Beaucoup de flashbacks dans ce tome, on rafistole les morceaux, on découvre le passé de Marianne, celui d'Howard, un épisode de transition qui commence à reconstituer le puzzle, il reste cependant encore quelques bribes dans l'ombre, pour la conclusion. Toujours aussi palpitant.
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On commence la lecture pour se retrouver dans la Vallée des Rois, où le temps de la paix de la joie est définitivement fini. À la place, il n'y a qu'exécutions de traîtres. Traîtres pour n'avoir pas pu payer les taxes de plus en plus impayables et avoir tenté de se rebeller contre la tyrannie du roi, le tout exécuté par la main du général Morgan qui est devenue une créature monstrueuse et sans pitié.
Pendant ce temps à Paxton, la ville est en reconstruction et va chercher à construire un moteur interdimensionnel pour se rendre dans la Vallée... Sans oublier Aldana, dans ce boxing club familier qui y fera un début de découverte grâce à Cristo...
J'avais découvert la série avant la lecture, et ce fut formidable de voir le raccrochement des deux, et d'avoir découvert avec surprise le passé de Marianne, d'Howard, de Morgan, mais aussi la notion du temps qui s'écoule quand on franchit la frontière d'Éther... Ce passé est dessiné sans contour noir rendant cela flou comme nos propres souvenirs.
Une belle morale sur l'amour, et ses liens solides qui perdurent qu'importe le temps passé.
Un livre qui fera la joie des fans de Marianne, et dont je conseillerais aux gens de regarder la série pour comprendre ce tome et ceux d'avant.
Et vivement la suite 👍
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Coincés de l'autre coté du rift, Elorna, Aldana et Adrian cherchent un moyen de retourner dans la vallée des rois où un sorcier met en péril l'équilibre du monde.
Ce dixième tome est presque exclusivement tourné vers le passé, celui de Marianne plus précisément. Son éducation au sein du couvent des prêtresses compteuses, son don pour la magie, son premier amour... du coup le voile de mystère qui l'entourait se lève un peu. On fait connaissance avec le père d'Adrian.
Pur nous raconter le passé le dessinateur utilise une charmante gamme de gris aux contours flous qui passe très bien.
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Un tome que j'ai trouvé meilleur que les autres, plus clair surtout.
On revient sur le passé de Marianne, on a le droit à quelques révélations. Des questions qu'on se posait dans les premiers tomes. Un univers présent mais simplifié. Un récit centré sur Marianne. On ne se perd pas dans des détails étranges et avec d'autres personnages. Marianne est un personnage intéressant et attachant.
En parallèle on suit dans le présent un peu la construction d'un vaisseau pour retourner dans la Vallée.
Avec la fin que nous ont concocté les auteurs, on se demande où tout ça va nous menait. On ne voit pas de conclusion approchée et j'ai peur que Lastman devienne une série à rallonge dont on finit par ne plus rien comprendre.
Les dessins sont égaux à eux-mêmes. Je ne suis pas une grande fan mais ça reste le style de Lastman. J'ai préféré ceux du passé de Marianne, plus doux et plus poétique.
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Mine de rien, au fil des volumes, Lastman devient certainement l'une des meilleures séries du moment, le scénario s'affine de plus en plus et graphiquement c'est vraiment du très bon. Beaucoup de dynamisme, de vie et un sens de la mise en scène incroyable d'efficacité !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bruit et silence règnent là où l'âme s'élève.
Dans son cœur la mesure, grâce à la prière.
La cacophonie du monde devient ritournelle.
Bruit et silence règnent.
Seul l'esprit, par contrition et sacrifice, trouve le rythme des battements du cœur des jours lumineux.
Le tumulte devient alors mélodie et le chaos deviendra symphonie.
p.169.
J'ai bien réfléchi... J'ai rencontré quelqu'un. Il m'a fait comprendre qu'il y avait autre chose que donner sa vie pour la garde, le roi... Et je sais maintenant ce que je veux... C'est être à ses côtés.
- Quelle idiote... Pourquoi je fais ça ?...
- C'est votre vie, Marianne. Vous devez d'abord vivre pour vous. Le reste... N'a que peu d'importance !
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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