AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,17

sur 55 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai repoussé le moment de donner mon avis sur ce roman, mais je crois que le plus simple est justement de faire simple. Tout d'abord, sachez que je l'ai choisi uniquement pour son titre : je lui trouve une puissance évocatrice assez forte et j'attendais, forcément, un roman à la hauteur d'un si beau titre. Comme quoi, cela ne tient à rien… A vrai dire, le résumé sur la quatrième de couverture ne m'attirait pas plus que cela, mais la curiosité est loin d'être un vilain défaut. Ce qui est sûr, c'est que ce roman n'était pas pour moi, ou que je n'étais pas la bonne lectrice pour lui, il faut voir dans quel sens on prend les choses. Je n'ai apprécié ni l'histoire, ni le style. Je n'ai d'ailleurs aucune honte à dire que je n'ai pas compris. Pas compris l'intégralité du propos, et pas compris non plus la finalité de ce propos. Je ne suis pas contre un peu de mystère, je ne refuse pas les récits qui ne se donnent pas facilement et demandent un effort de lecture, mais quand aucun plaisir ne s'ajoute à cette lecture, cela ne peut pas me convenir.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          280
Le début semblait bien avec cette jeune fille, qui après la mort de son père, va continuer son métier de pêcheur sur le lac Léman. Seulement, chaque jour, des morts sont repêchés. Elle va tomber amoureuse d'un africain dont le père est un ‘ogre' responsable de génocides. L'auteur a mis des années à écrire ce roman. Pas facile, sans connaissance mythologique et sans décodeur, de comprendre les messages qu'il essaie de faire passer. Je suis allée jusqu'au bout car il plus qu'aéré avec de nombreuses scènes où Ismaelle découvre son corps et le sexe. Au final, je n'ai pas aimé.
Commenter  J’apprécie          195
Roman osé ! La transmission racontée en envolées lyriques presques hallucinées, poétiques, métaphoriques qui rendent ce roman sui generis.

Ezéchiel arrive peu de temps après qu'Ismaëlle ait repris l'activité de pêche de son père. Lui, fils de tous les méfaits de la dictature, elle fille d'un pêcheur et d'une femme de lettres. le lac pour ciment, chacun sa rive. La pêche va les unir dans leur quête de la Bête, du corps du père de la jeune fille disparu dans le lac.

Les thèmes abordés sont puissants : génocides, corruption, critique du capitalisme. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit notamment à l'arrivée d'Ezéchiel dans son palais pillé...

L'auteur propose un roman très particulier, analyse du comportement de l'homme : ses monstres cachés : le "greed" besoin de possession, envie, convoitise, pouvoir... désir, rejet, peur, attirance. La Bête qu'est venue combattre Ezéchiel n'est-elle pas constituée des oripeaux de cette humanité-là ? Pourtant, sur le chemin, joies et larmes pourront "gonfler les ventres". On y retrouve des échos lointains à Moby Dick.

Ce roman évoque une quête d'un monde meilleur. L'enfance bousculée, le passage à l'âge adulte. Vincent Villeminot a travaillé la symbolique, la musique du texte, son dépouillement parfois, pour faire vibrer son lecteur.

Ce roman captive par sa singularité, son style, à lire à voix haute pour en saisir le sens, la musicalité, la sensualité parfois. Une histoire déroutante, un roman exigeant ! Aucune étiquette possible, tant l'histoire flotte entre rêve et réalité.

Mon premier Objet Littéraire Non Classable depuis longtemps, pour l'apprécier pleinement, il faut sans doute lacher prise, mon côté cartésien n'a pas trouvé le chemin pour ce rendez-vous dans les eaux troublées du Léman.


Commenter  J’apprécie          170
Lorsqu'on ouvre ce roman, on entre dans un autre monde, une autre littérature.

Ismaëlle, 18 ans, est une jeune fille sensible, en demande et en questionnement sur sa mère qui est morte en la mettant au monde. A son tour elle attend un enfant et revient sur les événements qui viennent de se produire et le passage de sa vie d'enfant à celle d'adulte, de son adolescence à sa future vie de mère.

Au tout début j'ai trouvé l'écriture intéressante, le sujet également : une adolescente confrontée à sa solitude, au manque maternel, à la froideur de son père pêcheur sur le Lac Leman, une solitude pesante. Mais l'accident de son père va lui permettre de prendre sa vie en main, faire des choix et changer son destin.

Les femmes ont des modesties, elles savent se contenter de la place assise, sur le banc, à côté. (p10)

Elle va devenir peu à peu adulte, avec un métier d'homme, femme au milieu des hommes.Elle porte un enfant, elle a peur, elle sent la vie naître en elle, va-t-elle disparaître comme sa mère :

Mourrai-je moi aussi, en couches, d'hémorragie ? A la dernière page ? L'Epilogue ? de l'enfant que j'attends, qui bouge dans mes entrailles, qui va percer la poche, me faire perdre les eaux ? (p12)

Et au fil des courts chapitres où elle revient sur le passé, comment les événements se sont enchaînés, le climat change, la mort rôde avec l'apparition des cadavres à la surface du Lac, des centaines, des milliers, La Bête rode elle est là, tapie dans les profondeurs et demande chaque jour son lot. Pour moi j'ai pensé à une métaphore avec la mort des immigrés sur la mer, sur les plages. J'ai trouvé le symbole puissant, fort, faisant souvent référence à Moby Dick. La lutte du bien et du mal, l'indifférence, la peur des riverains.

Ismaëlle va faire la connaissance d'Ezéchiel, fils d'un dictateur africain, un prophète, riche qui a vu les exactions de son père, qui saint la dureté du monde et des hommes, qui veut affronter la Bête, Mammon comme il la nomme.

Les génocides ressemblent à des actes agricoles. On laboure, on retourne, on épand — et c'est le corps humain qui nous sert d'engrais. (p87)

J'ai recherché les symboles et significations liés aux prénoms des héros Ismaëlle : celle qui entend, Ezéchiel, le prophète, Mammon, le Veau d'or. Beaucoup de symboles mythologiques donc sans compter la référence à Moby Dick et à la lutte contre le mal.

J'ai aimé les pensées, les sentiments d'Ismaëlle du début, comment elle découvre en même temps que le métier de pêcheur qu'elle reprend, la découverte de son corps, de ses sentiments, d'une certaine froideur et désillusion, d'une absence de sensations jusqu'à l'arrivée d'Ezéchiel, sa fascination pour cet homme venu d'ailleurs, son mystère.

Je n'avais pas pleuré mon père. Pas une fois. J'ignorais qu'il suffisait de parler, tant dans mon ventre, j'étais pleine de larmes. (p108)

J'ai eu beaucoup plus de difficultés à suivre la deuxième partie du récit : lorsque Ezéchiel prend la parole, sa relation à Ismaëlle, ses envolées lyriques etc… C'est une écriture très poétique, très belle mais assez lointaine, qui n'a pas trouvé écho en moi et au fil des pages je me suis un peu perdue, j'ai décroché et ai eu du mal à aller jusqu'au bout.

C'est un récit fort j'en conviens mais pas accessible, je pense, à tous les lecteurs. Il y a beaucoup de références, de symboles qui, si on ne les possède pas, rendent la lecture laborieuse et hermétique.

Merci aux Editions Les Escales et à NetGalley pour cette lecture
Lien : http://mumudanslebocage.word..
Commenter  J’apprécie          120
Subitement orpheline, Ismaëlle décide d'honorer la mémoire de son père en choisissant la pêche comme moyen de subsistance, comme moyen de survivre. Jusqu'au jour où les corps envahissent le lac Léman, des centaines de cadavres qui remontent sans que personne ne sache d'où – phénomène étrange qui coïncide avec l'arrivée en ville du fils d'un dictateur africain cannibale, venu pour tuer Mammon, la Bête.

Conte initiatique ou véritable roman ? Difficile à dire. Tout commence comme un bon vieux roman, une jeune femme seule au monde tenant de survivre au quotidien, traînant sa peine, l'expulsant à coup de mots tranchants. Puis surgit Ezéchiel, cet homme noir, aux passés multiples, unique représentant de l'héritage maudit des dictatures passées. Est-ce un personnage ou un symbole ? Ismaëlle est-elle tombée amoureuse d'un homme ou d'une idée ? Impossible de trancher, le récit prend une tournure radicalement différente une fois qu'Ezéchiel a fait son entrée. Les dialogues sans queue ni tête remplacent le texte puissant et poétique du début, l'intrigue se fait touffue, compliquée. Les difficultés d'Ismaëlle, sa solitude, sa découverte du plaisir sont autant de thèmes qui m'ont d'abord parlé, j'ai apprécié les premières pages, malgré le froid détachement du personnage par rapport à sa situation. Mais la suite m'a complètement dépassée.

Dans la deuxième partie, je n'ai pas l'impression d'avoir lu l'histoire de deux personnages, mais une sorte de poème long et mystique où tout est métaphore, rien n'est vraiment dit, tout possède un second sens caché, indéfinissable. Les thèmes de la corruption, du blanchiment d'argent, du génocide reviennent de manière systématique, avec en fond une critique plus large du capitalisme, de la cupidité sans fin (« Greed ») – Mammon est-elle le symbole de cette gangrène qu'il faut éradiquer en lui ouvrant le ventre ? Ezéchiel est-il un ange vengeur descendu près du lac Léman pour libérer les hommes de leurs crimes ? A moins que ça n'ait été pour les punir ? Il semblerait qu'il y ait quelque chose à comprendre, pourtant je suis restée très en dehors de cette histoire, incapable de percer la couche superficielle d'un récit imperméable à toute interprétation.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
Commenter  J’apprécie          40
C'était à Morges en Suisse romande, le 31 août dernier. C'était au fameux salon "Le livre sur les Quais". Les dithyrambes adressés par une amie lectrice à Vincent Villeminot pour son premier roman "Fais de moi la colère", me laissèrent stupéfaite, pantoise, impressionnée, sidérée. Je ne pus qu'acheter cet ouvrage visiblement hors du commun et l'auteur me le dédicaça avec la plus grande gentillesse.

Je viens de lire le dernier mot. Hors du commun, le récitl l'est assurément. Et de ce fait, la rédaction de la chronique en devient difficile. A vrai dire, j'ai l'impression de n'avoir pas tout compris de l'histoire. Par manque de folie, peut-être, d'imagination, sans doute, je n'ai pas su distinguer le rêve de la réalité. Trop cartésienne aussi, pas suffisamment déjantée, je n'ai pas réussi à m'immiscer dans ses méandres. Réaliste est l'histoire d'Ismaëlle, déjà orpheline de mère, qui se retrouve propriétaire de la barque de son père, pêcheur sur le lac Léman, lorsque celui-ci s'y noie. Beaucoup moins probable en revanche m'a semblé sa rencontre avec Ezéchiel, fils d'un roi africain, dont je n'ai pu déterminer s'il existait vraiment, s'il représentait un fantasme ou encore un symbole, une idée, une allégorie. Lorsqu'enfin des cadavres remontent en nombre des profondeurs du lac, lorsqu'il est question de Mammon, une bête mystérieuse, là, j'en perds complètement mon latin.

L'écriture n'a pas été de nature à m'aider : poétique parfois, mais hallucinée le plus souvent, le terme est employé sur la quatrième de couverture et convient parfaitement, syncopée, faite de phrases sans verbes, des mots juste apposés :
"J'étais en robe d'été – la seule de la penderie. Canicule en avril. Circonstance ? Réchauffement ? Climat ? anecdote ou partie d'un grand tout, planétaire ? le soleil donnait, implacable, au cimetière. Impression de malheur."

Elle ne m'a pas emportée. J'ai essayé de trouver les liens, le pourquoi, le comment de ces suites de mots. J'ai tenté de comprendre des passages, sans rapport pour moi avec le reste du récit "Le lait coule par le canal galactophore. L'érection du téton, permanente ; il durcit, perd sa souplesse, son grain ; ressemble quelques mois aux tétines des vaches ; aréoles plus sombres, luisantes de vaseline à cause des crevasses. le lait coule sur les lèvres, l'enfant rote, de trop-plein ; dans la gorge, puis l'estomac, puis l'intestin du nourrisson ; jusqu'à l'écoeurement. Les mères gavent plus qu'elles nourrissent." Rapport à sa mère morte ? Peut-être ? Sans doute ?
Vous l'aurez compris, je ne suis pas entrée dans ce récit à la limite du conte, d'ailleurs, il y est question d'ogre. Il m'a manqué quelque chose, une cohérence, une écriture moins inusitée, une connaissance approfondie de la mythologie. Ce livre n'était pas pour moi.

Il est toujours difficile, délicat, voire douloureux, lorsque l'auteur rencontré avant la lecture est d'une grande gentillesse, affable, disert, de ne pas adhérer à son travail. Mais à mes yeux l'honnêteté, la sincérité doivent prévaloir et après tout, ce n'est que mon ressenti. Vincent Villeminot, votre premier roman n'était pas pour moi. J'attends le prochain.

Lien : https://memo-emoi.fr
Commenter  J’apprécie          43
Il est des livres dont on passe complètement à côté! Fais de moi la colère est de ceux-là. J'avais pourtant bon espoir. Vincent Villeminot est un auteur reconnu dans le champ de la littérature jeunesse et jeune adulte. Fais de moi la colère est son premier roman du côté des « adultes ». Malheureusement, si le début du livre s'est montré prometteur, j'ai souffert tout au long de ma lecture n'y trouvant pas grand chose à comprendre.

Ismaëlle est orpheline. Sa mère meurt en couches; son père se noie alors qu'il pêche sur le lac Léman. Ismaëlle reprend alors l'affaire du père. Sans aucune expérience, elle devient elle aussi, pêcheuse. Bientôt, d'étranges choses surviennent sur le paisible lac Léman. Des dizaines puis des centaines de cadavres venant des profondeurs remontent à la surface. D'où viennent-ils? Qui sont-ils? Parallèlement, Ismaëlle se lie d'amitié avec « l'ogre noir », le fils d'un dictateur africain qui embarque alors la jeune femme sur le lac pour traquer un monstre terrible.

Ismaëlle, un monstre marin. Tout ceci ne nous fait penser à rien? Il s'agit bien sûr d'une réécriture de Moby Dick d'Herman Melville. En remplaçant un vieux marin par une orpheline sans expérience, en substituant l'océan par le paisible lac Léman, Vincent Villeminot propose ici de reconstruire le mythe de la fameuse traque à la baleine d'une manière très moderne. Si le début du roman était prometteur puisqu'il mettait en scène cette jeune Ismaëlle livrée à elle-même, très vite, l'auteur parle de manière métaphorique, entraînant son lecteur sur une pente glissante.

A partir de la rencontre d'Ismaëlle avec l'ogre noir, j'ai été un peu perdue. Vincent Villeminot dévie son propos pour nous parler d'une traque, d'une chasse au monstre, métaphore de l'argent sale, l'argent blanchi en Suisse. Son ogre noir, fils de dictateur africain, vient ici en qualité de vengeur pour montrer au monde la vérité entière. Ismaëlle tombe d'ailleurs folle amoureuse de ce personnage mais cette histoire d'amour à sens unique perd de sa profondeur.

Comme je l'ai dit plus haut, l'auteur nous propose ici un texte très métaphorique. Ses chapitres sont très courts, certes emplis de poésie, mais j'ai été déstabilisée justement par le côté opaque du récit. Je ne dirais pas que je n'ai rien compris mais il reste de nombreuses zones d'ombre et j'ai trouvé le propos final un peu tiré par les cheveux.

Fais de moi la colère est donc un roman qui ne m'a guère plu. les métaphores répétées du roman m'ont lassée et laissée de marbre.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          31
Bon pas hyper fan de ce livre de Villeminot que je crois ne pas avoir bien compris. le coup de la fille seule qui doit prendre en charge sa sexualité était un peu inutile pour moi et même si j'ai bien aimé l'histoire d'amour que j'ai trouvé profonde et intéressante je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi là encore.
C'est poétique, sans aucun doute, sûrement plein de sous entendus intéressants, mais je n'ai pas saisi, ou je suis passée à côté.
Dommage ...
Commenter  J’apprécie          20
Vincent Villeminot est un auteur dont je suis les publications dans le domaine de la jeunesse avec une certaine assiduité. Avec Fais de moi la colère, il s'essaye au roman contemporain, et j'étais plutôt curieuse de découvrir sa plume adressée à un public plus mature.

Étrange et déroutant. Ce sont les premiers mots qui se forment dans notre esprit lorsqu'on lit les dernières lignes.

On rencontre Ismaëlle, une très jeune femme qui vient de perdre son père. La colère monte, s'empare d'elle alors qu'elle pense aussi à celle qu'elle n'a jamais connue, dont : sa mère, morte à sa naissance.
Avec elle le langage se fait cru, violent. La prose est courte et tranchante et nous fait s'approcher des limites de notre compréhension. Certains passages nous propulsent dans un tourbillon flou d'aveuglement et de colère parfois épuisant.
Et puis il y a ce monstre, ce Léviathan qui rejette des corps sur le lac Léman, cette créature invisible qui devient la cristallisation de toute la haine telle Moby Dick dans le roman éponyme de Melville.

Ézéchiel arrive peu après, fils d'un dictateur Africain, il a également perdu sa mère et s'enfonce de la même manière que l'héroïne dans un marasme de sentiments négatifs. La rencontre entre les deux personnages va faire des étincelles, mais peut-être seront-ils aussi la béquille salvatrice pour aller de l'avant...

Fais de moi la colère est un roman complexe qui demande énormément d'investissement et de concentration lors de la lecture. Pour être tout à fait honnête, je n'ai probablement pas saisi la moitié de la métaphore que met en place l'auteur.
On fait aussi face à un exercice de style étonnant, la plume de Vincent Villeminot se transforme, ondule pour aller d'un personnage à l'autre dans un jeu de rebond assez impressionnant. le travail fait à ce niveau-là a dû être immense et je ne peux que le reconnaître.

Malheureusement, ça n'aura pas suffi pour moi, je me suis perdue dans cette histoire au point d'avoir l'impression de ne pas comprendre ce que je lisais. C'est une sensation plutôt désagréable qui m'a véritablement perturbée.

Tout à fait étonnamment, je pense que ce roman restera tout de même marqué dans ma mémoire pour son côté très onirique.
Pas une bonne lecture donc (malheureusement), mais une expérience pour ceux qui voudront la tenter...

Commenter  J’apprécie          20
Ismaëlle est fille de pêcheur ; sa mère est morte à sa naissance et son père vient de se noyer sur le lac. Elle tombe amoureuse d'Ézéchiel, le mystérieux occupant noir du palais en ruine sur la colline. Ézéchiel est un condensé de fils de dictateurs africains, un mélange d'enfant-soldat, de monstre et de Christ sanguinaire. Ils vont s'aimer malgré l'hostilité de la population. le jeune homme n'est pas là par hasard : il est venu pour tuer la bête monstrueuse qui se nourrit des cadavres qui flottent sur le lac. Car c'est l'Apocalypse au bord du lac Léman envahi par d'innombrables cadavres…

Sommes-nous dans un livre fantastique ? Pas vraiment. Pas seulement.
Suite sur le blog.
Lien : http://nicole-giroud.fr/fais..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

que savez vous sur instinct

Quel es le personnage principal ?

Timothy
Tom
John
Tintin

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thème : Instinct, tome 1 de Vincent VilleminotCréer un quiz sur ce livre

{* *}