Les heures souterraines

Cette critique se divise en deux parties complémentaires mais que j'ai écrites à deux moments différents. Devenant bien trop longue pour être publiée sur Babelio, voici les deux liens qui vous permettront de la lire si vous le souhaitez :
* (1/2) Pourquoi du point de vue littéraire ce livre est nul (février 2016) :
http://poussieres-de-bulles.fr/heures-souterraines-delphine-de-vigan-point-vue-litteraire-livre-nul/
* (2/2) Pourquoi du point de vue du système ce livre est parfait (septembre 2018)
http://poussieres-de-bulles.fr/heures-souterraines-delphine-de-vigan-pourquoi-point-de-vue-du-systeme-livre-est-parfait/

Je n'ai pas trop aimé, malheureusement, c'est vrai que le résumé était promettant pour ma part, mais il est loin de résumer le contenu.

En fait le livre raconte l'histoire de Mathilde et Thibault chapitre par chapitre, des vies différentes, qui se développent soit pour le positif ou le négatif, au rythme de la routine, mais ça traîne en longueur.

J'ai adoré le côté urbaniste de l'histoire et d'ailleurs c'est ce qu'il ma poussé d'acheter ce livre après avoir lu le résumé.

Voilà.... ça c'est fait...
Je n'avais pas aimé "D'après une histoire vraie" de l'auteur et j'avais alors décidé de ne pas rester sur cet échec en prévoyant d'en lire un deuxième.
Voilà... ça c'est fait...

Pendant toute ma lecture j'ai attendu, qu'enfin, l'histoire démarre...
Lisant les derniers mots de ce roman ma pensée fut "Tout ça pour ça ???!!!"

Je n'ai rien aimé. Ni l'écriture, ni le sujet....

Je passe peut-être à côté ? Il y a-t-il une "dimension" dans les oeuvres de Delphine de Vigan que je ne parviens pas à percevoir ?

J'ai beaucoup hésité mais j'ai décidé de lire un troisième roman de l'auteure. J'ai choisi de prochainement lire "Rien ne s'oppose à la nuit". Si cette troisième tentative échoue, je laisserais définitivement tomber.
A suivre...

Mathilde est victime de harcèlement moral et tous ses collègues trouvent ça normal. D'ailleurs, même elle se trouve nulle. Elle subit sans broncher puis démissionne sans se battre. Thibault est médecin urgentiste, côtoie la misère du monde et se fait larguer par sa petite amie. Il subit sans broncher puis accepte l'humiliation sans se battre. Mathilde et Thibault, pense-t-on après avoir lu plusieurs chapitres alternant leurs pitoyables histoires respectives, sont certainement destinés à se rencontrer. Ça sera toujours ça de gagné pour eux ! On espère le rapprochement de ces deux damnés de la terre qui pourront enfin se consoler mutuellement. Mais... coup de théâtre : ils n'arriveront même pas à se rencontrer avant la fin du livre, tout juste parviendront-ils à se croiser dans un métro bondé. Encore raté pour cette fois-ci ! Quand ça veut pas, ça veut pas...

C'est le plus mauvais roman que j'ai lu depuis un bon moment. Beaucoup de redondances et de répétitions. Les thèmes évoqués sont pourtant actuels et intéressants: la violence de la société et en particulier l’entreprise, la solitude, l’anonymat des grandes villes. Mais ils ont abordés de façon si superficielle et pathétique comme les deux personnages Mathilde et Thibault.

Personnellement, je trouve la vie bien assez dure et éprouvante pour ne pas encore en prendre plein la poire dans un livre. Trop émotive peut être. C'est un écrit violent. Trop dur, trop vrai, je n'y suis pas arrivé. Aussi beau soit le style.

Livre sans intérêt. Deux histoires simultanées ou l'on attend le moment où elle vont se rejoindre et ça n'arrive pas. Les histoires sont à mourir d'ennuis car il ne se passe rien du tout. Un ennui profond très banal.

Je l'avais déjà lu, mais je ne m'en souvenais pas du tout. Ce qui est rare. Mais j'ai compris à la (re)lecture pourquoi je l'avais occulté : ce livre est bien écrit... mais très sombre. La maigre lueur d'optimisme est aussitôt détruite, et comme l'héroïne dans le métro, j'ai eu du mal à respirer.

Livre extrêmement dépressif avec pour moi aucun intérêt. Je n'ai pas non plus apprécié son écriture.