AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,17

sur 55 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La naissance d'Ismaelle donne lieu à la mort de sa mère , ce qui va créer un manque affectif énorme . Puis c'est son père pêcheur qui meurt dans les flots du lac Léman , alors qu'elle n'a guère que 16 ans .
Seule femme au milieu des hommes , elle se met à pratiquer le métier de son père , il faut bien se nourrir .
Elle découvre son corps , le sexe , un peu mécanique , avec un garçon de son environnement immédiat . Et puis elle rencontre Ezéchiel , jeune homme noir , fils d'un dictateur africain , au milieu des ruines de son palais .
Ce roman est truffé de références bibliques et mythologiques , c'est la lutte entre le bien et le Mal absolu .
Les morts flottent à la surface du lac , comme ceux des massacres du Rwanda , que l'on jetait à l'eau . La vie et la mort sont constamment entremêlés dans ce roman , on se demande parfois si les gens qui habitent sur les rives du lac ne sont pas déjà morts , indifférents à ce qui se passe autour d'eux , satisfaits de leur petite vie égoiste et sans éclat .
Ce roman est dérangeant , il m'a chamboulé , déstabilisé , emporté , troublé . le souffle poétique qui l'anime est unique , l'auteur a mis plusieurs années à l'écrire , les mots n'ont pas été choisis au hasard .
Il n'est pas certain que j'eusse compris toutes les références mythologiques ou religieuses que ce texte comporte , mais la Beauté en est incontestable .
Commenter  J’apprécie          40
Une prose métaphorique sur fond de Moby Dick…

Cette histoire est constituée d'un récit à deux voix, en monologue et dialogue. D'abord, nous avons Ismaëlle, fille de pêcheur orpheline, qui se retrouve confrontée à la malveillance des hommes alors que son corps de femme se développe. Et puis, nous suivons Ezéchiel, fils d'un dictateur africain qui a traversé les guerres et est venu combattre « la Bête » semblant être tapie dans le la Léman. En effet, depuis quelques temps, des cadavres par centaines remontent à la surface du lac…

Les métaphores s'enchaînent au gré de ce roman. Les événements racontés sont bien souvent idéationnels et, de ce fait, porteurs d'une charge symbolique importante. On retrouve aussi plusieurs allusions à Moby Dick.

De plus, on s'aperçoit alors au fur et à mesure, que le plus gros fléau pour l'Homme est l'Homme lui-même et que cette « Bête » n'est pas tant un Léviathan mangeur d'Hommes tapis au fond du lac Léman, qu'un danger sommeillant dans le ventre des Hommes sous le nom d'envie, de convoitise, de désir de posséder, de « greed ».

On évoque aussi plusieurs thèmes importants, plusieurs fléaux comme le blanchiment d'argent, les génocides, les guerres…

J'ai vraiment eu l'impression de déchiffrer un long poème contant une quête lourde de symboles se révélant au fur et à mesure. Certains passages étaient tellement lourds de sens que j'ai même du les relire à voix haute. Les paragraphes sont très espacés au gré des idées, et l'on enchaîne les pages rapidement, car parfois uniquement traversées par quelques lignes qui suffisent à nous embarquer…

Cependant, j'avoue bien sur avoir été quelque peu déroutée à certains moments par ma lecture et je pense que ce roman devrait d'ailleurs faire l'objet d'une analyse bien plus fine au bout de plusieurs relectures. Je me suis souvent perdue, me demandant où l'auteur voulait vraiment en venir, pour mieux comprendre quelques phrases plus tard. Je ne peux d'ailleurs que saluer le travail de Vincent Villeminot qui a très certainement du retravailler encore et encore ses phrases, ses allusions, ses métaphores. J'ai eu pleinement conscience qu'il s'agissait là du travail d'une vie, de l'issue de nombreuses années de travail et de reformulations.
C'est pour cela que je souhaite aussi avertir les habitués de cet auteur : nous sommes à des années lumières de ses habituels romans pour jeunes adultes. le style est particulier et bien moins accessible que ses précédents romans, il n'a strictement rien à voir en vérité !

Fais de moi la colère est une prose réflexive intense aux symboles lourds de sens. J'ai parfois lu et relu à voix haute certains paragraphes empreints de métaphores importantes. Il s'agit là d'un conte métaphorique sur les pires léviathans de l'histoire : les Hommes épris d'envie et de convoitise. Cette partie de pêche est loin d'être ordinaire, mais elle n'est pas non plus dénuée d'amour et de joie à en faire grossir les ventres…
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
Commenter  J’apprécie          30
Je suis partie sans aucun à priori dans la lecture de « Fais de moi la colère » de Vincent Villeminot puisque je ne le connaissais pas en auteur jeunesse. J'ai été surprise, décontenancée et pour tout dire pas mal chamboulée par ce récit mais surtout je l'ai lu d'une traite et j'ai ai apprécié chaque ligne.

Suite à la noyade de son père, la jeune Ismaëlle se retrouve seule au monde et décide de reprendre cette activité d'homme pour assurer sa survie. Elle part pêcher sur le Lac Léman mais très vite des corps remontent des profondeurs, de plus en plus nombreux, nus, anonymes, ils envahissent le Lac sans que l'on sache pourquoi et d'où ils viennent.

Puis vient la rencontre avec le grand, beau et noir ébène Ezéchiel, fils de l'Ogre. Il arrive d'Afrique où il a combattu sur fond de génocide, pour affronter Mammon la bête tapie dans le lac. Entre ces deux là, la relation n'est pas simple du désir exacerbé, du rejet, de la peur, de l'attirance aussi. Ensemble, ils partiront chasser la bête.

Comment ne pas être sous le charme tant de l'écriture que du récit qui nous est proposé. C'est fort et puissant sans aucune concession. le langage y est engagé, rude parfois violent et pourtant il y a aussi une poésie, un lyrisme, une sensualité qui nous emporte dans tout ce que l'être humain peut avoir de mauvais. le roman se partage entre la narration d'Ismaëlle et celle d'Ezéchiel, en chapitres bref sous forme tantôt de dialogue ou bien de monologue. le mot « Greed » est souvent employé, il veut dire avidité en anglais aussi il nous permet de mieux cerner le pourquoi, ce qui motive les hommes profondément et le constat n'est pas joli. Ezéchiel a vécu la violence d'un père dictateur et les horreurs de la guerre, Ismaëlle la perte de ses deux parents, le jugement et la désapprobation de la communauté. Comme une évidence dans leur rencontre, une symbiose créatrice et un côté éphémère qui rend tout cela précieux. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          30
Je reste un peu perflexe une fois ce livre fermée
Je n'ai pas détesté aimé non plus
L'histoire est bien étrange , je suis peut être passée à coté de l'histoire.
Un petit quelque chose m'a poussé à en découvrir la fin .
Beaucoup de thème sont évoqués (pouvoir de l homme, maternité ,possession, progrès de l'humanité, ...)
Un livre plein de poésie , un bel hommage à la nature aqui m'a envoutée
En un mot je ne regrette pas de l'avoir lu .
Commenter  J’apprécie          20
Fais moi de la colère je voulais le lire depuis l'annonce de la rentrée littéraire des éditions Les Escales. Il me donnait envie. M'attirer. Je l'ai eu service presse numérique via Netgalley. Et puis j'ai attendu. Patienté. Encore et encore. J'en repoussais la lecture puisque j'en craignais la complexité. J'avais raison et j'avais tort. Merci aux éditions Les Escales de m'avoir permis de lire cette quête métaphorique, ce conte imaginaire, où l'amour et la haine se côtoient et où j'ai chassé, à l'intérieur de moi, ce greed qui hante les hommes.

Mon avis

Tous deux sont nés dans le sang. Non pas celui d'une naissance que l'on affronte comme un passage, mais comme un combat. Leurs dents invisibles, leurs membres, leurs corps ont déchiré le ventre de leur mère. L'un est le fils d'un dictateur africain, l'autre fille d'un pêcheur. L'un est noir, l'autre est blanche. Les deux reflets d'une même pièce. Ismaëlle arrive, avec sa joie de femme, son envie de remplir son ventre, d'amour, d'autres choses, ses appétits, ses désirs qui la dévorent. Ezéchiel cherche une échappatoire, une Bête mystique, Mammon, le greed, allégorie fantasmée d'un pêché originel et perpétuel. Tous deux se lancent à sa poursuite, dans leur ventre, dans leur chair, dans l'eau du Lac Léman, dans les lumières de la ville. Ils se racontent, se complètent, s'acharnent. Ils se soignent aussi.

Il y a dans leur récit comme une poésie, un conte antique, une épopée extraordinaire contre des léviathans, des monstres marins qui n'en sont pas, des créatures qui dévorent. Partout autour des centaines de cadavres. le Lac Lémant comme un miroir de l'océan du monde, brumeux, ensanglantés, et toujours cette créature, métaphorique, immense, capable de les engloutir tout entier. Moby Dick revisité, Vincent Villeminot nous livre un récit hanté, parfaitement maîtrisé, à l'écriture difficile et singulière.

Ils sont deux. Deux à parler. D'abord Ismaëlle, qui se découvre et se redécouvre, elle et son « père-mort », elle et sa « mère-absence », femme, corps, sorcière. Désir. Mais femme d'abord. Avant tout. Qui voit les flammes danser dans le palais aux courants d'air et qui s'y rend avec tout son courage pour y rencontrer « l'Ogre », le « Nègre ». Il m'a semblé plus propre, moins irréelle, un personnage à incarner, à contempler. Petit à petit leurs voix se mêlent, monologues ou dialogues, et à ses bonheurs fugaces, à sa joie presque enfantine, se lient la noirceur, les batailles et les guerres d'Ezéchiel. Matricide. Enfant-roi. Enfant-bâtard. Qui éventre les crocodiles dans les fosses, qui tient les manteaux des femmes que son père prend, dévore de l'intérieur, dans lesquels ils s'épand de tout son saoul jusqu'à les briser, qui devient le « Héros Nègre », qui a tué des démons et qui cherche à tuer le Monstre. A travers sa voix, à lui, se révèle un univers plus sombre, plus dangereux, plus concret aussi. Pour autant son langage se fait plus compliqué, plus métaphorique encore, et l'on doit chercher, encore et encore les symboles et leurs sens.

Les symboles. Ce roman en est pétri. Rien que par sa bête, Mammon : la richesse matérielle dans le Nouveau Testament, le Veau d'or dans la Torah, l'avarice dans la morale catholique. Cette avidité, ce greed qui nous ronge, nous laboure le ventre. Mais aussi par beaucoup d'autre. L'amour se fait euphorie, le Lac Lémant s'est transformé, le Palais des Courants d'air pillé, les banques, la neige… Tout fait sens et il faut parfois cherché, longtemps, pour comprendre. Ou pas. Se laisser porter par les sons, les mots, les phrases, qui sont parfois d'une beauté à couper le souffle. Une poésie.

Je ne dirais pas que sa lecture fut facile. En cela il est sans doute difficile pour moi de parler de ce roman, pas sûre d'en avoir compris tous les sens, pas sûre d'en avoir envie non plus. Il faut parfois se laisser porter.

En résumé

Fais de moi la colère est un récit qui se vit plus qu'il ne se lit, plus, d'ailleurs, qu'il ne se chronique. Et si moi j'en ai aimé la lecture, apprécié le sens, je ne saurais pas vous aiguiller. Avec lui c'est un saut dans l'inconnu, un plongeon aussi abstrait qu'allégorique avec pour Bête curieuse un Léviathan invisible, dévorant les vivants.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
Commenter  J’apprécie          20
GUERNICA
Je n'ai pas dégusté ce texte, j'ai plutôt dégustée sous cet afflux d'images hallucinées et oniriques. C'est le règne de la démesure qui met en face à face une jeune fille vierge et rebelle, et le fils d'un ogre venu d'on ne sait où du sud africain, un héros grec nouvelle formule, un géant titanesque, un croisé d'une foi incertaine auto-proclamé. Ezéchiel déclare un défi au maléfice avec les mêmes armes que lui, un projet cruel aussi aberrant qu'émouvant. Il est sûr que je n'ai jamais eu l'impression de lire un primo-roman, car la plume est aguerrie par dix ans d'écriture pour la jeunesse, et de préparation de ce texte lui-même. le phrasé est élaboré et bien scandé. le personnage de la jeune fille amoureuse, vierge et illuminée n'est pas fait pour convaincre, pas plus que le débordement infini de cadavres qui vient troubler la peau lisse et bien pensante du Lac Léman. Ce texte n'est pas fait pour être cru, ni aimé, l'auteur-dramaturge-poète ne se retourne pas derrière lui pour voir si les auteurs sont en là, convaincus où déjà partis. Vincent Villeminot trace sa route folle sans besoin de personne, hanté par ce défi, tout à sa quête impossible d'un nettoyage par le sang des usages politiques ou économiques contestables vieux de plusieurs siècles ! C'est la guerre vaine contre une humanité sans scrupule, une épreuve entre le feu et l'acier, la bête immonde et l'homme ogre. Non, je n'ai pas aimé ce livre, car il n'est pas aimable, mais il est fort, original, cruel, et c'est de la littérature féroce, pas un conte mièvre, un voyage au pays des légendes, des héros, des géants, des ogres, des petits personnages à écraser, pas une lecture pour enfants le soir non plus. Disons que j'aime trouver ce genre de texte parfois sur mon chemin, deux fois par an, peut-être, ces textes où s'affrontent la nature humaine, et les éléments démesurés, l'océan, le vent, le feu, la mort. Tout comme je n'aimerais pas couvrir les murs de ma maison des peintures de Guernica!
Commenter  J’apprécie          10
Ismaëlle, orpheline de mère à sa naissance, perd son père à l'âge de 16 ans, qui a péri alors qu'il pêchait sur le Lac Léman.
Cette jeune fille solitaire, qui n'a pour relation que le curé de sa paroisse, va alors reprendre le dur métier de son père : la pêche pour continuer à vivre. Mais un beau jour, les autorités lui interdisent de la pratiquer. La raison : chaque jour un grand nombre de morts flottent sur le lac.
Alirs qu'elle loue son bateau aux "ramasseurs de corps", elle va faire la connaissance de Ezéchiel, jeune homme africain, fils malheureux d'un dictateur, qui veut combattre la Bête.
Une relation très étrange et très forte va se jouer entre eux et c'est ensemble qu'ils vont partir affronter le monstre qui fait tant et tant de morts.
C'est un roman à la fois tragique et onirique qui nous emmène dans un monde où la nature humaine se dévoile et souvent de manière peu reluisante. C'est aussi quelque part un pamphlet contre l'argent et le pouvoir qu'il procure, ce qui a souvent pris le pas sur l'humanité. Néanmoins il donne une lueur d'espoir grâce à la jeunesse qui a encore l'utopie de croire en autre chose que le besoin de posséder et d'accumuler.
Beau roman qui se savoure même si ce n'est pas vraiment un coup de coeur.

Commenter  J’apprécie          10
Portée, emportée par la rapidité de ce livre qui raconte, chante une quête d'identité particulière : avant de devenir mère. Comment au plus profond de ses tripes une femme qui perd successivement ses deux parents découvre sa sexualité et choisit le père de son enfant dans une ambiance maritime mortifère qui évoque le Moby Dick de Melville. Une écriture rapide et poétique. Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Que dire de ce livre?
Que dire de ces jeunes gens, des adolescents encore mais qui en ont déjà tellement vu?
Il y a Ismaëlle qui vient de perdre son père. Ismaëlle qui se retrouve orpheline du jour au lendemain parce que sa mère est morte en la mettant au monde. Ismaëlle qui grandit, du jour au lendemain. Qui reprend le métier de son père jusqu'au jour où des corps viennent flotter sur le lac Léman.
Il y en a tant que des gens sont payés pour aller les repêcher.
C'est là qu'arrive Ezéchiel. En même temps que les corps. Ezéchiel, fils d'un dictateur africain qui, du haut de ses 19 ans, a déjà vu plus de sang que nous n'en verrons jamais.

Fais de moi la colère est l'histoire de leur rencontre. Mais avant elle, c'est l'éveil à la vie d'Ismaëlle. Ismaëlle devenue femme. Qui découvre son corps, le désir, le sexe.
Ismaëlle qui tombe amoureuse de ce Nègre comme les gens l'appellent ici. Il parle. Elle l'écoute. Il lui parle du monstre tapi au milieu du lac, là où il est le plus profond. Il lui parle et lui explique comme il voit les hommes.
Leur cupidité, leur avidité. Leur besoin de posséder. de prendre. Sans rien donner. Il pense que cela n'existe pas. Il se trompe. Ismaëlle lui apprend. Et leur amour est beau. Leurs mots sont beaux.
À côté de leur rencontre, il y a la pêche qu'ils vont faire, tuer la bête qui fait remonter les corps, la vie des habitants des rives du lac…

J'ai beaucoup aimé Ismaëlle et Ezéchiel. Leur relation. C'était fort et beau. La vie des gens alentour m'a moins attirée. Les morts, la bête sont importants pour l'histoire, pour ce qui se passe entre nos deux « héros » mais ne m'ont pas passionnée.
En tout cas, j'ai aimé la plume de Vincent Villeminot. Ses phrases courtes, ses mots percutants. Ce « tu » omniprésent. Fort. C'est cela que j'ai le plus aimé avec Ismaëlle et Ezéchiel.

Ce fut une très bonne lecture même si ce n'est pas un coup de coeur. Je pense que j'en attendais beaucoup plus ou beaucoup trop.
Lien : https://lisasotobooks.com/20..
Commenter  J’apprécie          00
Un titre intrigant que « Fais de moi la colère ». C'est en fait une phrase prononcée par Ezéchiel. Elle résume son état d'esprit à un moment précis de l'histoire, mais également toute son histoire personnelle. Une vie dans laquelle Ismaëlle tente de se faire une petite place.
Ce récit est bien étrange. Écrit dans un style très libre, qui ressemble souvent à de la poésie en prose, il donne la voix à Ismaëlle tout en permettant à Ezechiel de faire des incursions. Au début, on pense qu'Ismaëlle domine, mais elle est totalement prise par Ezéchiel, comme envoûtée. Leur relation n'a rien à voir avec l'amour, c'est quelque chose qui les unit à la fois dans un temps éphémère et infini.
Tout l'intérêt de ce roman réside dans les multiples interprétations qu'on peut faire. Chacun y verra une lutte différente, un désir différent et des conséquences différentes.
Il y a une certaine part morale dans ce roman. Les morts remontent du fond du lac, ils pourraient être de simples cadavres. Cependant, les oiseaux ne les mangent, ils n'en veulent pas. C'est au-delà de la nature. Ces morts, ce sont les résultats de la cruauté humaine. Nous détruisons tout, la nature ne peut reprendre ses droits.
Lien : https://voulezvoustourner.bl..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

que savez vous sur instinct

Quel es le personnage principal ?

Timothy
Tom
John
Tintin

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thème : Instinct, tome 1 de Vincent VilleminotCréer un quiz sur ce livre

{* *}