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3,99

sur 1591 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas aimé ce bouquin de bout en bout il ne s'y passe quasiment rien ou si peu de chose. Et pourtant l'auteur arrive à en faire 176 pages.

Il y est question de crédulité car un promoteur arrive à soutirer de l'argent à toute une partie de la ville avec son nouveau projet immobilier et du procès dû à un meurtre pour lequel Kermeur est arrêté. Ce long monologue est ennuyeux à mourir.

Encore une des dernières parutions d'auteurs français plus que décevantes et dont il y a beaucoup de critiques élogieuses, heureusement que le récit est court cela ne m'aura fait perdre que quelques heures.
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Devant un juge d'instruction, un homme raconte ce qui s'est déroulé le jour où il a commis ce qui l'amène en ce lieu. Habile, le juge d'instruction pose peu de questions : il lui suffit de laisser cet homme parler, du jour de son crime et des nombreux faits qui l'on précédé. Il est difficile pour le prévenu de justifier le geste fatal (pour sa victime), et il ne cherche d'ailleurs pas à le faire, mais ses explications posent un contexte qui permet peu à peu de le comprendre.

L'histoire est intéressante, dès les premières pages. La réflexion sur la notion de culpabilité et sur la difficulté à juger les actes d'autrui est profonde.

L'auteur se positionne à merveille dans le rôle du prévenu, au moyen d'un style qui évoque à la perfection un langage parlé, pour plus une grande crédibilité du récit. L'auteur le fait tellement bien que sa narration devient difficile à suivre. Pour moi, elle est même désagréable à lire ; je suis en effet habitué et aime lire des phrases construites avec une syntaxe relativement formatée.
Ici, suivant le fil de sa pensée et de son discours, le prévenu passe d'un sujet à une autre sans véritable transition, ce que l'auteur met en évidence au moyen de simples virgules, recourant trop rarement aux points.
Il en résulte un roman dont le contenu est certes intéressant mais qui me demande des efforts de lecture que je ne suis pas disposé à accomplir, la lecture devant d'abord être un plaisir pour moi. J'ai donc abandonné cette lecture après 50 pages, tout en comprenant qu'on ait pu me conseiller ce livre ainsi que certaines raisons de ce conseil.
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J'ai eu beaucoup de difficultés à lire ce livre : le style peut-être. J'ai lu d'excellentes critiques sur Babélio mais moi je suis passée à côté!
Martial Kermeur, narrateur dans ce face à face avec le juge, parle beaucoup, j'ai eu du mal à suivre ses descriptions, les méandres de sa pensée, j'ai trouvé cela confus, bref je suis arrivée au bout quand même. Par contre, j'ai bien capté la souffrance de Martial Kermeur, sa culpabilité vis-à-vis de son fils,cette façon presque de se soumettre à l'escroc Lazenec, sans exprimer sa révolte, étouffant sa propre individualité par manque d'estime de lui-même jusqu'à ce que son fils Erwan se retrouve aussi happé par cette situation. Là, Martial atteint son seuil de tolérance et commet l'irréparable. Il y a une excellente étude psychologique à tirer de ce livre, qu'est ce qui motive un homme à subir les évènements, à encaisser les coups pour parvenir un jour, lorsque la coupe est pleine, à commettre l'irréparable?
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Un texte intéressant mais assez frustrant par son point de vue à la fois partiel et partial. L'auteur de l'homicide est le seul à s'exprimer en un long monologue devant un juge d'instruction pratiquement muet et peu plausible. Mais un promoteur véreux, c'est une image qui plait. L'idée et le style sont originaux, mais ce n'est pas assez, de mon point de vue, pour faire un bon livre.
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Un quasi monologue plaintif qui ne m'a pas touchée, une fin improbable. La seule lecture qui m'a intéressée est celle de l'article 353. La prochaine fois j'irais directement.
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Je suis manifestement passée à côté de ce roman...
Je n'ai pas été touchée par l'écriture de Tanguy Viel, j'ai trouvé l'histoire tirée par les cheveux, un peu bâclée... La fin arrive comme un cheveu sur la soupe.
Néanmoins, il aura le mérite de me faire retenir ce fameux article 353 (du code de procédure pénale et non du code pénal comme l'a raccourci le titre...)
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Le livre s'ouvre sur une partie de pêche en mer : tout à coup, un homme est passé par-dessus bord et le bateau s'éloigne malgré ses appels au secours. le lendemain, Martial Kermeur est arrêté après la découverte du corps du promoteur immobilier Antoine Lazenec et déféré devant le juge d'instruction chargé de l'enquête. Commence alors le récit de la longue dégringolade de Martial, de licenciement en licenciement, de déboires conjugaux en déroute financière. Comme il y a quand même une justice en ce bas monde, fût-elle la justice d'un homme et non celle de l'institution, Martial Kermeur sera entendu.
Que dire de ce court roman ? Il ne m'a pas vraiment intéressé car il reste d'un bout à l'autre dans les clous de l'attendu. L'écriture volontairement plate, morne, de Viel se met au service du récit d'un homme traqué par la fatalité : il perd son boulot d'ouvrier à l'arsenal, il vivote en homme d'entretien d'une propriété rachetée par la mairie et, au lieu de se construire un quotidien pépère en achetant un bateau avec ses indemnités de licenciement, il les confie à un margoulin qui a un projet de résidence de luxe sur le littoral. Nous assistons donc à la descente aux enfers d'un « petit », d'un « sans-voix », d'un malmené de l'existence qui ira jusqu'à commettre un crime.
Tanguy Viel déroule un fil sans surprise, ponctuant la sobriété de son écriture et de son histoire de petites touches poétiques. À force de trop bien calculer cette voix presque éteinte, de retoucher sans cesse le paysage de la misère sociale, de dépeindre la grisaille des vies lentement étouffées, on suffoque avec son personnage. de l'air ! a-t-on envie de crier, du grand large, de la révolte pour de bon !
J'ai eu le sentiment que l'écrivain tombait dans une caricature sociale qu'il sait très habilement portraiturer. le retournement final qui se veut transgressif a tout du tour de passe-passe pour nous offrir une satisfaction assez factice.
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Narration fluide, une lecture facile et plaisante. Néanmoins, cela ne décolle pas vraiment, l'histoire, les personnages comme le déroulement ne m'ont pas emballé. Cela reste quand même divertissant.
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Se retrouver enfermé dans un bureau, face à un juge durant 173 pages !!! comment dire quel ennui
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Prenez une feuille blanche. Pliez en huit.
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