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EAN : 9782746505889
64 pages
Le Pommier (16/03/2012)
4.75/5   4 notes
Résumé :
Les filles ont-elles un cerveau fait pour les maths ? Les garçons seraient supermatheux de naissance et ni l'apprentissage ni l'expérience vécue ne permettraient aux filles de leur arriver à la cheville ? Comment les neurosciences nous aident-elles à répondre à cette question, prétexte à une multitude d'idées reçues ? Les Petites Pommes du savoir Des réponses brèves, claires et sérieuses aux questions que vous vous posez sur le monde.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
un texte court, synthétique, clair, et très utile pour battre en brèche des idées reçues aussi vieilles que les inégalités de sexe dans notre société !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Depuis les années 1990, de nombreux travaux menés en France, en Europe et en Amérique du Nord ont montré que les pratiques enseignantes contribuent à reproduire les stéréotypes sexués sur les capacités d’apprentissage des élèves. La croyance des maîtres dans la supériorité des garçons en mathématiques et dans celle des filles en littérature est décelée dès l’école primaire, alors même que les différences en performance sont inexistantes. Tout au long du cursus scolaire, les attentes des enseignants sont influencées par le sexe des élèves. Pour une majorité de professeurs, les garçons auraient spontanément plus de facilités pour réussir en maths, alors que les filles devraient déployer plus d’attention et d’efforts pour atteindre le même résultat.
Ces convictions des enseignants se reflètent aussi dans les interactions entre professeur et élèves. Dans la classe, les garçons sont davantage interrogés, guidés et félicités que les filles dans la réalisation des exercices de maths. Ces attitudes sont le plus souvent inconscientes et vont à l’encontre de la volonté des enseignants de traiter à égalité les filles et les garçons.
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Faire évoluer l’image des maths et des sciences auprès des filles, c’est leur donner une liberté de choix sur le marché du travail et leur permettre d’accéder à des professions passionnantes, valorisantes et rémunératrices. Pour œuvrer à construire une société égalitaire, il est impératif de lutter contre les stéréotypes qui limitent les ambitions et les projets de vie, chez les filles mais aussi chez les garçons.
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L’idée que les filles sont moins douées que les garçons pour les maths se forge très tôt dans l’esprit des enfants, avant même le début de l’apprentissage des mathématiques à l’école. Ce préjugé s’inscrit dans une réalité sociale et culturelle où perdurent les stéréotypes sur les représentations sexuées des disciplines, des métiers, des rôles sociaux et familiaux des femmes et des hommes. Parents et enseignants peuvent difficilement y échapper.
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Vidéo de Catherine Vidal
Hommes, femmes, avons nous le même cerveau ? Neurobiologiste, Catherine Vidal est directrice de recherche à l'Institut Pasteur. Elle se consacre à la diffusion du savoir scientifique pour s'attaquer aux idées reçues sur les différences "innées" entre hommes et femmes.
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