Déplorable. Un objet (
le chemisier) rend objet (la Fâmme, éternel objet de désir). D'un fétiche à un autre (objet de culte) qui rend fou et fait des étrangers tous ces hommes et cette femme. Que de solitude ! Est-ce ce qui est dénoncé ? Les regards des personnages se voient bien, mais sans jamais se croiser. Des désirs qui montent, qui s'assouvissent, et au milieu de pauvre petit ego de femme, qui gonfle aussi d'avoir du pouvoir, d'être regardée, d'avoir sur ces autres une emprise. C'est ce qui se dégage.
" Ils s'utilisent ", ça a été ma compréhension de l'histoire. Qui ne m'a rien fait, à peine rendue triste. Aucun érotisme dans tout ça, rien de proposé, qui ait un peu de fraîcheur, d'élan revigoré. Qui transpire un peu de désir quoi, le grand, vertige. Qui décloisonne, qui appelle à s'élever et qui égalise. Une rencontre, c'est tout ce que l'on attendait de cette histoire, de ce livre. Il n'y a que des solitudes croisées. Et ça devrait nous donner envie de bander ?