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2,64

sur 39 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord tous mes remerciements à Masse Critique pour l'envoi de « Irene ».
Cette femme est veuve. Elle a vécu vingt années d'amour avec Marcelo, celui qui était son patron dans un magasin de meubles de Madrid, et avec qui elle a connu un coup de foudre réciproque.

Depuis Irene a décidé de ressusciter l'image de « Marce » dans les bras d'hommes (ou de femmes) qu'elle rencontre dans les chambres d'hôtel qui jalonnent son périple : Julio, Horacio, Sanfeliu, Duval, Guido.... Et au moment de l'orgasme, le charme opère : elle aperçoit le fantôme de son mari disparu qui lui fait signe.

Un compte en banque bien rempli grâce à l'activité de vente de meubles, un intérêt manifeste pour les montres portées par ses amants d'un jour, en souvenir des montres offertes à Marcelo, et un sonnet De Quevedo comme fil conducteur de ses aventures, tels sont les ingrédients du roman de Manuel Vilas.

L'auteur espagnol nous conte la passion amoureuse d'Irene et de Marcel, un amour absolu et unique pensent-ils comme tous ces amoureux qui se croient seuls au monde. Mais le final, après une ultime nuit d'amour avec une femme, laissera le lecteur au mieux surpris, au pire perplexe face à un rebondissement inattendu.

Je suis désolée mais je suis restée totalement en dehors de l'histoire d'Irene la belle veuve madrilène.

On songe un instant à « Les Amants du Lutetia » pour cette passion dévorante qui unie le couple richissime en excluant les autres, mais avec une fille en moins par rapport à l'histoire d'Emilie Frêche. Mais cette même passion pour le luxe, les parfums, les montres et l'apparence m'a profondément ennuyée pour être honnête.

Un style fait de petites phrases courtes, des paragraphes répétitifs et un surcroit de questions, censément en provenance du cerveau d'Irene ne m'ont pas convaincu et donné envie d'en savoir plus.

Je continuerai à lire Javier Cercas, Juan Marsé, Rosa Montero, et bien sûr Javier Marias et Antonio Munoz Molina par goût pour ces auteurs espagnols qui me séduisent tant, mais je ne pense poursuivre au-delà la découverte de Manuel Vilas – le thème du couple restant un infini mystère que la littérature n'est pas près d'épuiser.
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre en Masse critique, que j'ai malheureusement fini par abandonner après une centaine de pages…

Une fois n'est donc pas coutume, l'inspiration me manque pour en rédiger un avis quelque peu recherché.

L'auteur est a priori connu et reconnu (récompensé du prix Femina du meilleur roman étranger 2019, avec Ordesa).

L'histoire d'Irène aurait du être celle d'un présent intense, d'un beau et mélancolique voyage dans le passé - à célébrer la mémoire de son amour perdu - ou dans le futur - à s'abreuver d'amants de passage et à rêver à une jeunesse qui n'est plu, quelques pas amoureux sur un tango lancinant à mener une dolce vita aux quatre coins de l'Europe…

Mais la sauce n'aura pas pris sur moi, le Campari soda que je m'apprêtais à siroter tout au long de ce périple méditerranéen d'une femme amoureuse m'aura laissé une amertume trop persistante en bouche…
Trop de répétitions, l'impression d'écouter cette femme ressasser ses souvenirs de jeunesse auprès de l'homme de sa vie.
Se rendre finalement compte, après une centaine de pages, qu'il ne se passe rien, que l'Alfa Romeo qui devait nous emporter cheveux au vent affiche toujours zéro au compteur, couper alors le moteur, un peu déçu. Faire ensuite le constat que beaucoup d'autres critiques se rejoignent et se dire qu'on a sans doute bien fait de passer à autre chose…
Dommage…
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Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Sous-Sol pour m'avoir adressé ce roman en échange d'une critique.
Il s'agit d'un drôle de roman. Étrange et dérangeant ; certains vont le détester, d'autres pourraient l'aimer, et même l'aimer à la folie…

Ce sentiment ne sera pas le fruit du hasard comme s'il était seriné par la fameuse ritournelle « Elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, plus que tout, ou pas du tout ». Ici, tout est parfaitement en place depuis le début du roman : Irène parcours l'Europe à la recherche d'amours occasionnels qui lui permettent parfois, mais pas toujours, de retrouver en songes son défunt mari ; et retrouver son Marcelo (Marce) est son désir le plus cher... Mais sa fuite semble éperdue.

Alors Irène se retient aux branches du volant de sa luxueuse BWM Série 8 Coupé qui associe le caractère sportif d'une voiture hors du commun à l'élégance d'une esthétique remarquable. Car comme sa voiture, Irène est très belle, très attirante. Elle est dynamique et volontaire. Et elle se trouve parfaitement à l'aise dans son corps pour affronter la cinquantaine rugissante.
Car contrairement à sa santé mentale, son corps, lui, va très bien ; alors elle lui fait profiter du luxe et du confort des hôtels ***** ; elle aime les situations en hauteur et elle y consomme ses amants rapidement avant de les jeter. Pourquoi s'embarrasser de tout ce qui n'est pas luxe et volupté.

Irène se retient aussi – et surtout – aux aiguilles de ses nombreuses montres de luxe (Cartier, Panerai, Patek Philippe, Bulgari…). Une Casio ou une Swatch, portées par la populace, n'ont aucune élégance ni aucune classe ; toutes ces montres à quartz ne méritent pas d'égrener le temps et de passer d'une seconde à l'autre dans un intime mouvement de chronographe ; ces montres sans valeur abiment dans la tête d'Irène toutes ces secondes précieuses et gouleyantes.

Car elle vit depuis plus longtemps qu'il n'y parait dans un mode qui lui est devenu propre.
Son père, sa soeur et son psychiatre tentent comme ils peuvent de lui faire reprendre pied sur une terre qui serait commune avec la leur ; mais est-ce encore possible ?

Il s'agit d'un voyage aux frontières du réel, aux frontières de la folie ordinaire.
Un voyage difficile mais intrigant sur les terres de la schizophrénie, de la névrose et de l'érotisme.

Je ne suis pas versé dans la psychiatrie et mon voyage ne fut pas de tout repos.
Mais si vous prenez ce roman, je vous souhaite un bon voyage !
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Je remercie en premier lieu les éditions du sous sol et Babelio pour l'organisation de cette Masse critique. Il est plus que plaisant d'être sélectionnée pour recevoir des cadeaux livresques et c'est donc navrée que je vais faire ce retour critique quelque peu brutal.
J'avais, je l'avoue, peut être des attentes. Je suis actuellement en picorage gourmand d'auteurs espagnols (belle découverte de Juan Tallon par exemple ou de Fernando Aramburu) et j'adore Sagan et la manière dont elle croque ses contemporains riches et capricieux. Je m'attendais, en somme, à un doux mariage.
Mais, au final, je ne comprends pas bien le sens de ce roman. Je l'ai perçu en premier lieu comme l'exploration d'un deuil et d'une emprise amoureuse. Irène, la belle Irène, s'en va explorer les bords de la Méditerranée et le corps de multiples amants pour retrouver le goût de Marce, son mari fraîchement décédé d'un cancer.
J'ai été prise au début par un certain amusement sur le destin de cette pauvre femme magnifique et ultra riche. Puis, l'agacement m'a saisi quand les marques de luxe ont commencé à faire leur inventaire et leur défilé. Entre voiture haut de gamme (marques citées avec option siège en cuir clair), fragance hors de prix (collection de flacon pour madame et essences décrites selon ses tonalités) et on continue avec les montres de luxe qui représentent, on le sait, la quintessence de la réussite.
L'érotisme annoncé légèrement mou aux orgasmes rapides n'aide pas à créer une intrigue ou une attention continue. Alors, comme ce roman nous l'annonce :
" le monde regorge de magasins Swatch. Il y en a dans les aéroports et les centres commerciaux. Quel type de gens achètent ces montres ? La classe moyenne. Pour mesurer le temps sans en attendre grand-chose. C'est pour ça que j'ai offert une Cartier à Marce. Parce que le temps était notre temps."
Pour ma part, je ne porte pas de montre mais mon temps demeure modestement précieux. Alors je quitte sans remord, mais bien déçue, Irène et sa vie instagrammable aux placements de produits en tout genre pour aller lire d'autres livres.

Bonne lecture à tous.

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Dans le cadre de Masse Critique de Babelio, j'ai été invitée à découvrir Irène de Manuel Vilas... C'est un auteur dont j'avais entendu beaucoup de bien à l'occasion de la sortie son livre Ordesa et puis d'Alegria... Des livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire.

Le titre Irène me faisait également de l'oeil. Un prénom fort qui porte en lui une identité qui pour moi rime avec élégance, distinction, droiture,... Un prénom qui au travers de sa sonorité ouvre les portes pour vous mener vers un lieu qui nous fait toucher une sorte d'essence du féminin.

L'auteur et le titre avaient tout pour me plaire. le quatrième de couverture m'invitait à rencontrer une femme dans son deuil de l'homme qu'elle a aimé et accompagné dans la maladie vers son dernier voyage... Un deuil si douloureux, si impossible à faire que lors de vacances sur la Méditerranée, elle découvre que les coups d'un soir lui permettent de retrouver celui qui n'est plus... S'ensuit une quête de rencontres de plus en plus éphémère pour essayer de gagner du temps avec celui de toujours, son Marce. Des rencontres qui tournent à l'addiction tant les adieux avec celui qui n'est plus sont impossibles!

Hélas Irène n'a pas réussi à m'émouvoir ni à me toucher... Dans sa douce folie et portée par une style plat, j'ai eu moi - même envie d'abréger ses souffrances! J'ai eu envie d'abréger mes souffrances... Pourtant je suis allée jusqu'au bout de ma lecture, pressentant que derrière cette histoire pouvait s'en cacher une autre... le final de se livre hélas aura été, pour moi, à la mesure de tout le reste, de l'amateurisme... Une héroïne frôlant la caricature et vivant une histoire vide tant son auteur n'aura pas su rencontrer celle - ci ni trouver les mots pour la raconter...

Heureusement que d'autres auteurs ont su raconter des histoires de femmes et inversement des autrices des histoires d'hommes avant ce livre, parce que la pensée que peut être seule une femme aurait pu faire vivre une femme m'a frôlé l'esprit et par ce raccourci j'aurais fait le jeu d'un certain wokisme. Concept qui je l'avoue n'est pas encore très clair pour moi... Mais qui ici me l'illustrait.

Irène n'aura dès lors pas été à la hauteur de mes espérances... Mais paradoxe, elle m'aura donné envie de retrouver une autre lue trop jeune et que de nombreux partages motivent cette envie de la redécouvrir... Il s'agit d'Emma Bovary!
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Merci à Babelio et aux éditions du Sous-Sol pour cette masse critique.
Néanmoins, tout en ayant apprécié le cadeau, je suis désolée de dire que je n'ai pas apprécié ce roman, que j'ai trouvé long et vain. D'abord, à cause de la structure, très répétitive : peu après le deuil de son mari, Irene prend une voiture - de luxe, roule, se baigne, arrive dans un restaurant - de luxe, séduit quelqu'un, lui fait une proposition, regarde sa montre, a une relation avec lui, et repart - dans une autre voiture - de luxe. J'attendais un changement dans le récit, une rupture. Certes, il y a bien une péripétie, mais elle arrive bien tard, à un moment où elle est devenue prévisible.
Quelques éléments qui m'ont gênée : pourquoi insister sur les marques de luxe des voitures, le prix des montres - comme si elle évaluait les gens sur le prix de ces accessoires ? J'avais l'impression de lire des placements de produits comme le font les influenceurs. Autre chose qui est peu vraisemblable : Irene a, à chaque fois, un orgasme en 5 minutes, même avec un inconnu. Là aussi, l'aspect érotique peut sembler décevant, les scènes de sexe sont racontées très rapidement. Enfin, Irene se répète régulièrement un poème, un beau poème même, mais le lien entre le poème et sa vie n'est pas subtil, puisqu'il est martelé toutes les deux pages.
Je ne connaissais pas du tout Manuel Vilas que la 4ème de couverture présente comme un grand écrivain espagnol, mais cette oeuvre m'a déçue.
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Tout d'abord, je remercie Nathan, Babelio et l'éditeur pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique.
L'auteur nous plonge dans une forme de délire que connait une femme, Irène, après la mort de son mari, Marce (Marcello) dans des conditions qu'elle fantasmera, tout comme elle semble avoir fantasmée sa vie, toute sa vie.
Sa personnalité est floue, son passé pose questions : a-t-elle été une criminelle avant de connaître Marce ? combien de temps a-t-elle vraiment vécu avec son mari, 20 mois ou 20 ans ? quelle était vraiment la nature de leurs jeux érotiques ?
Sa narration de sa vie sans Marce est aussi pleine de mystères et d'incohérences. Elle prétend dépenser une fortune en voyage dans des hôtels de luxe dotés de chambres avec vue sur la Méditerranée et retrouver son mari en faisant l'amour avec des hommes et des femmes qu'elle séduit sans effort et abandonne le jour suivant.
Comme l'auteur, elle fait une fixation sur les montres, déteste le quartz et nous livre une hiérarchie du luxe en citant à de nombreuses reprises des marques qui ont pignon sur la Place Vendôme : c'est désagréable.
Le récit de ses divagations est répétitif, on ne croît pas beaucoup à ce personnage, à sa mythomanie, à sa folie. On n'a aucune empathie. On sent quand même, au gré de ses pérégrinations, un petit parfum d'Espagne, d'Italie, de Méditerranée qui nous pousse, outre notre cahier des charges, à poursuivre la lecture jusqu'à la dernière page.
Mais pour être teinté de fantastique, ce roman manque de magie.
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J'ai lu ce livre dans sa version espagnole originale, dont le titre est « nosotros » (nous).

Irène pourrait être la version contemporaine de Don Juan.
S'agissant d'un héros du XXIème il ne peut être évidemment qu'un héros féminin.
Et aussi qu'un héros sans transcendance, parce que Dieu et Diable sont bien morts et ne peuvent donc plus être défiés.
L'individu du XXI ème siècle est l'alpha et l'oméga de son temps. Tout part de lui et ne ramène qu'à lui. Il n'y a rien avant lui, ni rien après ; il n'y à rien en dessous de lui, ni au-dessus.

L'Homme (avec un h majuscule et quel que soit son genre) n'acquiert sa véritable dimension qu'en conquérant celle de ses adversaires. Quand il défie Dieu il devient divin, quand il ne s'oppose qu'à ses contemporains (ceux d'Irène sont souvent définis comme « abominables » dans le roman espagnol) il se met exactement à leur niveau.

Irène n'échappe pas à la règle et apparaît souvent comme un Don Juan de pacotille.
Exactement à l'opposé de ce qu'elle prétend, elle qui n'aime que les meubles en beau bois massif, les montres en métaux précieux, les voitures de luxe et les vins fins.

Et l'écriture de Vilas ne parvient jamais (sauf peut-être à la toute fin du roman) à lui donner une consistance réelle.
Dans la 1ère moitié du roman une débauche de luxe, d'amour sirupeux et d'aventures érotiques finiraient par nous lasser si un premier indice n'était pas enfin lâché à la 180ème page : Irène adolescente a eu un amant qu'elle prétend avoir tué en état de légitime défense.
On se disait bien que tout cela était trop beau pour être vrai, mais devoir attendre la moitié du livre pour avoir un premier élément tangible c'est tout de même un peu long.

D'autant plus long que Vilas nous assène des références littéraires espagnoles en veux-tu, en voilà : Quevedo, Antonio Machado, Juan Ramón Jímenez, Luis Cernuda, Jorge Manrique, Cervantès forcément, et même le portugais Pessoa, sans qu'on comprenne toujours très bien pourquoi ; sauf pour Quevedo dont un sonnet constitue le leitmotiv du roman, et Antonio Machado, éternel amoureux de son épouse (comme Marce de Irène) et dont la tombe est à Collioure, ville-étape de notre héroïne.

Il y a aussi Fellini, qui était l'ami du père de Marce. Et on comprend qu'il est là pour illustrer l'illusion, la magie du cinéma qui fait du vrai avec du faux, la porosité des frontières entre rêve et réalité. C'est une ficelle un peu grosse mais sympathique.
(Et qui contient involontairement une certaine ironie car le père de Marce faisait pour Fellini des décors solides, réalistes, en bois et non en carton pâte. Ce que Vilas, lui, à mon sens, ne parvient pas à faire avec ce roman où tout paraît artificiel ou convenu, à l'exception de quelques formules percutantes et des toutes dernières pages du livre, où Irène acquiert enfin un peu de consistance, apparaît finalement plutôt sympathique et nous arrache un sourire sincère et amusé.

Au milieu du roman donc, quand l'intrigue paraît décoller : les indices se multiplient qui annoncent que le passé d'Irène est plein de zones d'ombres, que quelque chose dans son esprit qui tourne en rond ne tourne vraiment pas rond.
Et on se prend à échafauder des hypothèses.

Mais bien vite le pot-aux-roses nous est révélé et on se dit que tout ça pour ça, ça finit par faire beaucoup pour assez peu.
D'un côté c'est tant mieux parce que le projet de Vilas n'était certainement pas d'écrire un roman policier.
Mais d'un autre c'est tant pis, car le mystère d'Irène ne nous est pas dévoilé par l'intrigue, il est raconté par un personnage du roman qui déroule une théorie tellement attendue, mais surtout tellement démagogique, que cela en est un peu gênant.
On se demande alors ce que vont bien pouvoir nous apporter les cinquante pages qui restent encore à lire.

Pas grand chose de mon point de vue.
Sauf les toutes dernières pages où Irène nous apparaît roublarde à souhait, et dotée d'un appétit de vivre et de jouir qui sont aussi une immense peur de vivre.
Une femme éprise de liberté qui met les autres, hommes ou femmes, au défi de la suivre.
Un Don Juan de ce siècle ?
Ce dénouement est-il finalement le clin d'oeil goguenard d'un Vilas qui nous dirait qu'il nous a bien eus.
Pourquoi pas ? Mais alors et hélas pourquoi tant de tours et de détours, de discours et de verbiages ? Pourquoi un si long roman quand une nouvelle aurait pu faire merveille.
Comme si ce roman avait échappé à son auteur.

Et on se dit avec un peu de regret que si Molière ou Tirso de Molina, (le créateur de Don Juan) avaient été de ce siècle Don Juan se serait peut-être appelé Doña Irene.
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Un roman sur le deuil.

Comment surmonter la perte du grand amour de sa vie ? Pour Irène, c'est en prenant la route. Une fuite en quelque sorte. Et pourtant, durant ce road trip, Irène ne s'ouvre pas aux autres. le lecteur est principalement plongé dans la nostalgie des souvenirs d'Irène. Tout ramène à l'être cher disparu, jusqu'aux amants de passage.

Puis, un nouvel éclairage est apporté à l'histoire. Un voile se déchire peu à peu et laisse finalement apparaître une vérité bien plus sombre.

La plume est agréable mais le rythme est excessivement lent et les événements répétitifs.

Je m'attendais à autre chose, je ressors donc assez déçu de cette lecture qui m'a paru bien trop prosaïque.

Merci à Babelio et aux Editions du Sous-sol pour l'envoi du roman.
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