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Citations sur Les heures souterraines (415)

"La peur est parfois bonne conseillère."
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Il a envie d'être seul. Il a chaud et en même temps il a froid. Il n'est pas sûr d'avoir la migraine mais peut-être que oui. Il perçoit son corps d'une manière étrange. Son corps est un terrain vague, un territoire abandonné, relié pourtant au désordre alentour. Son corps est sous tension, prêt à imploser. La ville l'étouffe, l'oppresse. Il est fatigué de ses hasards, de son impudeur, de ses fausses accointances. Il est fatigué de ses humeurs feintes et de ses illusoires mixités. La ville est un mensonge assourdissant.

[Le Livre de Poche, 2009, p.151]
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Peut-être qu'on aime qu'une fois. Cela ne se recharge pas.
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Maintenant , elle se demande si , l'entreprise n'est pas le lieu privilégié d'une mise à l'épreuve de la morale.Si l'entreprise n'est pas par définition, un espace de destruction.....
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Souvent elle a pensé qu'elle avait transmis à ses enfants une forme de gaité, une aptitude à la joie. Souvent elle a pensé qu'elle n'avait rien de plus important à leur offrir que son rire, par-delà l'infini désordre du monde.
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Elle rêve parfois d'un homme à qui elle demanderait : est-ce que tu peux m'aimer ? Avec toute sa vie fatiguée derrière elle, sa force et sa fragilité. Un homme qui connaîtrait le vertige, la peur et la joie. Qui n'aurait pas peur des larmes derrière son sourire, ni de son rire dans les larmes. Un homme qui saurait.
Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dan la vraie vie, ils se croisent, s'effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants. Il y a longtemps qu'elle le sait.
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Combien de fois a-t-elle pensé qu'on pouvait mourir de quelque chose qui ressemble à ce qu'elle vit, mourir de devoir survivre dix heures par jour en milieu hostile ?
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Depuis quelques mois, quand Mathilde rentre de son travail, il lui arrive d'observer les voies, d'y accrocher son regard, de fixer les cailloux qui tapissent le sol, la profondeur du trou. Parfois elle sent son corps qui bascule en avant, de manière imperceptible, son corps épuisé qui cherche le repos.
Alors elle pense à Théo, Maxime et Simon, l'image s'impose par-dessus les autres, toutes les autres, mouvante et lumineuse, et Mathilde recule, s'éloigne du bord.
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"Il fallait admettre que rien n'était immuable, accepter le changement, rechercher les ajustements, être capable de se repositionner. Il fallait accepter de se remettre en question. [...] La vie nous obligeait parfois à prendre les devants."
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Il avait oublié à quel point il était vulnérable. Est-ce que c'était ça être amoureux, ce sentiment de fragiité ? Cette peur de tout perdre, à chaque instant, pour un faux pas, une mauvaise réplique, un mot malencontreux?
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