Magnifique, comme d'habitude. Lisez Saga. Il ne se fait rien de mieux
(Ah, ça ne suffit pas? Je dois avoir 250 caractères? Bon...)
Après un long hiatus, le tome 10 de Saga nous projetait dans la nouvelle vie des personnages qui ont survécu au tome 9, des années plus tôt.
Ce tome 11 nous donne enfin des explications sur ce qui a pu arriver dans l'intermède. On y retrouve des personnages qui nous sont chers. Et on y découvre des petits nouveaux à qui l'on s'attache rapidement. À mon grand plaisir, les grandes intrigues géopolitiques sont aussi de retour. ♥
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Alana, Hazel et Ecuyer sont désormais coincés sur ce petit monde sans toit sans avenir. Leurs options sont aussi limités que leur pécule, pourtant Alana ne baisse pas les bras, en mère courageuse elle essaie de faire au mieux.
L'aventure intergalactique enchaîne les rebondissements sans vraiment décoller dans l'intrigue. La même fuite pour Alana a sa famille, la même traque pour l'agent Gale, les mêmes cercles de vengeance, la même guerre en toile de fond. Après cela reste une lecture divertissante avec des personnages touchants qui comportent tous leurs lots de petits défauts bien humain et leurs espérances pour une meilleure vie.
Je regrette toujours la vulgarité souvent gratuite des dialogues. Je ne vois pas franchement l'intérêt de placer des "putain" à tout bout de champ!
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Alana a trouvé un emploi précaire et un toit pour Hazel et le petit prince robot. Rien de bien extraordinaire mais une certaine mélancolie persiste. Hazel pense sans cesse à son père disparu? Quand une certaine Vitch qui vend des tas de trucs parfois magiques promet à Alana de faire renaitre son mari en échange d'un certain ingrédient, elle exulte. Mais redescend vite car Alana refuse séchement, sachant que Vitch est une escroc. Hazel décide avec le petit prince de récupérer la racine de pissenlit pour ressusciter leurs papas. Entreprise courageuse mais qui risque de révéler leurs identités cachées.
Une aventure qui suit les pérégrinations d'Alana et ses enfants. Pas grand chose de neuf, l'intrigue ne progresse pas beaucoup mais les personnages ont toujours une belle part d'humanité.
Le graphisme est toujours aussi puissant. Reste que ce second cycle fait un peu de sur place. A suivre.
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Tome 11, ça va être difficile de ne pas divulgâcher un évènement majeur.
J'adooore cette série, l'univers, les personnages, le dessin et la colo', bref c'est un régal ! Je peux le dire au tome 11 parce que j'ai pas critiquer les 10 tomes d'avant... On retrouve Hazel, sa famille, ses amis et ses ennemies (du moins ceux qui la traque !). Ce tome nous offre un rebondissement qu'on n'osait espérer, un morceau d'espoir qui avait disparut !
Je crois par contre, que la prochaine fois, je vais me refaire tout pour avoir tous les rebondissement en tête !
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Première impression : c'est beau, très beau ! Les graphismes de l'autrice sont fouillés et elle nous met quelques claques (scènes de téléportation notamment). Les couleurs, très vives, sont assez belles. Mais je trouve que leur aspect numérique gâche un peu. Il y a aussi une forme d'avant-gardisme : je reste marqué par cette représentation d'une femme qui fait un pipi nature, assez rare dans les représentations graphiques.
Deuxième impression : c'est grossier et pas facile à comprendre. En effet, la juxtaposition de la narration externe avec les dialogues s'avère compliquée à suivre et il y a trop de violence verbale, souvent gratuite. le design des personnages/objets est parfois un peu ridicule (trop avant-gardiste ?) et me sort du récit (après c'était pas facile, j'avais pas lu tous les tomes...). Les cliffhangers réguliers rajoutent un peu de piment, mais je reste sur ma faim.
Au final, cette BD n'est toujours pas ma came, je lui préfère un bon vieux Aya de Yopougon par exemple.
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Le scénario continue de mélanger une voix off, celle d'Hazel, sur un registre très intimiste et des passages qui basculent du burlesque à une violence débridée avant de glisser vers le tragique. Le récit reste imprévisible, mélangeant tous les genres pour composer un brouet qui peut paraître peu engageant de prime abord. Pourtant, il possède ce curieux goût de revenez-y quand vous y avez gouté.
Lire la critique sur le site : BDGest
C'est comme ça que font les menteurs, mon coeur. Ils gagnent ta confiance en te disant vérité sur vérité, et puis, un jour, ils te disent quelque chose que tu as vraiment très, très envie de croire... et c'est là que tu te fais avoir.
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