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Invincible tome 1 sur 25

Edmond Tourriol (Traducteur) Makma (Traducteur)
EAN : 9782847898729
144 pages
Delcourt (01/08/2005)
3.79/5   84 notes
Résumé :
Mark Grayson est un ado comme tous ceux de son âge... ou presque. Il va au lycée, adore les filles sans vraiment bien les comprendre et passe le plus clair de son temps avec ses potes. Finalement, la seule différence entre lui et les autres tient au fait que son père est le super-héros le plus puissant de tous les temps... Trois fois rien, quoi ! Et pour corser le tout, Mark semble avoir hérité des mêmes pouvoirs que papa. C'est à ce moment-là que les ennuis commenc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Invincible ! Tout jeune super-héros qui découvre ses super-pouvoirs, Mark Grayson est le fils du plus grand super-héros de la Terre, la routine finalement, entre son lycée et ses déboires d'adolescent.

Invincible est un adolescent comme les autres, à part qu'il a donc une ascendance super-héroïque et cela va lui changer la vie quand ses pouvoirs vont s'affirmer. C'est ainsi sa jeunesse, ses débuts et son entraînement que nous suivons dans cette série. Avec ce Mark Grayson, Robert Kirkman tente clairement de créer son Spider-Man personnel. D'un très grand détachement, il veut insuffler du fun et du décontracté dans sa série, ce qui laisse de temps à autre un goût amer sur la gravité de certaines scènes pourtant sans conséquences psychologiques pour les personnages. Sans trop en dévoiler, son scénario se veut plutôt linéaire avec une menace par arc narratif de quelques épisodes (souvent six, chez Robert Kirkman) et un développement en arrière-plan de l'esprit de la série. Delcourt regroupe, comme souvent dans sa collection Contrebande, les six premiers épisodes de la série dans ce tome. le sixième sert surtout à annoncer le plus mystérieusement possible des menaces à venir : dans cet opus, cela tient de transition avec le deuxième tome, mais en version originale, ce devait être un épisode bien vide à lire le mois où il est sorti.
Du point de vue graphique, les dessins de Cory Walker sont plutôt proches de ceux de Travel Foreman pour la série Animal Man, en plus brouillons peut-être, mais davantage en mouvement. Dès le début, nous sommes susceptibles de se dire que l'ensemble est très simple, mais cela finit par devenir agréable au bout de quelques pages et son trait s'exprime surtout sur les coups d'éclat des super-héros. Malheureusement, le graphisme fait avant tout écho aux blagues sales, voire potaches (surtout dans le contexte d'un lycée américain des plus basiques) sur lesquelles s'appuie parfois le scénario. Robert Kirkman se fait crânement plaisir, tout comme il multiplie des références à la fois à ses propres séries et à de grands super-héros classiques (beaucoup de références à Superman notamment).
L'ensemble de ce volume est aussi une vaste introduction au monde même d'Invincible. Avec l'Équipe J et les Gardiens du Globe, la série possède déjà un arrière-plan très dense ouvrant de grandes perspectives, peut-être même trop car l'histoire se lit d'une traite en survolant un grand nombre de personnages sûrement bâclés, pour le moment. La construction façon « série télévisée des années 1990 », avec une scène introductive et un long retour dans le passé pour comprendre comment nous en sommes arrivés à cette fameuse scène, est vraiment inutile au possible et elle minimise franchement l'acquisition et la compréhension progressive des pouvoirs de Mark Grayson ; heureusement, les contrastes quotidiens entre propos anodins et vie super-héroïque font sens et font mouche, mais ne seront sûrement pas marrants très longtemps en restant à ce niveau. Finalement, le personnage le plus réussi n'est ni le héros qui se démarque surtout par sa jeunesse et tous les défauts qui vont avec, ni son père qui brille surtout par son absence et son côté bad-ass tranquille, ni même sa potentielle future petite copine qui n'est pas des plus crédibles, mais bien sa mère qui garde son autorité sur les deux super-héros de sa vie, même sans avoir aucune de leurs capacités surhumaines. La plupart des situations humoristiques efficaces sont alors celles qui la mettent en scène.

Ces Affaires de famille du super-héros en devenir Invincible sont très sympathiques, mais devront prendre un peu plus d'épaisseur et quitter cette forme de survol des problèmes super-héroïques pour remporter mon adhésion sur le long terme.

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Ce tome est le premier d'une série qui compte 144 épisodes parus de 2003 à 2018. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2003, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Cory Walker, avec une mise en couleurs réalisée par Bill Crabtree.

Le superhéros Invincible (Mark Grayson) vole au-dessus de l'Antarctique avec des ses bras un individu qui a une bombe greffée sur le torse, dont le compte à rebours indique qu'elle va exploser dans 13 secondes. Invincible s'arrête en vol stationnaire et projette l'individu au loin. Il explose dans le ciel et la force du souffle projette Invincible dans la neige. Celle-ci amortit sa chute et il se relève indemne, tout en se disant s'il continue comme ça il va finir par faire une crise cardiaque. 4 mois auparavant, Deborah Grayson tambourinait sur la porte des toilettes de la maison des Grayson en intimant à son fils d'en sortir, au risque d'une crise cardiaque. Il indique qu'il était en train de lire un comics, et qu'il sort tout de suite, ce qu'il fait. Il va prendre son petit-déjeuner à la cuisine et demande à sa mère où se trouve son père. À la télé, les infos parlent d'un combat entre un monstre semblable à un dragon et Omini-Man. Mark indique qu'il sait maintenant où se trouve son père, et sa mère observe qu'elle n'est jamais allée à Taiwan.

À la fin de la journée de cours au lycée Reginald Vel Johnson High School, Mark Grayson décline la proposition de William Cockwell de sortir le soir. En effet il doit travailler à l'établissement de restauration rapide Burger Mart. Pendant son service, il sort jeter les poubelles et lance le sac d'ordures vers le haut du caisson : le sac part à plusieurs centaines de mètres au loin. Enfin ! se dit Mark. le soir, au repas, sa mère lui demande comment s'est passée sa journée, mais son père arrive à table en coup de vent et commence à raconter sa propre journée. Finalement, Mark peut leur dire que ses superpouvoirs sont arrivés. le soir-même, il sort de sa chambre par la fenêtre, sur le toit de la véranda. Il se lance dans le vide, et effectivement, il se met à voler de manière autonome. le lendemain, il intervient pour arrêter 2 cambrioleurs de banque aidés par Titan (un supercriminel). Il est habillé d'un pantalon de survêtement, d'un sweater rouge, avec un foulard et des lunettes lui masquant une partie du visage. Son père arrive en civil, après la bataille. Il décide de l'emmener voir Arthur Rosebaum (Art), le tailleur fabriquant les costumes de superhéros.

Le premier épisode de la série Invincible est sorti avant le premier épisode de la série The Walking Dead qui n'a pas été un succès dès le départ. Depuis, Robert Kirkman est devenu un scénariste mondialement connu dont les créations ont connu un succès planétaire. La série Invincible fait partie de ces réussites puisqu'elle a duré 15 ans et a été traduite en de nombreuses langues. Avec elle, Kirkman se lance dans le genre surreprésenté aux États-Unis : celui des superhéros. Il faut une grande confiance en soi (et un peu d'inconscience) pour avoir la conviction de pouvoir créer un nouveau superhéros ex nihilo qui puisse percer et s'imposer dans un marché saturé et avec 2 éditeurs dominants (DC & Marvel) et leurs produits installés depuis plusieurs décennies. En outre, il faut réussir à proposer un produit qui sort de l'ordinaire, tout en respectant les conventions du genre. En découvrant la série, après sa fin, le lecteur sait que Robert Kirkman & Cory Walker ont réussi ce pari, et il regarde donc aussi comment ils s'y sont pris. Ils commencent avec une séquence introductive de 3 pages montrant Invincible en action : le lecteur peut ainsi tout de suite voir ce nouveau superhéros, mais il n'apprend rien sur lui. Puis le récit revient en arrière : le jour où Mark Grayson a découvert qu'il a des superpouvoirs, un peu comme un adolescent découvrant les signes de la puberté.

Effectivement, Robert Kirkman met en scène les conventions attendues : la découverte des superpouvoirs, le plaisir immédiat et sans équivalent du vol autonome, le costume du superhéros, le choix du nom de superhéros, l'utilisation de la superforce contre le gros relou du lycée, les supercriminels, etc. Effectivement Cory Walker dessine en utilisant lui aussi les conventions des comics de superhéros, sur le plan graphique. Omni-Man, Invincible, Atom Eve ont des costumes moulants, avec une belle musculature pour les hommes, et les jambes à l'air d'Eve pour mieux les mettre en valeur. Les criminels se font taper dessus à gros coups de poing. Les personnages sont dessinés de manière simplifiée pour faciliter la rapidité de la lecture et pour tenir le rythme de production. de ce point de vue, le lecteur retrouve également les trucs et astuces pour dessiner plus vite : ne pas représenter les décors dans les fonds de case pendant les combats ou les discussions, utiliser régulièrement les gros plans et même les très gros plans sur les visages, diminuer le nombre de cases par page pour descendre régulièrement à 3 cases, utiliser des cases de la largeur de la page avec uniquement un visage de dessiné d'un côté ou au centre.

Le lecteur ne se formalise pas outre mesure de ces méthodes utilisées de manière quasi systématiques dans les comics de superhéros, d'autant que cela aboutit à une lecture facile et rapide, divertissante avec un investissement minimum. Dès la page 4, le lecteur remarque l'humour un peu basique de Kirkman, avec Mark assis sur les toilettes et sa mère sous-entendant qu'il se livre à une autre forme d'activité solitaire. Il retrouve cette même fibre d'humour lorsque Mark découvre ses pouvoirs en manipulant un sac d'ordures, ou quand il doit se changer dans l'abri poubelle du lycée. Les dessins étant très propres sur eux, et les couleurs claires et lumineuses, il n'y a pas de connotation graveleuse ou dégradante, la narration visuelle se situant plus vers le domaine de l'enfance émerveillée que de l'adulte cynique. le lecteur commence à se rendre compte de la différence d'avec l'ordinaire des superhéros adolescents quand Mark annonce l'arrivée de ses superpouvoirs à table. Il n'y aura donc pas de jeu de cache-cache avec ses parents, pas de culpabilité à l'idée de leur mentir… et même pas d'angoisse de les mettre en danger vu que son père est aussi un superhéros. En prenant un peu de recul, le lecteur voit que le I de Invincible vient même compléter l'espace négatif du O de Omni-Man. Avec encore un peu plus de recul, il prend conscience que Robert Kirkman a choisi un nom de superhéros qui reprend le I de Image Comics et que Cory Walker a fait en sorte que la barre jaune sur le torse d'Invincible soit complétée par un point formé par l'encolure du costume, Invincible devenant ainsi la mascotte officieuse aux couleurs de l'éditeur.

Il est possible que le lecteur ait été attiré par cette série de superhéros avec en tête l'attente d'une série facile à lire, directe et efficace. Effectivement, ça a l'air d'être l'objectif des auteurs. Mark Grayson a besoin d'un costume : son père l'emmène voir un tailleur spécialisé dans les costumes de superhéros. Il a besoin d'un nom de superhéros : une discussion avec le proviseur lui fournit le mot parfait. Il serait plus simple qu'il ait des amis de son âge avec des superpouvoirs : une autre élève du lycée est une superhéroïne. Ses parents sont plus que compréhensifs : son père lui met le pied à l'étrier tout en lui faisant confiance, sa mère vit déjà avec un superhéros. En fait, Mark savait déjà que son corps acquerrait des superpouvoirs pendant son adolescence. Les dessins montrent bien cette facilité. Il suffit que Mark se jette depuis le toit pour qu'il vole sans effort. Il lui suffit de 2 coups de poing pour mettre à terre son premier supercriminel. Les plans de prise de vue sont simples, sans chercher à épater, et très parlants : en 4 cases, l'artiste sait montrer l'effort d'Invincible pour voler aussi vite que Omni-Man et le fait que celui-ci le sème quand même. Les visages sont expressifs, et le lecteur lit facilement l'état d'esprit de chaque personnage. Les dessins restent dans un registre tout public, sans s'attarder sur les blessures. Lorsque la bombe humaine explose en page 3, son cadavre n'est pas montré. Il faut attendre l'épisode 2 pour voir une goutte de sang quand Mark envoie un coup de poing bien senti dans le visage du supercriminel Mauler. Les dessins ne sont pas inoffensifs, mais ils ne se complaisent pas dans la violence graphique.

Le lecteur apprécie également l'affection que se portent les personnages. Il est visible que les parents de Mark l'aiment et sont attentifs à lui, sans pour autant l'étouffer de leurs attentions. le lecteur sourit en voyant comment Deborah Grayson s'accommode des horaires très irréguliers de son mari du fait de son occupation de superhéros. Il ressent son inquiétude quand son mari est absent plusieurs jours durant. La relation entre Mark Grayson et Samantha Eve Wilkins est simple et sans ambiguïté. Les supercriminels ont des motivations classiques, sans être des monstres sadiques. L'histoire réserve plusieurs surprises dont les origines de Nolan Grayson, le père de Mark. Il y a d'autres moments humoristiques qui ne reposent pas sur les toilettes. le lecteur ressent pleinement le fait que les bases ainsi posées dans ces premiers épisodes contiennent la promesse de nombreuses aventures à venir. La narration visuelle remplit son office, sans fioriture, avec un niveau professionnel satisfaisant. 5 étoiles pour un démarrage très agréable, dans lequel le lecteur retrouve le plaisir qu'il associe à une histoire de superhéros sans prétention, mais pas sans originalité, une variation sympathique dans un genre pourtant surexploité.
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Avec Invincible, Robert Kirkman a lancé une nouvelle série et comme dans Walking Dead cela demande un petit temps d'adaptation. Ici tout nous est inconnu. On est dans un monde de Super-héros mais pas chez DC comics ou Marvel.

Pas évident de se faire un trou au milieu des géants, et pourtant Kirkman y parvient très facilement en nous présentant un adolescent qui découvre ses pouvoirs. Comme son père, il devient rapidement un super-héros. Un léger humour juste bien dosé permet de parcourir ce tome sans aucune difficulté et même si l'intrigue n'est pas palpitante, la lecture est claire, la découpe des cases parfaite et on s'attache rapidement à cette famille ou le père et le fils sauvent le monde dix fois par jour et la pauvre mère doit composer avec ça.

De nombreux clins d'oeil aux super-héros existant sont disséminés tout au long du tome et l'on voit bien que Kirkman rend hommage aux univers déjà existants et qu'en aucun cas il ne copie qui que se soit.

J'en saurais plus après avoir lu le deuxième tome, mais il est possible que si une grosse intrigue se met en place, que l'on tienne là, une série palpitante.

Affaire à suivre dans le tome 2.
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La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N11 sur "Invincible T.1 à 5" de @RobertKirkman et Cory Walker chez @DelcourtBD

Synopsis :

"Mark Grayson est un ado comme tous ceux de son âge, ou presque. Il va au lycée, adore les filles et passe le plus clair de son temps avec ses potes. La seule différence entre lui et les autres tient au fait que son père est le plus puissant des super-héros, et qu'il semble avoir hérité de ses pouvoirs !"

Scénario : Robert Kirkman ;
Dessins : Cory Walker ;
Éditeur : Delcourt ;
Prix : 1.99 € / tome en numérique (durant le Black Friday) ;

Ayant pratiquement fini la série phare de Monsieur Robert Kirkman, qui n'est plus à présenter, je parle bien sûr de "The Walking Dead" (il me reste, le tome "épilogue" à lire), j'ai sauté sur l'occasion du #BlackFriday chez Iznéo, pour me procurer les 5 premiers tomes du premier bébé de RK : "Invincible". Elle me faisait, en effet, de l'oeil depuis un certain temps, je dirais même plus, un certain nombre d'années.

Je me suis donc lancé corps et âme dans les aventures de Mark Grayson (je viens de me rendre compte à l'instant où j'ai écrit son nom, qu'il portait le même que celui du premier Robin : Dick Grayson, encore un superbe hommage), jeune lycéen, qui se découvre des super-pouvoirs comme son père. Eh, oui, il est à moitié humain et à moitié viltrumite (ressemble fort à Superman, mais sans faiblesse) et va devoir gérer cette révélation. Sa vie étant déjà assez compliquée comme ça, avec les études, l'adolescence, les premières relations, notre héros n'avait donc pas besoin de ça en plus. D'autant plus, avec les futurs événements dramatiques qui surgiront dès le tome 2. Mais je ne vous en dis pas plus.

Cette série est donc encore une énorme réussite de la part de Robert Kirkman, car les différents hommages aux plus grands super-héros présents dès les premières lignes, l'histoire angoissante et les personnages charismatiques posent des bases solides d'une trame scénaristique, qui ne peut que se bonifier de tome en tome. Et c'est exactement ce qui se passe ici. L'histoire prend de l'ampleur et des chemins de traverse et les personnages évoluent à chaque tome, offrant une expérience de lecture excellente pour chaque lecteur qui tentera l'aventure. L'ambiance graphique, représentative de l'univers de Delcourt, donc déjà connue, embellie avec brio l'univers tout droit sortie du cerveau de RK. Ce qui est également plaisant est le fait que Delcourt cherche à poser sa propre #DreamTeam de Super-Héros, qui pourront s'unifier pour faire face aux plus terribles dangers, encore un hommage cette fois-ci à la Justice League. En effet, on peut y croiser, "Brit", par exemple, un autre héros du bestiaire Delcourtien. Bliss Edition l'a également fait avec brio et Delcourt réussi aussi son examen, avec sa petite touche personnelle : un humour assez décalé. C'est donc une très bonne série que nous propose Robert Kirkman, qui gagne à être connu et qui mérite le même succès que "The Walking Dead" et j'espère qu'un jour une série télé dessus, verra le jour. Peut-être le prochain projet de Kirkman à la télé ? Hope et See. Très bonne idée cadeau pour Noël, dont j'ai hâte de découvrir la suite.

Note T.1 à 5 : 5/5.
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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J'ai découvert Invincible à travers la série d'animation 2021 plutôt cool et qui rafraîchissait légèrement le genre Super héroïque.
Du coup je me suis attelé à la lecture des 25 tomes que compte la série. Je vais faire une seule critique pour l'ensemble des 25 tomes, sinon on ne va pas s'en sortir.

L'histoire possède de nombreuses facettes originales, on a comme l'impression que Robert Kirkman a voulu dépoussiérer le genre, notamment à travers certains personnages qui ne sont pas tout à fait ceux qu'on pourrait penser au début.
Egalement, l'ambiguïté de nombreux personnages (Cecil par exemple), ou à travers des super-méchants pas vraiment très méchants (les frères Mauler, La ligue des lézards...) est sympa.

Assez vite on se retrouve embarqué dans des histoires qui dépassent la simple sphère planétaire, et rapidement ça part dans tous les sens.
Du coup Invincible tombe dans à peu près tous les travers du genre, alors que les auteurs s'en moquaient gentiment au départ...

Attention, je spoile l'ensemble des 25 tomes ci-après :


Au final, c'est une histoire qui démarre plutôt sur les chapeaux de roues, assez divertissante au début, avant de s'enliser dans tous les travers du genre, avec des intrigues farfelues, des personnages qui n'ont pas tous de raison d'être, et un Invincible qu'on voudrait nous décrire en train d'évoluer tout au long de la saga, alors que, globalement, il reste toujours pareil, à 2-3 truc près. Et surtout, il ne se défait pas souvent de sa combi moulante de super-héros.
Dommage, j'aurais espéré une histoire plus corrosive, ou plus critique du genre. Ca reste sympathique quand même. A lire si vous tombez dessus. Ne vous ruinez pas pour lire ça par contre...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Je crois que ça y est, j’ai des super-pouvoirs.
- C’est très bien. Passe-moi les patates, veux-tu ?

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- Papa vient d’être aspiré dans un portail. Je ne crois pas qu’il sera là, ce soir. Des extraterrestres qu’on venait de repousser…mais, ça ira.
- …Bon, ça nous fera plus à manger.
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J’essaierai de prendre un jour, ce week-end, pour lui écrire un livre. Je dois bien avoir un ou deux claviers d’avance.

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JE TRAVAILLE POUR LA COALITION DES PLANÈTES.
CHAQUE PLANÈTE DE LA COALITION CHOISIT UN CHANMPION.
QUELQuUN DONT LE SEUL BUT EST DE DÉFENDRE LA PLANÈTE CONTRE DES MENACES ORBITALES MINEURES Ou QuE SAIS-JE... LA ROUTINE, QUOI.
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A des millions de miles d’ici, dans l’espace, se trouve la planète Viltrium, une oasis bleue unique au sein d’un système semblable au nôtre.
Je suis né là-bas.
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