, évidemment, mais on les connait à un instant T, celui où tout bascule. Je le sais, mais j'en voulais plus.

Egoïstement, je n'étais surement pas prête à les laisser à Cleveland, sans moi, en fermant le volume 6. Je ne sais pas si je regarderai la série mais les comics m'ont fait passer un très bon moment.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Minute. Vous dites que Dieu existe ? Quel genre de créateur merdique laisse crever une gosse ?
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Paper Girls - Bande-annonce officielle I Prime Video
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