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Y : Le Dernier Homme (5 volumes,... tome 5 sur 5
EAN : 9782365774307
320 pages
Urban Comics Editions (28/11/2014)
4.24/5   68 notes
Résumé :
Ultime chapitre de la quête de Yorick ! Brian K. VAUGHAN et Pia GUERRA mettent un point final à l'une des séries de S-F qui a marqué l'histoire des comics et donné au label Vertigo ses plus belles pages. Yorick et l'agent 355 touchent au but ! Alors que le jeune homme s'apprête à retrouver Beth, son amour perdu, les responsables à l'origine de la disparition des hommes avancent désormais à visage découvert. La quête de Yorick sur cette Terre peuplée de femmes s'achè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Y, le dernier homme", ce sont cinq tomes comptabilisant au total un peu plus de 1500 pages de l'enfer au féminin. En tout cas pour Yorick, le dernier homme sur terre. Celui qui a survécu à ce "Fléau" qui a tué en quelques minutes tous les mammifères mâles de la terre-mère... enfin, non, il y a un autre survivant masculin : Esperluète, le petit singe capucin que Yorick avait adopté peu avant que le monde, amputé de la moitié de sa population, tombe aux mains des femmes.

Au moment de l'avènement, Yorick, à New York, est au téléphone avec sa copine qui se trouve alors en Australie. Dès qu'il a digéré le fait que lui et son singe sembleraient être les deux derniers mâles de la terre, Yorick, vingtenaire un peu empoté et féru de pop-culture, se met en route pour essayer de la retrouver... en compagnie d'une mystérieuse agente secrète bourrue et un médecin-chercheuse en génétique qui ne sourit jamais.

Commence alors un long road-trip dystopique qui s'étire sur plusieurs années, émaillé de multiples péripéties...parce que si vous croyez qu'un univers peuplé de femmes est un monde paisible...vous vous trompez de chromosome !

Non dénué d'humour, truffé d'anecdotes sexistes, soulignant avec pertinence les relations sociales entre femmes et hommes (mais aussi entre femmes), ce pageturner s'accompagne de dessins certes un peu figés, mais rehaussés par une palette de couleurs ambianceuse, dans une mise en page bien ordonnée (et les couvertures d'origine de Massimo Carnevale, précédant chaque chapitre, au moins dans cette intégrale tome 5).

L'histoire ne se soustrait pas à cette bien évidente question : ... et SI un jour le sexe faible devient par la force des circonstances, l'unique sexe fort...qu'adviendra-t-il de notre monde sociétal ?
Alors laissez-moi vous dire : il peut y avoir des derniers hommes...ou des dernières femmes... l'Homme ne changera pas : toujours confronté à et régi par ce qui le compose : l'A(nerie), D(émence), N(on-sens).


(Le tome 5 que j'ai lu, première édition d'après l'encart éditorial et datant de novembre 2014, regroupe les épisodes originaux numérotés de 49 à 60, parus en 2006 et 2007)
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Brian K. Vaughan aime surprendre son public.
Je dirais même qu'il aime les tromper, les envoyer sur de fausses pistes, leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Comme je suis maso, j'accroche. J'en redemande.

D'emblée, l'auteur désamorce le cliff qu'il avait lancé à la fin du tome précédent et qui laissait penser que son monde privé d'hommes s'annonçait comme un pire charnier que le précédent.
Certes la violence n'est pas absente, mais bon an mal an la collaboration semble l'emporter sur la compétition. Il y a bien quelques cas foncièrement fanatiques, comme la lieutenant-général du commando israélien, mais ils relèvent carrément de la psychiatrie, trop profondément traumatisés par le changement du monde.

Vaughan conclut toutes ses intrigues, et il nous réserve des surprises comme je l'ai dit. L'amour de Yorick, Beth, par exemple, que notre dernier homme recherche dans le monde entier, se dévoile. Et ça a de quoi déstabiliser notre as de l'évasion. La relation de Yorick avec sa protectrice du Culper Ring, 355 (si, c'est son nom), qui elle aussi évolue jusqu'à… pff, la scène que je ne voulais pas lire.
L'explication de ce qui a provoqué la mort de tous les hommes m'a déçu, je l'avoue. Elle fait beaucoup trop appel à un « dessein intelligent » alors que jusqu'ici la biologie et la génétique étaient à l'honneur.

Les épilogues, qui montrent comment ce monde va évoluer, sont passionnants, même si je trouve que Vaughan insiste trop sur les moments fatals de la mort des héros, qui finissent toujours par arriver à chacun d'entre nous.
Les piques humoristiques omniprésentes, qui sont le sel et le poivre des récit de l'auteur, sont toujours là. Elles rappellent que, quelle que soit la gravité de la situation, l'être humain peut trouver des raisons de rire, et partant, d'être heureux, ne serait-ce que par moments.

Après Y et Ex-Machina, que lire de Vaughan à présent ? Je vais me pencher sur la question.
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Ce tome fait suite à Stop/encore (épisodes 18 à 23). Il contient les épisodes 24 à 31 initialement parus en 2004/2005. le scénario est de Brian K. Vaughan, les dessins de Pia Guera, l'encrage de José Marzan junior, la mise en couleurs de Zylonol et les couvertures de Massimo Carnavale.

Épisodes 24 & 25 - le temps d'une nuit, Yorick Brown échappe à la compagnie de l'agent 355 et du docteur Allison Mann. Il pénètre dans une église à proximité, où il rencontre Beth, avec qui il bavarde (et plus si affinités).

Vaughan offre un petit intermède à Yorick, une sorte de respiration dans l'intrigue... au moins en apparence. En découvrant ces 2 épisodes, le lecteur constate que Vaughan continue de développer son thème principal sur les différences des rôles sociaux entre homme et femme, en particulier au sein de la religion organisée (catholique). Il entremêle plusieurs points de vue comme à son habitude. S'il ne s'agit pas d'une étude sur les dogmes ou un historique sur la constitution du clergé, il réussit à évoquer la conséquence de la disparition des hommes sur une organisation dont les sacrements sont dispensés par des hommes, à faire ressortir que l'exploitation du prochain n'est pas l'apanage des hommes (avec une référence au film The Magdalene Sisters de Peter Mullan), saupoudré d'une blague sur la différence entre cannibalisme et transsubstantiation, et d'une autre sur le rôle d'Ève dans le péché originel. Comme il lui restait encore un peu de place, il propose une nouvelle histoire pour répondre à la question " Que faisiez-vous quand tous les hommes sont morts ?", et il montre que Yorick doit faire face aux conséquences psychologiques résultant d'avoir tué une autre personne (en légitime défense). Tout ça en 2 épisodes, respect !

Le style de Pia Guera et José Marzan, est identique à celui des tomes précédents : propre sur lui, réaliste sans être photographique, un peu fade, sans être superficiel. Ils réussissent à rendre crédible l'église où se déroule la majeure partie de l'action. Les personnages sont sympathiques et normaux, avec une mention spéciale pour Beth dont la joie de vivre et l'entrain transparaît clairement sur son visage. Guera et Marzan arrivent même à faire ressortir la transgression impensable que constitue une femme en train de fumer dans un lieu public (une tour de contrôle). 5 étoiles

-
Épisodes 26 - Cet épisode est consacré à Hero Brown, la soeur de Yorick. le lecteur la revoit à 3 époques de son passé : une fois alors que Yorick devait avoir 4 ou 5 ans, puis juste avant qu'elle ne quitte le domicile familial, et enfin quelques secondes après que tous les hommes soient morts. Enfin il la suit parcourant le chemin la menant au laboratoire d'Heather et Heidi Hartle.

Cet épisode part d'un bon sentiment : étoffer la personnalité d'Hero Brown en révélant 5 moments clefs de sa vie. Ce genre d'entreprise se heurte souvent à l'artificialité d'une telle approche. La mise bout à bout de 5 moments constituent une collection de révélations qui ne s'additionnent pas pour retracer une vie. le lecteur perçoit l'empilage de moments très significatifs comme un résumé expéditif et trop elliptique d'une vie. Cela ne suffit pas à donner vie à un individu. Cela ne suffit à justifier la facilité avec laquelle Victoria a établi son emprise sur Hero. Les dessins de Guera et Marzan remplissent bien leur fonction descriptive, mais leur apparence simple ne leur permet pas d'étoffer la narration, encore moins de palier ses manquements. 2 étoiles.

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Épisodes 27 à 31 - La petite troupe a atteint San Francisco et le docteur Mann peut enfin réaliser ses analyses sur Yorick et Ampersede. Mais l'agent 355 a été rattrapée par Anna Strong et ses 2 assistantes. La ninja (Toyota) a également rattrapé Yorick. Et ce dernier commence à ressentir des symptômes inquiétants.

Avec ces épisodes, Vaughan redonne la première place à l'intrigue. Il revient entre autres sur la mystérieuse amulette récupérée par l'agent 355, une cause potentielle de la mort de tous les individus mâles, le retour de la mystérieuse ninja, les analyses du docteur Mann sur Yorick, ou encore une branche séparatiste du Culper Ring appelée Setauket Ring. le récit est rapide, Vaughan ne délaye pas et fait avancer de manière significative chacun de ces points, et d'autres encore. Il continue d'insérer plusieurs références à la culture populaire (par exemple au film Gremlins) et à insérer quelques factoïdes dont il a le secret. Coté réflexion, il réussit également à faire apparaître la force de l'engagement de l'agent 355 à servir son pays, en obéissant aux ordres qu'elle a reçu, alors même que l'ordre du monde a été bouleversé (doux euphémisme) et que ces instructions n'ont plus de sens concret dans ce monde sans individu mâle. Il insère un développement à demi convaincant sur la prostitution. D'un coté, il trouve une justification à cette pratique dans le plaisir et le réconfort que peuvent procurer des contacts physiques ; de l'autre la mise en place d'une prostitution tarifée semble incongrue dans ce contexte. Parmi les éléments un peu difficiles à accepter, il y a également la capacité très fluctuante des femmes à s'organiser pour maintenir un niveau de technologie plus ou moins élevé, en fonction des endroits où se trouve Yorick. Comment la communauté de San Francisco a réussi à maintenir son niveau de technologie (électricité comprise) ? Mystère, sans réponse. Mais c'est bien pratique du point de vue du scénario parce qu'ainsi le docteur Mann peut conduire ses analyses. Vaughan continue à pratiquer un humour discret à la fois par les réparties des personnages, mais aussi en intégrant des éléments inattendus (ici la burqa et son usage, pour un résultat gentiment provocateur, mais aussi désarmant).

Guera et Marzan poursuivent leur travail descriptif à la lisibilité immédiate et facile. Leurs pages comportent une moyenne de 4 ou 5 cases par page, c'est-à-dire un nombre peu élevé, sans en devenir minuscule. Leurs dessins collent toujours à une forme de réalisme simplifié sans en devenir enfantin, avec une augmentation des informations visuelles quand le besoin s'en fait sentir. En fonction des séquences, cette augmentation du niveau de détail peut s'appliquer aux décors (boutique d'accessoires de magie, aménagement du laboratoire du docteur Mann quand Yorick est alité, jetée de San Diego), aux personnages (public du match de basketball), aux vêtements (veste à frange d'Hero, robe de la mère maquerelle).

-
Dans ce tome, Brian K. Vaughan s'attache d'abord aux personnages avec un doigté délicat pour Yorick, avec un épisode trop rapide pour Hero, puis à la progression de l'intrigue avec le séjour à San Francisco. du fait de sa construction, ce tome fait un peu trop ressortir ce mouvement d'alternance entre les centres d'intérêts (personnages / intrigue), aux dépends d'une narration plus intégrée. La partie graphique continue à se vouloir essentiellement fonctionnelle, en restant au second plan, sans éclat, mais aussi sans incohérence, avec une grande fluidité. Les protagonistes reprennent la route dans Entre filles (épisodes 32 à 36).
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Avec les intégrales 4 & 5, je termine cette série qui m'aura fait voyager dans un monde post-apo particulier pendant un peu plus d'un an. Avec le début de la série, ces deux derniers volumes ont été mes moments préférés. Je déplore quelques "divagations" (des chapitres dédiés à des personnages tertiaires qui n'apparaissent qu'une fois et qui ne sont pas toujours utiles ou passionnants) qui détournent les lecteurs de la trame principale pas toujours pour des raisons très pertinentes. le scénario était parfois un peu confus, avec des scènes très rapides ou des dialogues qui se répètent, des ellipses temporelles qui prennent de court ou des passages qui me semblaient relever un peu (beaucoup) du fan-service érotique. Un titre pas parfait, mais qui aura proposé une vision intéressante de notre société patriarcale dont les hommes ne sont plus.
La fin nous donne l'ensemble des clés pour comprendre comment on en est arrivés là, mais j'ai été mitigée. Autant j'ai beaucoup aimé les raisons données autour de la résistance au virus d'Esperluette et Yorick, que j'ai trouvées bien pensées et logiques. Autant, sur l'origine et la diffusion de la maladie en elle-même, j'ai trouvé ça tiré par les cheveux et assez "facile". Dommage dans la mesure où les auteurs avaient quand même fait des recherches et possédaient des connaissances scientifiques.
Côté personnages, j'ai été plutôt satisfaite du traitement des personnages principaux. Les secondaires ont eu des traitements différents, certains m'ont intéressée ou amusée, d'autres m'ont laissée indifférente. Pour notre équipe de choc (Yorick, agent 355, Allison) j'ai été plutôt convaincue par l'évolution des dynamiques et des liens. Des progressions ou reculs bien amenés au fil des événements et des années que nos personnages passent ensemble. La conclusion autour des relations romantiques de Yorick m'a satisfaite, car j'ai trouvé ça sensé et cohérent (mais bon, snif, je n'en dirai pas plus, même si la tournure des événements m'a rendu triste pour Yorick). D'autres dynamiques pour certains personnages m'ont semblé plus confuses (comme celles d'Alison et sa famille), même si ça reste logique vu le nombre de personnages impliqués.
Pour ce qui est traitement de la représentation, de la diversité, je salue les auteurs pour les personnages principaux (Alison est d'origine chinoise et l'agent 355 est Afro-Américaine). On a aussi l'occasion de voyager en Australie, en Asie de l'Est et à Israël, mais on n'entend vraiment pas parler de l'Afrique, de l'Amérique du Sud ou de l'Asie du sud, alors j'ai trouvé ça dommage.
Finalement, concernant le dessin, j'ai globalement bien aimé, même si je déplore toujours les changements de dessinateurs sur des séries en cours. J'ai été frustrée de voir passer 3 styles graphiques différents (bien que ressemblants pour assurer un minimum d'homogénéité graphique), dont certains me plaisaient moins que celui de la dessinatrice originale, Pia Guerra.
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J'ai terminé de lire la série du "Dernier homme" et je me demande si ce n'est pas le volume que je préfère...
C'est en tout cas le dénouement de plusieurs des intrigues intimement mêlées et la découverte des éléments du passé des personnages qu'on ignorait encore.
Concernant le docteur Mann et les projets de clonage de son père. Mais aussi ce que Beth, la fiancée retrouvée, a vécu de son côté. Comment grandissent la fille de Yorick et le fils de l'astronaute. Ce qui poussait la chef de l'armée israélienne à affronter le dernier homme...
Bref, on voit l'évolution de cette société de femmes et la toute fin est assez surprenante dans sa version futuriste.
Mais j'ai particulièrement aimé la complicité entre Yorick et l'agent 300 qui s'est tissé au fil de leurs aventures. C'est finalement l'histoire du parcours de Yorick qui devient un humain plein de qualités, responsable et bienveillant, différent de l'adolescent attardé qu'il était au début. L'éducation d'un homme ?
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
— AAH !
— merde, quoi ?
— eux. Tu avais dit que tous les rats étaient morts il y a des années !
— c'est vrai. Mais ceux-là ont l'air jeunes.
— alors comment ...? Parce que si c'est un miracle, il est pourri.
— c'est peut-être un genre de signe ?
— de quoi ?
— j'en sais rien. Mais si la vermine est de retour, peut-être que NOUS non plus nous ne serons pas les dernières de notre espèce.
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p.189-90.
Yorick : À l'école, il y avait un môme qui s'appelait Sully. Il avait l'une de ces vilaines allergies aux arachides, le genre qui te tue sur place si tu renifles une cacahuète, tu vois ? Bref, les profs avaient installé une table spéciale pour lui, ils ont même appelé ça la "table allergie aux arachides". On ne pouvait pas s'asseoir là si on avait du beurre de cacahuète ou un truc du genre, et Sully se retrouvait toujours à manger tout seul. Chaque putain de jour.
Agent 355 : Pourquoi tu n'es pas venu avec un sandwich au jambon ? Pour rester avec ce pauvre gosse ?
Yorick : Je ne sais pas. Les lois de la jungle de la cour de récré, j'imagine. Mais ça ne m'avait jamais chiffonné avant de te rencontrer.
Agent 355 : Oh, navrée...
Yorick : Non, c'est une bonne chose. Je veux dire, avant le fléau, je n'avais jamais compris ce que c'était que d'être Sully. Et je ne savais pas qu'il existait des gens qui seraient allés s'asseoir à côté de lui, avant de te connaître.
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— Ça fait cinq ans que je n'ai pas vu Beth. C'est plus long que le temps qu'on a passé ensemble. Et si je... Tu sais, si je ne lui plaisais plus ?
— Quel est le problème ? C'est pas vraiment comme si elle avait le choix.
— Ouah. Merci docteur, combien je vous dois ?
— Tu vas te calmer, oui ? Tu es un type bien, Yorick Brown. C'était déjà rare avant le fléau. Et puis, si ça se trouve, c'est elle qui ne te plaira plus, non ? Je veux dire, regarde-moi, je suis devenue un vrai veau depuis la mort des hommes.
— Oh, arrête. T'es carrément plus canon aujourd'hui que quand je t'ai rencontrée. T'étais toute bourrue et flippante à l'époque. Ces temps-ci, tu es beaucoup plus... féminine.
— Un petit conseil. Choisis un peu mieux tes mots s'il s'avère que le cul de ta copine a grossi.
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Ma mère m'a dit un jour qu'une belle relation, ce n'est pas quand l'autre personne fait que tu te sens bien, mais quand elle te rend meilleur.
Ça colle avec la tienne?
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— Eh ben, pour un changement de cap... Avant le fléau, la Chine souffrait du plus gros déséquilibre entre les sexes au monde. 120 garçons pour 100 filles.
— À cause de la politique de l'enfant unique, c'est ça ? Les couples avortaient de leurs filles, pour être sûrs d'avoir un fils comme héritier ?
— Ce patelin était la proie de gigantesques vagues de crimes et de gros troubles sociaux... Ça arrive toujours quand il y a nettement plus d'hommes que de femmes.
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