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2,99

sur 419 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Figurez-vous l'un de ces films français chiants et subventionnés, faussement intelligents, porno-chic, primé à quelque festival bidonné au simple prétexte qu'il flatte et dévergonde à la fois le petit monde bourgeois qui l'a conçu et consommé d'un seul élan, mais si, vous savez, cet énième film où vous quittez la salle en pensant "je me suis encore fait avoir ! Mais comment est-ce que j'ai pu ?!".

Hé ben voilà, ils en ont fait une bédé.
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Aie aie, que dire ? Il était une fois, une jeune femme qui semblait être tout à fait normale. Un jour elle revêtit un chemisier en soie qui mit en valeur ses formes généreuses et badaboum ! Tous les hommes se mirent à la regarder… Contente de cet attrait soudain, elle ne voulait plus quitter ce chemisier magique, qui soit dit en passant, lui faisait faire n'importe quoi…

Oui il est vrai que lorsque que l'on se sent bien dans ses baskets, on a plus confiance en soi. Il est vrai aussi que si l'on porte des vêtements qui dévoilent nos formes, les regards sont plus intéressés…

Par contre non, on ne va pas coucher avec le premier venu et faire n'importe quoi à tous les coins de rues.
Alors mesdames, si vous croisez en boutique un chemisier en soie de la marque Agnès Michel, fuyez !!!
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Déplorable. Un objet (le chemisier) rend objet (la Fâmme, éternel objet de désir). D'un fétiche à un autre (objet de culte) qui rend fou et fait des étrangers tous ces hommes et cette femme. Que de solitude ! Est-ce ce qui est dénoncé ? Les regards des personnages se voient bien, mais sans jamais se croiser. Des désirs qui montent, qui s'assouvissent, et au milieu de pauvre petit ego de femme, qui gonfle aussi d'avoir du pouvoir, d'être regardée, d'avoir sur ces autres une emprise. C'est ce qui se dégage.
" Ils s'utilisent ", ça a été ma compréhension de l'histoire. Qui ne m'a rien fait, à peine rendue triste. Aucun érotisme dans tout ça, rien de proposé, qui ait un peu de fraîcheur, d'élan revigoré. Qui transpire un peu de désir quoi, le grand, vertige. Qui décloisonne, qui appelle à s'élever et qui égalise. Une rencontre, c'est tout ce que l'on attendait de cette histoire, de ce livre. Il n'y a que des solitudes croisées. Et ça devrait nous donner envie de bander ?
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Je finis mon parcours avec cet auteur par sans doute ce qui est le pire des trois albums empruntés.
Une jeune fille banale, c'est à dire soumise à la débilité de son mec, découvre que si elle porte un chemisier qui met en valeur ses nichons (désolé pour la vulgarité mais cette bande dessinée le mérite), elle fait bander tous les mâles qui passent.
C'est doublement malsain, pour les hommes comme pour les femmes.
Cela se finit bien sûr par l'acmé du cliché sexiste : elle écarte les cuisses pour l'homme de la famille chez qui elle faisait du baby-sitting : allez, venez donc, petite récompense...
C'est une bande dessinée pornographique qui n'ose même pas l'être.
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Ma critique va être très courte et peu constructive. J'ai reçu ce livre par un pote qui ne me connaît pas encore très bien donc il ne pouvait pas savoir que je n'aime absolument pas ce style, même si je l'ai lu jusqu'au bout (en même temps ça se lit en même pas une heure).

Je n'aime pas car le récit est trop sous-entendu et trop réel à la fois, je m'ennuie profondément dans ce style de lecture. J'ai tout de même mis deux étoiles car les dessins, bien qu'assez simplistes sont bien fait, surtout dans l'expression des visages.

Après, je ne connais pas l'auteur mais j'ai l'impression que c'est le style "on aime, ou on n'aime pas" donc je ne suis peut être pas assez objective...
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Dès la première scène [p.5-8], le ton est lancé : nous aurons affaire tous le reste de l'ouvrage à une personnage principale absente d'une vie qu'elle ne sait apprécier à sa juste valeur (un petit ami attentif, des amis passionnés), un repli sur elle-même qui confinera plus tard à un réel auto-centrage. En effet, dans cette première scène où l'on voit Séverine à une soirée entre amis, la tête penchée sur l'épaule de son petit-ami, manifestement lassée par ce type d'évènement social, notre héroïne est caractérisée par son manque d'affirmation en société, manque qui sera trois fois thématisé au cours des scènes suivantes ; une seconde fois dans son cadre scolaire [p.9-11] à travers un professeur qui ignore ses questions portant sur un devoir à faire, et une troisième fois dans son cadre professionnel [p.14-35] à travers son employeur (pour du babysitting).
Au cours de ces trois caractérisations, Séverine (et son manque d'affirmation prétendu) est toujours définie au prisme du regard d'hommes (son petit-copain d'abord, son professeur, son employeur). C'est lors de cette troisième caractérisation que l'élément déclencheur de l'histoire apparaît : se tachant au cours de son babysitting, son employeur lui prête un chemisier de soie. En le portant et en retardant toujours plus le moment de le rendre à celui-ci, Séverine se met à changer et pas pour le mieux. En effet, le chemisier a pour effet principal de la sexualiser, de faire dépendre son image du regard des hommes, de la faire réagir à du harcèlement sexuel par une attitude de consentement qui la dessert...etc. soit tout le contraire que ce que la narration cherche à nous faire croire.
En définitif, cet ouvrage est à déconseiller, il l'est pour au moins trois points :
- Premièrement, l'auteur, Bastien Vivès, ne traite pas avec respect son personnage principal (Séverine) ainsi que bien d'autres qui ne sont que des personnages fonctions, sans indépendance propre par rapport à Séverine ou au scénario - je parle en particulier du petit ami de Séverine qui passe pour quelqu'un d'immature ou chiant alors même qu'il est tout ce qu'il y a de plus adorables face aux réactions incompréhensibles de Séverine.
- Deuxièmement, si Bastien Vivès considère que Séverine devrait être heureuse de cette ascension sociale digne de lui faire miroiter une carrière conditionnée par le désir des hommes, c'est aussi que son mépris ne s'arrête pas à celui de son personnage mais s'étend à son scénario tout entier, exempts de sanctions valables et s'autorisant des caprices scénaristiques sans fondement narratif. Pour exemple de ces caprices, je citerais seulement l'attentat pendant lequel elle a un accident [p.163-164] et qui n'est justifié par l'auteur que par le fait que cet évènement correspondait à l'état d'urgence du personnage (Interview de Bastien Vivès pour le Chemisier : https://www.youtube.com/watch?v=v6IcPqcD5kA ).
- Enfin, s'il existe un certain schisme entre certains fans du livre qui ont adoré le côté "féministe" de l'ouvrage et d'autres critiques qui ont pu souligner le caractère au contraire machiste des valeurs défendues par l'ouvrage, il est très clair que si l'on s'en tient uniquement à l'oeuvre dans ce qu'elle nous présente, sans faire un quelconque procès d'intention à l'auteur, la bande dessinée défend bel et bien une vision sexiste du monde où la masculinité hégémonique prime, où les rêves de carrière des femmes se limitent à leur capacité à être désirées plutôt qu'à être compétentes, où porter un chemisier de luxe est une chance à ne pas manquer pour toute femme qui compte un jour tromper son petit-ami ou faire de l'exhibitionnisme devant une petite fille.
Une bande dessinée définitivement irrattrapable. A ne pas conseiller et à n'offrir à quelqu'un sous aucun prétexte (même si vous le détester) !

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Heureusement qu'entre 2021 et 2018 on est passé de le chemisier à peau d'homme...
J'aurai pu dire BD sans intérêt mais je trouve qu'elle est pire que sans intérêt elle est dangereuse... Surtout qu'on la vante comme féministe... Alors soit la libération sexuelle de la femme est très maladroitement abordé (Pour résumer une jeune femme insipide porte un jour un chemisier qui met en avant ses courbes et elle devient tout d'un coup une nouvelle attraction sexuelle dans la sphère masculine, on ne parle même pas de désirable ou de séduisante, non, plutôt baisable et bonne) soit l'auteur n'a rien compris au féminisme et à ce que veulent les femmes...

J'ai tenté et persisté avec Une soeur mais visiblement cet auteur n'est pas fait pour moi.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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J'ai longtemps hésité avant d'écrire une chronique sur ce roman graphique, repéré lors de sa sortie, demandé à ma bibliothèque depuis un an et une fois terminé quelle déception et pourtant cela démarrait plutôt bien.

Séverine, une étudiante en lettres modernes, effacée, discrète, cherchant à se cacher des autres en tenant sa veste toujours croisée, serrée sur elle, sur son corps, un petit ami qui ne se préoccupe peu d'elle, de ce qu'elle est ou a envie, se rend chez un couple pour faire du baby-sitting et revient avec, suite à un petit incident, un très beau chemisier en soie.

Ce chemisier va la révéler, va lui donner de l'assurance et elle va être vue, entendue et grâce à lui elle va prendre confiance et assurance,  il va devenir une sorte de talisman dont elle ne veut plus se séparer. Mais d'être vue par les autres va lui faire franchir des frontières et..... à partir de là, moi, je n'ai plus apprécié. Beaucoup de scènes sexuelles, très explicites, trop, répétitives et sans aucun (à mon avis) intérêt. Et puis une chute finale qui me laisse avec une seule pensée :..... Tout ça pour ça !

Et bien mon attente n'a pas été récompensée. Je sais que Bastien Vivès introduit beaucoup de scènes érotiques dans ses romans graphiques, si cela se justifie pourquoi pas, mais ici l'histoire manque de fond, n'est pas aboutie et n'est prétexte qu'à une exposition crue.

Autre détail qui m'avait déjà gênée dans un de ses précédents ouvrages, l'absence d'yeux de ses personnages...... Il y a peut-être une raison mais je ne la connais pas mais à la lecture cela me dérange.

Je n'en dirai pas plus sauf que désormais je laisserai Bastien Vivès à ses romans graphiques, qui ont sûrement ses adeptes, mais moi je reste convaincue qu'il est plus agréable parfois que certaines scènes soient suggérées et non étalées, mises en gros plan et que le fond est grandement plus important.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Le résumé promettait une héroïne qui reprenait sa vie en main, de la grâce et un "portrait féminin résolument adulte et contemporain." Parle-t-on réellement de la même chose ? Cette jeune femme porte le chemisier d'une autre, comme un super-héros une cape. Sauf que... quel est son pouvoir ? Celui de faire naître le désir chez tous les hommes et de ne plus être invisible aux yeux de ses proches. Wouah... évidemment toutes les femmes rêvent que les hommes les désirent. Il n'existe pas de meilleur superpouvoir... Tout l'album  tourne autour de cela. Y a-t-il une vision plus rétrograde et sexiste de la femme ? Je ne crois pas. 

L'enchaînement de scènes de cul crues et sans intérêt, le personnage féminin creux et cet album aux relents machistes ne m'a absolument pas plu et passablement énervée. J'ai lu depuis de nombreuses interviews de Vivès (j'en ai d'ailleurs partagé des extraits récemment) et cela m'a "conforté" sur sa vision rétrograde de la femme.

En bref, un album pour les hommes qui veulent se tripoter sur des gros seins dans un chemisier classique. Et oui c'est le pire avis que je n'ai jamais écrit, mais on est en 2019, merci...
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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J'ai envie de dire "et après"... Autant l'idée de départ me plait assez : un chemisier change la vie d'une jeune étudiante. Autant le développement qui en est fait me laisse un peu dubitative : Elle était transparente, elle devient un objet sexuel.
Et pendant ces 200 pages je n'ai pas compris l'objectif, la finalité....
C'est dommage parce que j'aime beaucoup le dessin, très simple, qui semble fait de quelques traits pour montrer l'essentiel.
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