AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 398 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Relecture, à la faveur d'une petite récréation, d'une pause méritée - je crois - dans la lecture d'oeuvres plébiscitées par Plume et Encre, mon amie babeliote qui arpente en ce moment les chemins d'un drame irlandais, après avoir suivi Soljenytsine, puis quelques martyrs chinois, pour ne parler que des épisodes récents de ses courageuses tribulations.

Dave Gurney, notre héros, est un jeune (47 ans), brillant, tenace, retraité du NYPD.
Aussi génial dans son métier que fébrile, parfois, dans sa vie privée, il est sollicité par un ancien camarade, Mark Mellery, qui a rompu avec des errances et un alcoolisme passé pour devenir une sorte de gourou du développement personnel. Mellery est menacé et ne veut pas faire appel à la police.
Il a reçu un message, accompagné d'une petite enveloppe. " Si quelqu'un vous demandait de penser à un nombre, je sais lequel ce serait. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver. Pensez à un nombre entre un et mille – le premier qui vous passe par la tête. Retenez-le bien. A présent, voyez comme je connais vos secrets. Ouvrez la petite enveloppe."
Mark a pensé à 658, sans que ce nombre signifie quoi que ce soit pour lui. C'est ce nombre qui figure dans la petite enveloppe ! " Cela vous surprend que j'aie su que vous choisiriez 658 ? Qui vous connaît aussi bien ? Si vous voulez la réponse, remboursez-moi les 289,87 $ que cela m'a coûté pour vous retrouver. Envoyez la somme exacte à l'adresse indiquée."

Gurney doit résoudre ce mystère, qui va le plonger dans l'univers torturé d'un tueur en série, qui semble cibler les alcooliques et… les flics, "cons de flics", selon lui.

La première partie est plus dans la psychologie. Un exemple de dichotomie interne :
« Si l'on se disputait et que tu te mettes à me crier dessus, j'en attribuerais la cause à ton incapacité à garder ton sang-froid. En revanche, si c'est moi qui te criais après, j'en attribuerais la cause non pas à mon manque de sang-froid, mais à une provocation de ta art. »

La seconde est surtout dans l'action.

Pour aider Gurney à relier les pointillés, son ancien collègue, Jack Hardwick, policier agaçant mais souvent pertinent, et surtout son épouse, fine et désenchantée, Madeleine :

« L'adversaire idéal
(…) Tu adores les puzzles. Lui aussi. Vous êtes faits pour vous entendre. le paradis. »

« Si tu ne peux pas reculer, alors fonce tout droit. »

C'est le premier roman de John Verdon, 3 suivent, tous aussi bons, avec toujours Dave Gurney, ses failles et ses lumières.
Commenter  J’apprécie          84
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman mais une fois que j'ai accroché à l'histoire j'ai adoré et plus j'en lisais, plus j'adorais ! Ce livre est le premier tome d'une saga reprenant le personnage de David Gurney et je vais absolument lire les suivants. On a ici un excellent polar, très bien construit et très addictif. J'ai beaucoup aimé la femme de David et j'espère qu'elle sera un peu plus présente dans les tomes suivants. Personnellement je n'avais pas deviné le dénouement qui est très bien trouvé et j'adore quand ça se passe comme ça.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Bizarre ce titre : 658 ? à vrai dire pour moi peu engageant.
Dès les première pages du livre j'ai trouvé le temps long, il démarre bien lentement. Mark Millery, homme d'affaire un peu spécial, alcoolique repenti contacte Dave Gurney, policier à la retraite depuis peu. Ils se sont connus à l'université et ensuite se sont perdus de vue.
Mark a besoin de l'expérience (renommée) de Gurney pour résoudre une étrange histoire.
Il reçoit des lettres anonymes rédigées sous une forme très poétique et énigmatique et écrites à l'encre rouge. le rédacteur semble bien connaître Mark.
Mais avant que Gurney n'ait le temps de résoudre quoique ce soit, Mark est sauvagement assassiné, la gorge tranchée par des tessons de bouteille.
Et là, enfin l'intrigue s'accélère.
Si l'assassin ne laisse aucune empreinte sur les lieux du crime, ils est assez adroit pour brouiller les pistes. Nous avons affaire à quelqu'un de très intelligent. Mais les choses ne s'arrêtent pas là, c'est un tueur en série, il tue en respectant toujours le même scénario. Un fou ? que cherche-t-il ? les premières victimes sont des alcooliques, mais ensuite certaines autres ne sont pas.
Je ne veux pas spolier, je n'en dirai pas beaucoup plus, Gurney va avoir du fil à retordre pour éclaircir ce mystère, bien sûr il ne sera pas seul sur l'affaire, il va travailler en collaboration avec les services de police.
J'ai beaucoup aimé ce polar, il est bien écrit, l'intrigue est bien construite, tous les personnages sont intéressants, bien pensés, bien à leur place dans l'affaire.
C'est un polar psychologique on y retrouve en permanence ce qu'on appelle en matière de criminologie : le profilage.
C'est la première fois que je lis John Verdon mais je pense que si l'occasion se présente je le relirai.
Commenter  J’apprécie          200
Beaucoup de mystère plus des personnages attachants bien décrits dans un décor rural bien présenté aboutissent à un grand plaisir de lecture. L'écriture tout en finesse évoque les auteurs classiques british de polar. Ce qui n'est pas pour me déplaire. La découverte du coupable aussi tardivement parait un peu invraisemblable et fait vraiment passer les "flics" pour des "cons" comme le prétend l'assassin.
Commenter  J’apprécie          20
Mon premier John Verdon, et j'en ai lu 3 autres par la suite.
Une lecture oh combien bluffante ! A part une fin peut-être un peu tirée par les cheveux (à moins que je ne l'ai pas vraiment comprise), il n'y a rien à redire, c'est hautement addictif ! Quelque part entre un Agatha Christie et un thriller technologique plus moderne, 658 renouvelle le genre avec bonheur, et son auteur est diablement malin...
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque David Gurney, inspecteur à la retraite, est contacté par un ancien camarade de classe, il ne se doute pas qu'il va devoir élucider une affaire des plus énigmatiques.
En effet, l'intrigue de départ est accrocheuse : un désaxé envoie des missives sous forme de poèmes qui laissent entendre qu'il connaît vos plus sombres secrets et surtout qu'il devine vos pensées en vous révélant par écrit et à l'avance les chiffres auxquels vous penserez lors d'échanges téléphoniques. La menace est à peine voilée puis...
Puis David Gurney entre en scène, avec ses années d'expérience et sa faculté à relier les choses entre elles, à imbriquer les pièces du puzzle. L'affaire est de taille : beaucoup d'indices sans queue ni tête, un psychopathe sacrément dérangé, un mobile qui se dérobe, beaucoup de questions sans réponse.

Le roman a su me tenir en haleine jusqu'à la fin malgré quelques longueurs, dérangeantes au début, on s'y fait finalement; elles font le style de l'auteur et ancrent un personnage qui - comme je m'en doutais et je viens de le vérifier - sera le personnage principal des livres suivants de John Verdon. Personnage à la psychologie fouillée et au raisonnement pertinent ce qui est loin d'être le cas dans nombres de romans policiers.
L'énigme a su faire fonctionner mes méninges pour mon plus grand plaisir à tel point que je n'ai pas vu passer les presque 600 pages du livre.
En somme un très bon roman policier pour moi, une belle découverte qui m'a donné envie de lire les autres romans du même auteur.
Commenter  J’apprécie          20
Thriller ingénieux et addictif *****

Page Facebook : Pascale Bookine
Blog : pascalebookine.eklablog.com

"Pensez à un nombre entre un et mille -le premier qui vous passe par la tête. Retenez-le bien. A présent, voyez comme je connais vos secrets. Ouvrez la petite enveloppe."

Tel est le message anonyme que reçoit Mark Mellery, directeur-gourou d'un centre de développement personnel. Il se prête à ce petit jeu en apparence anodin et sa vie bascule lorsqu'il s'avère que l'enveloppe contient le nombre 658... soit précisément le nombre auquel il a pensé. Qui est donc cet inconnu qui connaît ses pensées les plus intimes et lui veut tout sauf du bien ? Terrorisé, Mark s'adresse à un ancien condisciple, David Gurney, jeune retraité du NYPD, dans l'espoir de mettre un terme à ce jeu machiavélique...

Premier roman de John Verdon, "658" ("Think of a Number") est un thriller qui captive dès la première page et ne vous lâche plus. Il a le mérite d'allier à une intrigue impeccable une profondeur humaine et psychologique -notamment au travers du personnage tourmenté de Dave Gurney ; paradoxalement, je constate que c'est précisément ce que lui reprochent certaines critiques négatives. Chacun sa façon de percevoir les choses, bien sûr, mais personnellement, j'apprécie un thriller qui n'est pas action pure mais prend la peine de s'arrêter aux êtres, aux paysages, aux ambiances, et les passages relatifs au vécu de Gurney ne m'ont nullement paru lourds ou inutiles, bien au contraire.

Alors que beaucoup d'auteurs, après un début fascinant, ne portent pas leur idée jusqu'au bout et font appel à un élément surnaturel ou grotesquement improbable pour boucler leur histoire, John Verdon a selon moi évité ce piège puisque la résolution est on ne peut plus simple -même si je concède aux détracteurs que sans doute aucun meurtrier n'a jamais procédé de la sorte- et que l'on se dit après coup qu'il suffisait d'y penser...

Le quatrième de couverture évoque un "thriller parfait", "addictif", une "suprême élégance" ou encore un "suspense insoutenable"; si les éloges figurant au dos des livres sont parfois excessifs et mensongers, tel n'est pas le cas ici et j'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à dévorer ce roman...
Lien : http://pascalebookine.eklabl..
Commenter  J’apprécie          10
Excellent
Commenter  J’apprécie          30
658, titre pour le moins interpellant qui a suscité mon envie de lire ce livre, mais aussi nombre mystérieux qu'un auteur de lettres arrive à faire deviner à un destinataire.
Avec une intrigue particulièrement maligne, qui nous tient en éveil tout au long du livre, John Verdon nous livre une histoire qui ne manque ni de suspense, ni de rebondissements, avec un tueur pour le moins diabolique.
De plus, on s'attache facilement au personnage récurrent, Dave Gurney, flic à la retraite, intelligent, à l'esprit aiguisé, lui-même poursuivi par ses propres démons et fêlures existentielles: relation difficile avec sa femme, perte d'un enfant, ...
Excellent moment de lecture, qui me donne à présent l'envie de connaître un peu plus John Verdon, et les autres enquêtes de Dave Gurney.
Commenter  J’apprécie          10
Un de mes romans préférés
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (860) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "N'ouvre pas les yeux" de John Verdon.

Comment s'appelle la femme de Gurney ?

Clémentine
Madeleine
Sophie

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : N'ouvre pas les yeux de John VerdonCréer un quiz sur ce livre

{* *}