Cette BD était depuis longtemps sur ma liste. Et là, soudain, je suis tombée dessus à ma médiathèque. Ni une, ni deux, j'ai foncé tête baissée.
Le scénario de ce roman graphique traite de l'ambition des Hommes, de leur cupidité, de leur égoïsme. La BD nous montre clairement la noirceur de l'âme lorsqu'il s'agit de territoire ou d'argent. Franchement, c'est pas beau à voir! Je n'ai pas complètement adhéré à l'histoire. J'ai été rebuté par ce constat négatif et sans appel. Aucune clarté, pas de rédemption, seulement des Hommes...
Les personnages sont antipathiques, colériques et vraiment pas attachants. Violents, ripailleurs, ambitieux, méchants, saoulards... Bref... Cette BD c'est un condensé du pire de l'humanité. Et surtout, dans ce livre, pas de place pour les femmes qui sont reléguées au second plan, un peu comme de la déco Ikea mais en plus méprisé.
Alors soyons franc,
Martin Veyron n'est en rien responsable du côté histoire et personnage puisqu'il s'agit en fait de l'adaptation d'une nouvelle de Tolstoï (que je ne lirai pas sous peine de faire une dépression par la suite). Par contre, il est entièrement responsable de l'esthétique de cette BD. Je ne sais pas si c'est le fait que je n'ai pas aimé tout le reste, mais l'esthétique un peu trop classique ne m'a pas plu. Les couleurs sont ternes. Les traits sont épais et peu séduisants.
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