« La reine de Saba avait entendu parler de la renommée de Salomon ; elle vint le mettre à l’épreuve par des énigmes. » La Bible hébraïque ne nous dit pas le nom de cette reine, et ne précise pas non plus où se trouvait le royaume de Saba (ou Séba, ou Shéva). Peut-être s’agit-il d’un royaume mythique, légendaire, mais il est possible aussi qu’il ait réellement existé, à l’époque de Salomon, un royaume de Saba situé au Yémen ou en Éthiopie. Si l’on en croit le récit de la Bible hébraïque, ce royaume était très riche, comme en témoigne la description des présents apportés au roi Salomon par la reine de Saba : « Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l’or en très grande quantité, et des pierres précieuses. »
La Bible hébraïque se compose de plusieurs parties, dont les Livres des Rois, qui retracent le règne des premiers rois d’Israël, parmi lesquels David et son fils Salomon. Roi d’Israël au Xe siècle avant J.-C., Salomon possédait de grandes richesses, grâce auxquelles il put faire bâtir à Jérusalem, la capitale de son royaume, un magnifique temple pour Yahvé, son Dieu. Salomon était également réputé pour son intelligence et sa grande sagesse : « La sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme, […] et sa renommée était répandue parmi toutes les nations d’alentour. […] Il venait des gens de tous les peuples pour entendre la sagesse de Salomon ».
Chanoine, le chat de Victor Hugo, et Fadet, un des chiens de George Sand, ou encore Fanfan, le petit chien qu’Émile Zola avait adopté : l’histoire de la littérature a retenu le nom de plusieurs animaux qui ont tenu compagnie à des auteurs célèbres, et qui sont des chiens ou des chats, à quelques étranges exceptions près, comme l’ours de Lord Byron, le homard de Gérard de Nerval et les corbeaux de Charles Dickens...