AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3

sur 34 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vous ignorez ce qu'est le lait de tigre ? Et bien c'est simple, il s'agit d'un cocktail composé d'un « peu de lait […], de beaucoup de jus de fruit de la passion et d'une bonne dose de Mariacron », une marque de brandy allemand bon marché. Enfin, ça c'est la version concoctée par Nini et Jameelah qui, à quatorze ans, se considèrent comme des femmes, boivent et fument en cachette à l'école et enfilent leurs bas résilles pour aller racoler le soir sur la Kurfürstenstrabe...

Pour ces deux adolescentes élevées dans les cités berlinoises, au milieu des tours de béton et d'un terrain de jeux sordide, par des parents souvent absents, c'est enfin les vacances d'été. Deux mois de liberté qui sonnent le temps des excès, des expériences en tout genre et de l'apprentissage de l'amour pour ses deux amies d'enfance, malgré la menace d'expulsion en Irak qui pèse au-dessus de Jameelah et de sa mère… Comme toutes les adolescentes de leur âge, elles s'imaginent que leur amitié est invincible, jusqu'à cette terrible nuit qui va venir piétiner leurs rêves d'enfant et leur innocence…


Roman de la jeunesse allemande, « Lait de tigre » cristallise tout le mal être d'une génération en manque de repères, de rêves et d'espoirs. Une génération de laissés-pour-compte, issue des classes les plus pauvres de la société, qui a grandi dans un climat où règnent bien souvent la violence, l'alcool et la drogue et qui ne croit plus en l'égalité des hommes. A travers le portrait de Nini et de Jameelah, Stefanie de Velasco nous plonge au coeur de cette jeunesse borderline, livrée à elle-même, qui ne connait que ses propres lois et tente malgré tout de trouver sa place.

L'amitié entre les deux jeunes filles est au centre du roman et illumine l'histoire par son intensité. Leur relation est passionnée, exclusive et sincère, faite d'admiration, d'attentes, mais aussi de déchirements. Des sentiments exaltés, comme seuls peuvent l'être les premiers émois adolescents. A travers ces deux portraits hauts en couleurs, l'auteur dresse un tableau vivace et fracassant de la jeunesse allemande.

Néanmoins, malgré cette luminosité du texte et le rythme enlevé du roman, entrecoupé de nombreux dialogues, je dois dire que j'ai été plutôt déçue par ma lecture… En dépit des rebondissements, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose, que les personnages étaient un peu creux et les situations trop improbables… Je n'ai pas réussi à m'attacher aux deux adolescentes, même s'il m'est arrivé d'être touchée par leurs sursauts de candeur et de naïveté, malgré une attitude qui se veut adulte. L'auteur aborde de nombreux thèmes, tels que l'exclusion, l'immigration, la mixité, l'alcool, la drogue, la prison, mais effleure chaque sujet et semble toujours rester en surface. Il m'a manqué davantage de profondeur pour être vraiment touchée…


Je tiens tout de même à remercier vivement Babelio et les éditions Belfond pour ce partenariat !

Challenge Variétés : Un livre traduit d'une autre langue
Commenter  J’apprécie          390
Roman recu dans le cadre de masse critique et offert par les éditions Belfond. C'est un roman initiatique comme tant d'autres qui a des défauts et des qualités, avant d'y aller plus en avant, juste une précision, pour les héros du livre je suis un vieux con (hihi).

Commençons par le moins, oui j'assume d'être un vieux con.

Ce sont des ados avec tous les clichés que cela implique, les parents sont cons, l'école c'est de la merde, un majeur est en apprentissage alors il peut acheter de l'alcool, les filles sont amoureuses, elles me font peur, car elles se barrent de la maison pour aller faire le trottoir. le style n'est pas la qualité première de ce premier roman est ressemble à beaucoup de coup de gueule de cette génération.
Du coup c'est comme lire un livre contre le racisme, un livre écrit par un amoureux du foot, un livre sur les champignons, sur la peinture etc etc

D'autres auteurs jeunes m'avaient plus impressionnés, je pense notamment à Phil Klay, Tristan Egolf et plus proche de ce bouquin Ismir Prcic.

et pourtant

IL y a du positif, ici on parle de cultures mêlées, bien plus sombre et torturé que chez Zadie Smith, à Berlin, y a aussi la zone, le plein emploi c'est du pipeau, y a donc de gamines qui ont des histoires de gamines, elles aiment, elles détestent, pour des raisons diverses, elles n'ont que des hybrides parentales, soit ils sont morts ou absents, mais ils ne sont pas là, l'enseignante débite des cours et part en vacances tandis que la gosses restent livrés à eux-mêmes, et ca boit, ca fume, ça se prostitue (2 fois) pour le fun.

Même si c'est inégal, je trouve, c'est quand même au-dessus de certaines daubes qui sortent régulièrement.

On est plus dans kids de Larry Clark que dans American pie, plus dans No Fun que dans une production Walt Disney.

C'est sale et poisseux comme un album des Ramones, c'est le portrait d'une certaine jeunesse berlinoise qui a de belles valeurs : l'amitié,l'entraide, la compassion, l'empathie mais qui ne se prend que des modèles abscons et dépassés (à leurs yeux ?) dans la gueule.

Et puis il y a toujours cette injustice, là nous sommes loin des standards du genre, quelqu'un stresse car peut-être il va se faire virer d'Allemagne, la cour de récré s'est agrandie, elle est à l'échelle d'un pays voire du monde.

Gardez cette rage, putain ca fait envie.

Ado est une très belle insulte.

Commenter  J’apprécie          110
Nini et Jameelah, 14 ans, sont liées par une forte amitié. Elles vivent dans un quartier sordide de Berlin. Les jours défilent avec des tracas bien ciblés : Nini s'englue dans une famille recomposée où la mère, dépressive, ne joue plus son rôle et la famille de Jameelah risque d'être renvoyée en Irak. Les deux amies sont obnubilées par le sexe et trouvent dans l'alcool un petit plaisir quotidien. Cette existence cahoteuse va être troublée par un crime d'honneur qui touche leur groupe d'amis et qui, par un concours de circonstance, concernera particulièrement les deux jeunes filles.

Lait de tigre se veut rebelle, témoin d'une génération en quête d'identité, dixit la quatrième de couverture. Personnellement, je l'ai trouvé un peu pâle, plus « laiteux » que « félin ».
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ils manquent un peu de nuances. L'histoire n'est pas très originale et je n'y ai pas trouvé quelque chose de particulier qui permet de parler de « révélation littéraire » comme promis sur la jaquette.
Si je n'avais pas eu en mémoire le superbe « D'acier » de Silvia Avallone, peut-être que j'aurais apprécié plus pleinement ce roman. Hélas, il ne tient pas la comparaison. L'histoire est moins aboutie, l'écriture moins ciselée et il ne dégage pas la même puissance.

Néanmoins, portée par les nombreux dialogues, je l'ai lu avec un certain plaisir et il n'a pas traîné dans mes mains. L'auteur a évité le piège d'en faire trop, ce n'est pas sordide, ni exagéré. La trame, simple, permet de le lire avec facilité. Un roman plaisant donc, mais pas un coup de coeur.

Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour m'avoir offert ce livre dans le cadre de « Masse critique ».

Commenter  J’apprécie          100
Nini et Jameelah sont des amies inséparables depuis leur plus tendre enfance et n'ont pas grandi dans le coton. Depuis que le père de Nini est parti, il y a des années, sa mère passe le plus clair de son temps à dormir sur le canapé et ne se préoccupe pas beaucoup de sa fille. Jameelah est une réfugiée irakienne dont le père et le frère ont été tués pendant la guerre. Bien que sa mère soit plus attentive, ça ne l'empêche pas de faire des conneries.
C'est le début de l'été, les deux filles en profitent pour se livrer à leurs activités favorites: flâner et chaparder, tout en sirotant leur fameux lait de tigre. Ce cocktail si doux, si sucré est pour elles une potion qui les grise mais aussi leur donne du courage, qui les rend invincibles.
Car du courage elles en ont besoin quand elles s'assoient sur le tableau électrique de la Kurfürstenstraße pour devenir Stella Stardus et Sophia Saturna. Elle racolent le mâle solitaire pour se préparer à la première fois, pour plus tard, pour la vraie vie. Elles veulent savoir comment ça se passe et accessoirement gagner un peu d'argent. Totalement inconscientes des dangers qu'elles encourent, elles ne veulent pas attendre pour grandir. Jusqu'au jour où elles seront les témoins d'un drame qui va changer leur vie à jamais. Et ce qu'elles ont vu, aucune quantité de lait de tigre ne pourra en atténuer l'horreur. La gravité de la situation les obligera à faire face à des choix difficiles qui les les propulseront brutalement dans la douloureuse réalité du monde des adultes qui les attend. Plus question de jouer et faire semblant...

Lait de tigre n'est pas un roman pour le lecteur prude, non, le livre de Stefanie ( Nini ? ) de Velasco est une excursion dans la jungle urbaine de Berlin où les deux gamines avec leurs façons aguichantes peuvent mettre mal à l'aise.
L'auteure a beaucoup de tendresse pour Nini et Jameelah sur lesquelles elle pose un regard dénué de tout jugement. Et c'est vrai qu'elles sont terriblement attachantes, si innocentes malgré leur comportement, un mélange subtil de naïveté et de provocation.
Curieusement ce roman sur fond d'alcool, de drogue, de prostitution et de crime ne tombe jamais dans le sordide. Il est à la fois drôle, choquant et tragique. Son écriture percutante et le langage direct et cru sont le reflet de la réalité d'une certaine jeunesse que l'on ne connaît pas forcement, celle des cités que se soit en Allemagne ou partout ailleurs en Europe.
Stefanie Velasco a dédié son livre "pour les filles" et j'espère qu'elles seront nombreuses, quelque soit leur âge, à apprécier ce roman car il le mérite.
Pour moi Lait de tigre a été une réelle bonne surprise et je remercie les éditions Belfond de me l'avoir envoyé à l'occasion d'une opération masse critique
Commenter  J’apprécie          100
"Lait de tigre" est une plutôt bonne découverte ! Merci à Babelio et aux éditions Belfond (que j'aime beaucoup cela dit en passant...) pour cette Masse critique !
L'histoire de cette jeunesse désoeuvrée et complètement perdue est vraiment très prenante, ces jeunes filles testent sans arrêt les limites qui leurs sont imposées à leurs risques et périls. C'est aussi une très belle histoire d'amitié entre ces adolescentes d'origines différentes, mais chacune avec un passé lourd à porter... Ce qui explique surement leur bravoure (voire carrément leur l'inconscience) par certain moment.
"Lait de tigre" nous fait également voir Berlin autrement, on y découvre l'envers du décor, ces quartiers en périphéries de la capitale que les touristes ne voient pas ... Ces quartiers où se mêle une population mixte qui cherche à leur manière à s'intégrer.
On sent que l'auteur sait de quoi elle parle et on ne peut s'empêcher de se demander si par hasard elle ne s''est pas inspirée d'éléments de sa propre jeunesse ?

J'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur à certains passages. Cette énumération de marques m'a parfois gênée en tant que lectrice. Après je comprend (enfin je pense) où veut en venir Stefanie de Velasco (critique du capitalisme, d'une société normalisée ...) mais au niveau de l'écriture je trouve que ça n'apporte pas grand chose. Mais ce n'est que mon humble avis !

A part ça, j'ai passé un bon moment de lecture, c'est un livre qui se lit vite car on a envie de savoir la suite !

CHALLENGE VARIETE 2015 : Un livre recommandé par une amie
Commenter  J’apprécie          70
Univers de la banlieue, jeunesse désoeuvrée, fond d'alcool, de prostitution et d'herbe… Rien pour me séduire à première vue. J'ai lu – et parfois apprécié – à une certaine époque de mon adolescence ces livres comme Moins que zéro de Bret Easton Ellis ou Bleu presque transparent de Ryû Murakami, mais à présent, ce n'est plus ce qui m'attire. Et c'est ce que l'on retrouve dans Lait de tigre. Car finalement, cette amitié détruite qu'on annonce dans le résumé apparaît comme un épisode mineur du roman, qu'on attend, qu'on anticipe, et qu'on ne trouve jamais, et c'est le quotidien de ces jeunes berlinois qui prime malgré le meurtre qui bouleverse le cours de leurs vacances.

Malgré tout, elle parvient à ajouter des contrastes qui rendent le roman plus intéressant. Les personnages sont suffisamment intelligents et attachants pour sortir du décor de banlieues sordides auquel on pourrait s'attendre. Jameelah et Nini semblent tellement innocentes qu'on ne peut les juger durement, même lorsque leurs actes sont à l'opposé des nôtres. La maturité dont ils peuvent faire preuve détache Lait de tigre d'un roman pour ado plus classique : cela est dû au fait qu'il s'agisse d'une jeunesse marquée par l'histoire. Qu'ils soient Serbes, Hongrois ou Irakiens, ils ont fui la guerre, ils ont connu des pertes. J'ai beaucoup aimé la description de ce mélange de culture, la fraternité de ses communautés qui peut flirter avec une violence, une haine qui a émigré avec eux.
De plus, j'ai été surpris par certains personnages pour qui j'ai fini par ressentir de la compassion alors qu'ils étaient à première vue très rebutants – comme Dragan qui m'a touchée par sa détresse à connaître le lieu de sépulture de Jasna – ou Jessi – qui se tourne naturellement vers sa soeur en cas de « problèmes ».
Finalement, dans une jungle urbaine crade et dure, Stefanie de Velasco place des personnages qui ont le courage et l'amitié bien accrochés dans leur coeur et qui ne se laissent pas tomber, qui s'entraident sans cesse. Nini et Jameelah font souvent preuve de bravoure (et pas seulement d'une courage de tête brûlée comme aller rouler sur l'autoroute en vélo) et de lucidité, notamment Jameelah par rapport à son statut d'immigrée.

Un roman intéressant pour sa description de la mixité dans cette banlieue et pour ses personnages bien dessinés, mais qui m'a quelque peu déçue par son intrigue.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Un portrait sans fard de la jeunesse désenchantée de Berlin. L'innocence est un bien de plus en plus précieux que l'on perd de plus en plus tôt. C'est à en avoir peur de mettre au monde des enfants.
Marraine de deux petits bouts de 9 et 10 ans, je vois bien que leur innocence leur échappe petit à petit, que le violence du monde, son impudeur, les rattrape petit à petit. J'espère que jamais mes neveux n'auront à se réfugier dans l'alcool, le sexe ou la drogue pour se sentir vivants.

La lecture de "lait de tigre" a été agréable, mais je trouve que le thème de l'immigration aurait mérité d'être creusé davantage, de même que j'aurais apprécié un retour, une réflexion au sujet des expériences des deux adolescentes dans la prostitution... Il y avait plein de thématiques intéressantes et aucune n'a été exploitée jusqu'au bout.
Ça m'a fait penser à une version moderne et moins réussie de "moi Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée".

Je remercie néanmoins Masse Critique pour ce roman qui m'a donné envie de m'intéresser au la littérature allemande.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai reçu « Lait de Tigre » dans le cadre d'une opération Masse critique. Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Belfond pour cette découverte.

Résumé :

« Un roman de filles, un roman de révolte, un roman d'apprentissage, un roman de contradictions, de fierté, un roman de Berlin-Ouest, un roman contemporain, un petit roman sur l'amour et la mort, un grand roman sur une amitié extraordinaire. »
Bücher

C'est l'histoire de Nini et de Jameelah, deux copines de quatorze ans qui picolent dans les toilettes du lycée, piquent des sweats dans les magasins pour le fun et enfilent des bas résille pour aguicher les passants sur le Ku'Damm.
C'est l'histoire d'un quartier de Berlin où il n'y a que des tours, un terrain vague et une station de métro désaffectée. Où toutes les nationalités se côtoient, souvent pour le meilleur, parfois pour le pire.
C'est l'histoire d'un crime commis pour l'honneur et qui va tout détruire.

C'est l'histoire d'une jeunesse désenchantée qui cherche dans l'alcool, la drogue et le sexe l'étourdissement pour mieux pouvoir affronter la réalité.
C'est l'histoire d'une amitié de filles qui, un soir d'été, va voler en éclats...

Mon avis :

Avec Lait de tigre, Stefanie de Velasco réussit à nous plonger dans le monde des ados. Désillusion, désenchantement et mal de vivre sont au rendez-vous.
Nini et de Jameelah sont les enfants oubliés des adultes. C'est le début de l'été, les deux adolescentes profitent de la vie à leur manière tout en sirotant ce délicieux cocktail « lait de tigre », un cocktail qui aide les jeunes filles à supporter le quotidien.
Et elles vont en avoir besoin notamment après avoir assisté meurtre de leur amie Jasna.

Malgré un rythme et style d'écriture apprécié , Stefanie de Velasco n'a pas réussi à me convaincre. Je pense que je ne suis tout simplement pas la cible et que ce livre pourra plaire davantage à un public jeune. Je pense que ma fille appréciera la lecture de ce roman que je vais d'ailleurs lui confier.

Bonne lecture à tous et merci à Babelio ainsi qu'aux Éditions Belfond.

Lien : http://wp.me/p2DnKh-4E
Commenter  J’apprécie          30
Le livre est facile à lire, dans le sens ou le style est fluide, les personnages simples et attachants malgré ou peut-être justement pour leurs mauvais penchants. L'écriture est moderne et la description de la Banlieue de Berlin assez inspirée.

L'histoire de ces deux jeunes amies différentes mais unies est pertinente. Certains passages m'ont fait penser à mes propres souvenirs dans la banlieue de ma jeunesse. Ces manières un peu étranges, un peu folles, de passer le temps et de se divertir, alors que les VRAIS soucis nous attendent chez nous, ces échappatoires qui ne sont en fin de compte que des leurs, qui égarent les jeunes pas forcément naïfs, parfois juste trop sensibles pour ouvrir les yeux sur les réalités et leur faire réellement face.

L'intégration est un des thèmes du livre, il y a beaucoup de thèmes abordés dans ce livre même si je pense que l'auteur ne les as pas tous approfondis volontairement. Certain passages sont vraiment très bons, mais il s'agit avant tout du quotidien de deux amies et l'intrigue m'a semblait manquer d'événements forts, même si il se passe quand même plein de choses . Dans l'ensemble, je suis satisfait de ma lecture, même si, je l'avoue, je n'aurais jamais ouvert ce livre sans l'opération masse critique.
Je suis content de pouvoir dire : C'est mon premier roman allemand et j'ai apprécié ! ; )


Commenter  J’apprécie          30
C'est un roman qui dévoile le côté sombre de l'adolescence dans un quartier déshérité de Berlin ou il n'y a que des immeubles, un terrain vague et une station de métro. Lait de tigre parle principalement de deux adolescentes de quatorze ans : Nini et Jameela. Elles sont inséparables et se retrouvent toujours pour fumer, boire du Lait de tigre, aguicher les passants dans la rue et se prostituer. Elles ont ce côté innocent et naïf malgré leur comportement. Mais un soir, elles vont assister au meurtre d'une de leur amie. Et ça risque bien de faire voler en éclat leur amitié. Un roman qui exploite plusieurs thématiques intéressante comme l'amitié, l'amour, la mort, l'immigration, la prostitution, même si l'auteur a fait le choix de ne pas tous les développer.
Lait de tigre est une belle surprise, et la plume de Stefanie de Velasco m'a beaucoup plu.
Commenter  J’apprécie          20



Lecteurs (48) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
416 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}