Tout d'abord un grand merci à Babelio et sa masse critique pour ce livre. de moi-même je ne l'aurais pas choisi à la librairie. J'adore la littérature du terroir mais je reste fidèle à
Françoise Bourdin. Beaucoup de mal à aller voir ailleurs.
C'est la deuxième fois que cette maison d'édition me fait découvrir ses romans. Autant le premier m'avait beaucoup plu avec une jolie histoire romancée et une superbe description des lieux, autant celui-ci j'ai eu beaucoup de mal à me situer. Je connais le Périgord et moins la Charente et j'ai eu l'impression qu'on parlait d'un autre pays.
Revenons au début de l'histoire. L'auteur nous parle de sa rencontre avec Toinou dans les années 90. Elle est l'emblème du village, la mamie de tout le monde et pète la forme à 92 ans. Il nous relate leur conversation sur son difficile passé, son départ du Périgord (à l'époque ne faisait pas rêver), son mariage à 15 ans, ses peurs. Et tout le long de ses mémoires, l'auteur nous parle aussi de ses propres souvenirs.
Dans ce livre,
Yves Viollier retranscrit aussi le langage patois de Toinou. J'ai eu du mal parfois. Je n'ai pas réussi à rentrer complétement dans l'histoire, entre le patois et la difficulté de me situer en Charente. J'ai beaucoup aimé les passages où Toinou parle de son passé avec ses propres mots mais plus de mal avec les souvenirs de l'auteur. Quand je lisais je me suis dit que je n'étais pas le bon public. J'aurais plus vu les grands –parents de mon mari le lire car périgourdins. Je sais que pour les prochains repas de famille, ce sera un de mes sujets de discussions. J'ai aimé connaitre le passif du Périgord et les histoires du village.
Pour conclure, même si je n'ai pas aimé totalement, ce mémoire reste une jolie histoire. Moi aussi j'aurais eu plaisir à rencontrer Toinou. Par contre, il y a une seule chose que je n'ai pas comprise. Pourquoi l'auteur a attendu aussi longtemps pour raconter son histoire car certains membres de sa famille sont décédés et ils n'ont pas pu le lire. C'est bien dommage.