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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans la chaleur de l'été une très vieille femme et un jeune homme se retrouvent chaque après midi dans la pénombre d'un hangar.
Elle c'est Antoinette, dite Toinou, lui c'est l'auteur. Elle parle et lui l'enregistre.
Pour lui, Toinou tire le fil de sa mémoire et raconte sa vie, une vie de labeur à s'occuper du manger des drôles, du mari, des bêtes, à se préoccuper des sous et à marcher des kilomètres et des kilomètres... Il n'y a guère qu'au bal que Toinou trouve un peu de bonheur, oublie ses soucis car elle est " folle à danser". Une vie pas particulièrement malheureuse mais pas heureuse non plus, une vie qu'elle ne voudrait pas revivre, foutre non ! Les souvenirs qui lui viennent pêle-mêle, Toinou les évoque dans une langue simple, colorée d'un patois pas toujours simple à comprendre mais qui pour l'auteur lui rendent la Charente et la vie plus belles.
Un joli moment de lecture sans mièvrerie, avec plutôt quelques brutalités propres au monde paysan, qui m'a fait agréablement redécouvrir la littérature de terroir.
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Tout d'abord, je tiens à remercier le site Babelio de m'avoir permis de recevoir ce livre. Je me suis mise tardivement à lire des romans du terroir mais je les apprécie à présent à leur juste valeur. Et au vu du synopsis j'étais impatiente de connaître l'histoire de cette femme...

Nous partons donc à la rencontre d'un homme, un journaliste, qui va devenir fasciné par Toinou, une femme presque centenaire, au point de lui demander le récit de sa vie. Et c'est ainsi que l'on va passer du présent au passé au fil des rencontres entre nos deux protagonistes principaux. Les souvenirs de Toinou ne sont pas forcément chronologiques mais plutôt au gré de ses pensées du moment. Et ainsi elle livre son passé, son enfance en Dordogne, puis le passage de toute la famille en Charente... le récit est sublime, on imagine facilement paysage et senteurs, décors d'antan et vie bien remplie de cette femme peu commune.

Au delà de l'histoire en elle même, il y a l'auteur et son style qui a un rôle primordial dans un roman de ce genre, à mon avis. Or je n'avais jamais lu cet auteur et j'avoue avoir été vraiment déçue. Je n'ai pas du tout accroché à ses écrits qui pour moi, compliquent énormément la lecture alors qu'elle pourrait être fluide et bien plus agréable. En effet, dans ce roman, on change très souvent de point de vue, et d'époque. Sans explication mais surtout sans indice permettant de comprendre. En cela on se perd très vite. D'un paragraphe à l'autre, tout peut changer. C'est trop souvent et le lecteur se retrouve obligé de réfléchir au lieu de se concentrer sur la magnifique histoire qui nous est contée. C'est vraiment dommage. Et je pense que beaucoup de personnes d'un certain âge, public particulièrement touché par le genre du terroir, n'a pas forcément envie de complication de ce style mais plutôt d'apprécier les souvenirs et la beauté évoquée.

Voilà donc un bilan plutôt négatif de mon coté car je n'ai pas adhéré au style de l'auteur et que cela à rendu ma lecture fade et sans plaisir...
Lien : https://refugelitteraire.wor..
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Autant je ne me lasse jamais d'écouter ma grand-mère parler de sa jeunesse quand je la questionne autant avec ce roman je me suis, parfois, quelque peu ennuyée.
D'ailleurs pendant ma lecture, j'ai noté quelques similitudes entre l'histoire de Toinou et celle de ma mamie. Une vie de labeur entre sa famille, les vignes, la terre et, la guerre aussi qui s'est immiscée dans sa vie de jeune fille. du reste, elle non plus n'allait pas tous les jours à l'école. Aînée de quatre enfants, c'est elle qui gardait son plus jeune frère.
Bref revenons au roman !
L'histoire d'Antoinette dit Toinou est d'un autre temps, bien révolu. Fille du monde paysan de la Saintonge du début du 20ème siècle, elle travaille dès son plus jeune âge et à 92 ans au crépuscule de sa vie, elle se remémore des souvenirs, tantôt tristes tantôt gais.
Cette Toinou elle en impose tout de même, une sacrée force de caractère que je ne peux que respecter. Elle raconte son histoire avec son joli patois même si pas toujours compréhensible. Mais j'ai aimé que l'auteur retranscrive ce parler. Aux souvenirs du monde rural de Toinou, cela rajoute une belle part d'authenticité au roman.
Pourtant, je me suis aussi un peu perdue entre les souvenirs de Toinou et ceux du narrateur. Tout se mélange comme les noms des villages (c'est où déjà !?) et les liens familiaux (qui c'est !?). Vraiment on s'y perd !
Dans tous les cas, même si cette lecture reste mitigée, je remercie la masse critique privilégiée de Babelio et les Editions Presses de la cité de m'avoir permis de découvrir ce pur roman de terroir.
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Tout d'abord un grand merci à Babélio et aux éditions Terres de France (Presses de la Cité) pour l'envoi de ce livre.

A priori, la lecture d'un "roman de terroir" a tendance à me réjouir et à me laisser espérer une lecture facile et qui me fera passer un bon moment... Mais, ici, qu'est ce que je me suis ennuyée!
L'auteur nous raconte la vie de Toinou, octogénaire, originaire des Charentes, comme lui (ou plutôt comme sa belle-famille). le problème, pour moi, est qu'il le fait sous forme d'interview, dans laquelle il entremêle, en plus, ses propres souvenirs. Ajoutez à cela une restitution des dialogues dans lesquels il laisse traîner du patois local: je n'ai pas du tout réussi à me laisser entraîner dans cette histoire...
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et sa masse critique pour ce livre. de moi-même je ne l'aurais pas choisi à la librairie. J'adore la littérature du terroir mais je reste fidèle à Françoise Bourdin. Beaucoup de mal à aller voir ailleurs.
C'est la deuxième fois que cette maison d'édition me fait découvrir ses romans. Autant le premier m'avait beaucoup plu avec une jolie histoire romancée et une superbe description des lieux, autant celui-ci j'ai eu beaucoup de mal à me situer. Je connais le Périgord et moins la Charente et j'ai eu l'impression qu'on parlait d'un autre pays.
Revenons au début de l'histoire. L'auteur nous parle de sa rencontre avec Toinou dans les années 90. Elle est l'emblème du village, la mamie de tout le monde et pète la forme à 92 ans. Il nous relate leur conversation sur son difficile passé, son départ du Périgord (à l'époque ne faisait pas rêver), son mariage à 15 ans, ses peurs. Et tout le long de ses mémoires, l'auteur nous parle aussi de ses propres souvenirs.
Dans ce livre, Yves Viollier retranscrit aussi le langage patois de Toinou. J'ai eu du mal parfois. Je n'ai pas réussi à rentrer complétement dans l'histoire, entre le patois et la difficulté de me situer en Charente. J'ai beaucoup aimé les passages où Toinou parle de son passé avec ses propres mots mais plus de mal avec les souvenirs de l'auteur. Quand je lisais je me suis dit que je n'étais pas le bon public. J'aurais plus vu les grands –parents de mon mari le lire car périgourdins. Je sais que pour les prochains repas de famille, ce sera un de mes sujets de discussions. J'ai aimé connaitre le passif du Périgord et les histoires du village.
Pour conclure, même si je n'ai pas aimé totalement, ce mémoire reste une jolie histoire. Moi aussi j'aurais eu plaisir à rencontrer Toinou. Par contre, il y a une seule chose que je n'ai pas comprise. Pourquoi l'auteur a attendu aussi longtemps pour raconter son histoire car certains membres de sa famille sont décédés et ils n'ont pas pu le lire. C'est bien dommage.
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Les souvenirs d'une grand-mère confiés au fil d'une conversation, en plein été, à un enseignant en vacances dans une maison familiale.
Les souvenirs de Toinou, ceux d'une vie rude, chaque jour travaillé, sans jamais de repos ; mais aussi ceux de son confident, ceux des grandes vacances en Charente, des promenades à vélo, de la chasse aux alouettes, et du chant des cigales.
Deux mondes qui se croisent, qui n'ont en commun que la Charente, terre à l'évidence chère au coeur de l'auteur.
Merci à Babelio pour ce livre, et à son auteur, qui m'a donné envie d'aller découvrir cette région.
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Je crois que je n'ai jamais lu un livre qui porte si bien le nom de "littérature du terroir". Parce que là, on y est, vraiment, en plein dedans. Un terroir du Sud-ouest que je connais peu, il faut l'avouer, mais si on est friand de ce genre, on y est véritablement. L'écriture est agréable, poétique, et partage admirablement bien l'atmosphère de ce sud particulier. Mais malgré ça, je crois vraiment être hors-cible. Je l'ai lu avec difficulté jusqu'au bout, parce que je n'arrête jamais un livre en cours de route, mais c'était long! Aussi long qu'un repas de famille un dimanche midi avec Tatie Huguette, Mémére, pépére et les autres, qui se racontent entre leurs souvenirs de la Mère Durand, mais tu sais, sa fille elle s'est marié avec un Duchemin! Et quand ça finit sur "ah la guerre c'était pas facile hein mais on était dur au mal". Et ça, honnêtement, j'en ai mangé toute ma vie, je ne lis pas ce genre de chose avec plaisir. Parce qu'autant dans les repas de famille, c'est ma famille, et mon histoire. Autant, là, qu'est ce qu'on y fait? Parce que mine de rien, cette Toinou, elle est peut être sympathique ( encore que moi elle ne me l'est pas vraiment), mais il ne lui arrive rien d'extraordinaire qui pourrait justifier un livre à échelle nationale. Un livre de famille, oui, pourquoi pas. Mais moi je ne sais toujours pas ce que je faisais là dedans.
Lien : http://mangepages.over-blog...
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