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sur 2993 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une lecture difficile où je me suis dit « il y a encore pire », que mon vécu par exemple. Deux êtres qui portaient en eux la joie de vivre et qui se font ramasser et détruire à petit feu par tous ces abrutis mesquins qui prennent leur pied à saboter l'autre.

Mathilde est veuve à seulement trente ans et mère de trois enfants qu'elle élève seule. Elle occupe un poste a haute responsabilité dans lequel elle s'épanouit. Sans comprendre pourquoi, son chef hiérarchique renverse du jour au lendemain la balance et se met à monter un plan machiavélique pour la détruire à petit feu.
Un chemin tortueux s'engage alors pour Mathilde qui malgré son sang froid et son bon sens ne parviendra pas à endiguer.
Le diable semble avoir le monopole devant les anges, la méchanceté doublée à la supériorité enfantent un piège dont il est impossible de s'en sortir indemne.

Thibaut quant à lui est médecin urgentiste, habitué à soigner les plaies du commun des mortels, sauf les plaies du coeur pour lesquelles il n'existe aucune ordonnance. Il aime Lila avec qui il partage sa vie. Mais Lila ne répond pas à son amour. Quand il se décide à la quitter, elle lui répond merci. C'est tout dire.

Dans cette réalité où les anges sont massacrés et passés sous silence, il y a encore tout un monde souterrain qui fourmille dans son stress, sa suractivité, ses asphyxies, son ramdam incessant. Dans le métro parisien, la vie bat son plein sans s'arrêter sur ces anges qui ont perdu leur chemin. Ce sont les heures souterraines. Tout le monde se bouscule et personne ne se voit. Tout le monde court et personne ne s'arrête. On se tient debout devant ceux qui lèchent le sol. Parce que le monde c'est chacun pour soi, les mains restent planquées dans les poches, et puis on va danser, les uns contre les autres mais au bout du compte on est toujours tout seul au monde. C'est ça les heures souterraines.
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« Mais les gens désespérés ne se rencontrent pas. Ou peut-être au cinéma. Dans la vraie vie, ils se croisent, s'effleurent, se percutent. Et souvent se repoussent, comme les pôles identiques de deux aimants ».

Aucun doute, Mathilde et Thibault, les deux personnages du roman, sont des désespérés. Ils ne se connaissent pas, et on se pose d'emblée la question de savoir s'ils vont se rencontrer (se croiser, s'effleurer, se percuter, se repousser ?), et on se prend à espérer un « happy end », tant ces deux-là souffrent et auraient mérité un peu de répit.

Commençons par Mathilde, cadre supérieure dynamique hyper-compétente, elle est le bras droit de son patron depuis 8 ans. Jusqu'au jour où elle le contredit devant un client. C'est le début de la descente aux enfers : il dénigre son travail et ses compétences devant les collègues, lui retire peu à peu toute responsabilité, toute mission, la prive de son bureau puis d'ordinateur pour la remiser dans un bureau obscur près des toilettes. En droit du travail, on appelle ça harcèlement moral. Mais Mathilde est tellement abasourdie qu'elle nie d'abord l'évidence. Et à force d'attendre que « ça passe », elle se retrouve moralement laminée au point d'être incapable de réagir. Elle est à nouveau au fond du trou, comme il y a 10 ans, après la mort de son mari. Elle avait mis du temps, mais elle avait su remonter la pente, retrouver un travail, qu'elle adorait. Alors on se dit qu'elle a de la force, qu'elle va résister, qu'elle s'en sortira cette fois aussi. Qu'elle va porter plainte, mettre le syndicat et la DRH de son côté, se battre. Entre entreprise de destruction psychologique systématique et minuscules bouffées d'espoir et de courage, on oscille avec elle au bord du gouffre, au bord du quai du métro juste avant que la rame arrive.

Thibault, lui, est médecin aux « Urgences médicales ». Il passe ses journées à parcourir la ville dans sa voiture pourrie, pour aller soigner des angines, des gastro-entérites et surtout des solitudes. Il faut avoir le coeur et l'esprit bien accrochés pour ce travail, et ce n'est pas vraiment le cas de Thibault. Il vient de mettre fin à une relation à sens unique, dans laquelle la femme ne l'aimait pas. Mais la brisure (au propre et au figuré) est probablement plus ancienne, remontant au jour où une portière de voiture s'est claquée sur sa main, l'amputant de deux doigts et de son rêve de devenir chirurgien. Contrairement à Mathilde, dépossédée de son emploi, lui s'abrutit de travail pour éviter de penser. Mais ça ne fonctionne pas, ses patients lui rappelant la misère affective à l'oeuvre dans les grandes villes.

J'ai adoré ce roman. Il se lit en quelques heures, il est bien écrit, et comporte un certain suspense. Mais surtout, j'ai ressenti une totale empathie avec Mathilde, moins avec Thibault, dont l'histoire m'a moins interpellée. Pourtant on pourrait être tenté de prendre en grippe l'inerte Mathilde, et avoir envie de la secouer. Mais grâce à la justesse de l'analyse psycho-sociologique, on comprend qu'elle en est incapable tant son patron a réussi à l'anéantir.
J'ai adoré ce roman, pourtant il est démoralisant. Delphine de Vigan n'est pas une optimiste. Elle dénonce la violence sournoise mais inouïe qui règne parfois dans le monde de l'entreprise, en particulier le sadisme sans nom du harcèlement moral. Elle dépeint aussi, sans pleurnicheries ni misérabilisme, l'isolement, la solitude, la difficulté pour les faibles de résister à cette vie écrasante, impitoyable. Elle ne se/nous berce pas d'illusions en faisant miroiter des lendemains qui chantent. Peut-être que ça ira mieux, mais peut-être pas…
Peut-être que le message à retirer de ces deux tranches de vie, c'est qu'au-delà d'un certain degré de souffrance, on ne s'en sort pas seul. Mais qu'il est parfois difficile de voir la main tendue.
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Il y a quelque temps de cela j'ai remarqué une citation de Lewis Carroll qui disait à peu-prés ceci : "Si vous trouvez que la vie n'a pas de sens, rien ne vous empêche de lui en donner un."
J'ai trouvé cette phrase très belle et très juste. Mais après avoir lu ce récit de Delphine de Vigan je ne suis pas sur quelle soit appropriée pour certaine circonstance.
Prenez le cas de Thibault ce médecin urgentiste qui a vu sa carrière de chirurgien arrêté net à cause d'un stupide accident. Thibault aime Lila d'une façon irraisonné ,exclusif... Lila quand à elle veut juste passer des petits moments intimes, mais ne veut pas s'investir dans cette relation à sens unique.
Thibault va finalement quitter Lila; Ajoutez à cela une ville inhumaine, un job de galérien bref une vie de merde.
Et voila où la citation de Lewis Carroll prend tout son sens.
Thibault est gentil mais j'avais envie de le secouer, de lui dire "qu'est-ce-que tu attends pour donner un sens à ta vie, part, bouge toi" en un mot vit ta vie, une autre vie.
Pour Mathilde c'est plus délicat; cette mère de famille, cadre dans une agence de marketing doit affronter le harcèlement moral de son supérieur.
Dans cet univers inhumain Mathilde va perdre tous ses repères ,changement de bureau, lâcheté de se amis et collègues....
Au fil des pages elle s'enfonce dans ce sable mouvant qu'est le désespoir.
Sa vie part en vrac , et rien pour se raccrocher. Face à toute cette peine ce chagrin moi le lecteur j'ai souffert vraiment souffert .Mathilde m'a vraiment
ému, plus que Thibault, car Delphine de Vigan sait appuyer là où ça fait mal.
Pour clore cette critique un peu longue, je voulais vous faire découvrir une chanson qui résume très bien ce livre . La chanson s'appelle "Saint-Anne" le groupe s'appelle "fauve" c'est sur youtub
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Je ne sais pas pourquoi c'est seulement le deuxième livre de Delphine de Vigan que je lis.
Mon premier a été "No et moi" et j'en garde un souvenir très fort. Je ne devrais pas tarder cette fois-ci à en lire d'autres car j'aime vraiment sa plume qui est pleine d'humanité et de sensibilité.
Tout comme dans "No et moi", Delphine de Vigan nous fait rencontrer des personnages qui ne sont pas des héros mais qui retiennent notre attention et font battre notre coeur.
On suit parallèlement Mathilde et Thibault qui, pour des raisons différentes, sont des êtres blessés. On partage leur souffrance et on espère que leur situation va s'arranger et même, puisqu'il s'agit d'un roman tout est permis, on espère que ces deux êtres puissent se rencontrer.
"Les heures souterraines" c'est un roman sur la solitude dans la foule, un roman sur le harcèlement au travail, sur l'amour, sur la perte. C'est un roman qui incite peut-être aussi à regarder l'autre différemment à le regarder vraiment tout simplement.
En relisant mes quelques phrases, on pourrait croire qu'il s'agit d'un roman un peu niais, à l'eau de rose mais ce n'est absolument pas le cas, c'est un livre sur les dérives de notre société, un livre dur mais touchant.
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« Entre gris et graffitis où s'enferme le quotidien
Et des murs tellement petits qu'on entend tout des voisins
Avec pour seul vis-à-vis des montagnes de parpaings
Où déambule l'ennui et se traînent des destins
Le samedi après-midi, prendre des souterrains
Aller voir où ça vit de l'autre côté, ligne un
Châtelet… »


Cinq heures du mat'… Arrêter ce réveil qui cogne dans sa tête, se lever, affronter une nouvelle journée…

Mathilde sait qu'aujourd'hui encore, il faudra se faire violence. Pour Simon, son aîné. Pour Théo et Maxime, les jumeaux. Pour l'amour de Pierre. Pour son absence. Parce qu'il lui manque tant.
Ne pas oublier les collations des petits… Penser à réserver les vacances…

Déambuler dans les matins brumeux de la ville en dédale. Descendre les marches. Vingt-sept. Composter son billet. Attendre la rame au milieu de tous ces fantômes. Bondée. La suivante sera là dans dix minutes…

Franchir la porte du bureau. Affronter le regard des autres. Au mieux. Leur indifférence. Au pire.
Comment a-t-elle pu en arriver là ? Se vider de sa substance. Devenir une batterie morte. Obsolescence programmée, joie de vivre déprogrammée. Recasée. Déclassifiée. Archivée au bout du couloir…

Elle rêve parfois d'un homme à qui elle demanderait : est-ce que tu peux m'aimer ?


« Station balnéaire
Mais où y a pas la mer
Voir un peu de bleu, Châtelet
Échouer sa galère
Marquer son passage
Suivre les tags quand y a plus de repères
Châtelet… »


Cinq heure du mat'… Retrouver son lit, s'effondrer, ne plus penser à rien…

Thibault termine sa garde. Il sait que demain sera comme aujourd'hui. Il continuera à panser les plaies des autres et en oubliera les siennes. Mais comment cautériser une plaie d'amour ?

Si seulement Lila l'avait aimé… Pas qu'à l'horizontal, pas que la nuit venue… Parce que l'amour, « ce n'est pas une question de gymnastique. C'est une question de peau, d'odeur, de matière »…

Encore une heure à tenir. Quelle adresse déjà ? Un mauvais rhume, une crise d'angoisse, une petite vieille seule ? La solitude, l'abandon… Voilà le mal dont souffrent les gens…

Il rêve parfois à une femme qui pourrait l'aimer…

Mais les gens désespérés peuvent-ils se rencontrer dans la vraie vie, quelque part au point d'équilibre entre la lumière et le néant de leurs vies ?


« Châtelet les Halles
Fin du voyage… »


- - -


Un livre sombre, haletant, vibrant, étouffant… Mais un livre brillant !

Avec Les heures souterraines, Delphine de Vigan nous entraîne dans les bas-fonds du comportement humain, dans la tristesse des habitudes qui rongent, qui épuisent. Elle nous abandonne au milieu d'une foule fantôme. Cette foule docile des grandes villes qui suit jour après jour la voie rectiligne d'une rame de métro.

Avec une écriture prenante, fluide et tranchante, elle aborde les thèmes de la solitude et du harcèlement moral. Elle peint le quotidien de deux âmes fragiles, perdues dans un monde en mouvement perpétuel, dont le souffle de vie ne tient qu'à un fil mais qui ne veulent pas s'éteindre.

Il faut pourtant garder espoir car derrière ces heures souterraines, il y a toujours une station quelque part où le soleil brille.

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Delphine de Vigan, je n'avais jamais lu.
Mon côté râleuse qui se méfie des gens dont on parle beaucoup, ronchonnait sur le fait que forcément, madame De Vigan devait bénéficier de l'effet "compagne de" François Busnel: France Inter, presse, téloche... Bref je doutais fortement.
Alors j'ai empoigné Les heures souterraines (parce que quand même, je n'allais pas tomber dans le panneau et acheter celui dont on parle, d'autant que l'autre est en poche...)

Et là.

Là, j'ai découvert un livre et un auteur.

Les heures souterraines (pour les retardataires de mon espèce), c'est un livre sur l'anéantissement. Au travail.
Comment de tout, par la volonté et le machiavélisme d'un seul, on devient moins que rien.
Dans ce livre on entend tout.
On entend le silence de Mathilde, la douceur de sa personne, le paisible de son cocon. le silence de son bureau. Son nouveau bureau. Sans fenêtre.
Et le bruit s'insinue.
Les toilettes contiguës à son nouveau bureau (écoute: jet d'urine, chasse d'eau, sèche-main), les couloirs et les open-space (les pas des autres, les rires des autres, les copieurs des autres, les sonneries de téléphone des autres), la brasserie (le percolateur, la radio, les autres qui parlent), le métro (les crissements, les portes, le brouhaha).
Le silence des autres.


Ça m'apprendra. A avoir des préjugés. Je me suis pris une 'tite claque. Voilà.

30 novembre 2011 / Challenge 2011-2012
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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C'est encore plus sombre que No et moi ...Deux destins en parallèle: Mathilde,qui subit un harcèlement moral révoltant de la part de son chef au travail ( l'auteur avait avoué avoir elle aussi subi cette pression) et qui finit par se sentir déshumanisée et un personnage masculin, médecin urgentiste,qui vient de rompre et chez qui on ressent une détresse profonde.Et il y a la ville qui les engloutit et toutes ces heures passées dans le métro , le RER, où le défilé des voyageurs ressemble à un ballet mécanique de pantins solitaires.
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CHALLENGE ABC 2014/2015 (18/26)

Dévoré, plus que lu, dans le bus qui m'emmenait à Venise (inutile de préciser qu'il n'a pas tenu tout le trajet), l'ambiance de ce roman n'était pas vraiment en accord avec celle du carnaval qui m'attendait. Peu importe, cela ne m'a pas empêché d'en apprécier toute la tragédie.

Paris, deux solitudes vont se frôler, se côtoyer dans l'anonymat de la ville tentaculaire. Mathilde, cadre dans une société de marketing, a réussi à surmonter son veuvage et élève seule ses trois enfants. Sa vie professionnelle bascule le jour où elle soutient un consultant face à son responsable. de brimades en persécutions, elle va finir dans un obscur bureau à côté des toilettes, sans matériel informatique. Lâchée par la majorité de ses collègues, elle se retrouve au bord du gouffre, accrochée à la prédiction d'une voyante qui lui a dit que sa vie va changer le 20 mai. Thibault, lui, est médecin urgentiste, métier auquel il a consacré toute son existence. Sa ville, il la connaît aussi bien qu'il peut faire sûrement le diagnostic d'une maladie. Éperdument amoureux de Lila, il s'est pourtant résolu à rompre avec elle devant l'indifférence et le peu de sentiments de la jeune femme. le voilà, à 43 ans, inquiet devant le bilan de sa vie. Dans ce monde déshumanisé, le mal être n'est plus l'apanage des classes défavorisées.

Comme, je suppose, beaucoup de lecteurs, à chaque page tournée, j'ai espéré la rencontre de ces deux êtres qui sont sur le point de renoncer, sur le point d'accepter d'avoir perdu. Delphine de Vigan, auteure que je découvre, décrit avec talent le quotidien de ses personnages, en alternance à chaque chapitre, leur passé, leur présent, mais leur avenir reste flou, comme en suspension. Et pourtant, il suffirait de pas grand chose, car on les sent fait l'un pour l'autre. La justesse du ton et la sincérité des émotions sur ce monde du travail qui peut détruire si facilement un être humain m'ont touchée. J'y ai aussi parfois retrouvé un peu d'humour noyé dans le désespoir, celui de la dernière chance, quand dans un dernier sursaut d'orgueil, on se dit, il vaut mieux en rire qu'en pleurer.
C'est aussi le roman d'une ville et j'ai beaucoup aimé la peinture de la vie souterraine des milliers de gens qui empruntent les couloirs du métro parisien.

Mon seul reproche concernera la longueur du roman : j'aurais préféré ne pas descendre tout de suite à la station et aller jusqu'au terminus avec Mathilde. Un 18/20 pour honorer ce drame moderne et silencieux !


"Ça s'passe boul'vard Haussman à cinq heures
Elle sent venir une larme de son coeur
D'un revers de la main elle efface
Des fois on sait pas bien c'qui s'passe

Pourquoi ces rivières
Soudain sur les joues qui coulent
Dans la fourmilière
C'est l'Ultra Moderne Solitude" (Alain Souchon)


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La question que je me suis posée tout au long de ce livre c'est : "Que ferais-je à sa place ?"
Peut-on ainsi se laisser briser, envahir jusqu'à en perdre l'estime de soi ?
J'ai beaucoup aimé "Les heures souterraines" qui aborde principalement le chemin douloureux de la "mise au placard", mais aussi la part envahissante que peut prendre le travail dans la vie de chacun.
Je me suis beaucoup impliquée dans cette histoire, jusqu'à envisager une issue autre que celle de l'auteure...
Ceux qui ont déjà lu ce livre comprendront, pour les autres je vous conseille vivement cette découverte.
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"C'était absurde et puéril, il a baissé les yeux."

"Il aurait du y aller, il aurait du le faire crois- moi. On a tous dit : Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois."

Même dans les heures souterraines de nos vie un bonheur peut nous passer sous le nez à chaque instant.

L'espoir reste toujours quand tout n'est que désESPOIR.

Je tacherais de m'en souvenir, merci Delphine de Vigan.
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