J'ai rencontré
Kate Wagner au Chapiteau du livre de Saint-Cyr-sur-Loire et nous avons discuté, non pas de son travail, mais du blogging, elle était très curieuse de savoir ce qu'il se cachait derrière la mystérieuse étiquette de « blogueuse littéraire ». Pour me remercier d'avoir répondu à toutes ses questions, elle m'a offert
La solitude des menteurs, son dernier roman.
Kate Wagner est Strasbourgeoise et je savais que j'allais faire un tour dans cette ville durant mes vacances. J'ai donc attendu d'y être pour me plonger dans les pensées de Frank Marconi, même s'il n'y a aucune référence à la ville, ou alors ça m'a complètement échappée.
Frank Marconi est un tueur à gages et le personnage central de
la solitude des menteurs. Avant de raccrocher et de prendre une retraite au soleil, il accepte un dernier contrat : éliminer un peintre qui a décidé de révéler un énorme secret. Franck n'éprouve pas vraiment de sentiments pour ses semblables – si ce n'est un léger complexe de supériorité – et comme il n'aime pas le travail de Chioro, il prend même plutôt plaisir à monter son opération. Mais quand il arrive sur place, Chioro l'attend et souhaite discuter avant de mourir. Et c'est là que Frank perd pied…
L'histoire est assez simple, mais prenante. On se laisse gentiment happer le temps des 160 pages en compagnie de Frank. J'avoue que j'ai eu un peu peur au départ, quand Frank parle de son enfance et de sa famille avec un ton très supérieur. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser : « s'il se la raconte comme ça jusqu'à la fin du livre, ça va vite me gonfler ». Mais en fait, si Frank reste un personnage peu sympathique – c'est quand même un tueur – l'écriture de
Kate Wagner donne envie de continuer. J'ai été très agréablement surprise par le style, dynamique, fin et fluide. Une sacrée découverte, merci Kate pour cette lecture et pour la rencontre.
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