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3,69

sur 167 notes
Avec ce terrible coronavirus , la PAL livre ses secrets et le dernier mis à l'honneur , c'est " Confession " , un roman qui m'a tendu les bras et que j'ai accueilli avec beaucoup de bienveillance , alléché par une belle quatrième de couverture .
La première partie de ce roman est présentée sous forme d'un journal écrit à destination de son fils Harry , par John Duxbury , 50 ans , un homme placé à la tête d'une entreprise prospère. Ce journal va essentiellement mettre l'accent sur une vie affective maritale assez terne . Toute cette première partie m'a semblé très riche , très intéressante, l'autopsie d'un couple dans lequel, sans doute , nombre de personnes pourront se reconnaître, avec , bien entendu , des ressemblances et ...des différences, fort heureusement . Il n'empêche, on pourra voir à travers ces pages l'inexorable impact du temps qui passe sur les " couples longue durée "....et autres , si je puis m'exprimer ainsi....La vie , telle qu'elle pourrait être celle de l 'un ou l'autre d'entre nous .Fort plaisant avec des réflexions petinentes sur les relations amoureuses à l'épreuve du temps , donc..
Contrepied total ensuite avec un événement très fâcheux ( c'est le moins qu'on puisse dire ...) qui va provoquer l'apparition d'un sacré policier , l'inspecteur Harker , placé au centre d'un véritable tsunami qui va venir perturber ou plutôt contrarier à l'extrême l'agencement de la première partie . Dès lors , changement d'atmosphère , insinuation du doute dans nos esprits anesthésiés par une sorte de " ronron " d'une redoutable efficacité. Nos sens s'appuient sur ce qui a été dit , "prennent peu à peu l'eau " avec ce qui est dit et se perdent en conjonctures au point de " ne plus savoir " avec un final de grande , très grande classe où la responsabilité de chacun d'entre nous sera au centre du dénouement . C'est terriblement british , lent à souhait avant de ....autour d'un verre de whisky ....Harper est un " Personnage " , un flic dont le métier est là seule passion , terrible de conviction , riche de persuasion , au dessus de toute hiérarchie dés lors que l'objet est de mettre en exergue la vérité, imperméable aux conséquences, simplement guidé par l'art de résoudre des énigmes...Un maître dans l'art de séduire pour convaincre et " prendre dans ses filets " . Les autres personnages , des seconds rôles certes , sont aussi très bien dépeints et apportent une habile contradiction .
J'ai passé une fois de plus un très bon moment avec un roman " classieux " , un polar noir sans dérive sanguinolante mais avec un cheminement assez manichéen d'une grande subtilité...Il y a dans ces pages un " je ne sais quoi " de fantastique , d'inexpliqué , d'inexplicable de ...séduisant au sens un peu pervers du terme .
Paru en 1984 , ce roman a été réédité, une très bonne idée à mon sens . Là encore , est - ce l'effet de l'âge, je me suis retrouvé dans la délicieuse, succulente , terriblement naïve mais implacable atmosphère des films en noir et blanc d'une époque sans doute pas si révolue qu'on veut bien le dire .
Simenon a dit " un roman inoubliable " et si un tel Monsieur l'a dit ......
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Un vrai bon polar à la Simenon, tout pétri de patience et de sagacité. Et so british!

Rien de sensationnel: une femme tombe d'une falaise au cours d'une promenade conjugale. Un accident qui pourrait bien être un crime, un témoin à charge qui est la calamité des prétoires, une garce qui pourrait être une victime, un brave père de famille qui pourrait être un assassin.

Méfiance... gardons-nous de tomber dans les schémas convenus du mauvais polar car si les apparences sont souvent trompeuses, la tendance à les dramatiser l'est tout autant!

Harry Harker est un flic obstiné et patient qui ne peut et ne veut se fier qu'à son instinct de fin limier et à sa dialectique redoutable dans les interrogatoires.

Il n'aura de cesse de trouver le fin mot de cette affaire. Et avec quel brio! La fin, jubilatoire, bouscule nos attentes avec malice.

Un régal à l'ancienne servi avec un soupçon de nonsense britannique! Savoureux !
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Le roman s'intitule Une Confession, mais ce que j'ai ressenti, c'est :"Une construction" ... parce que c'est à la fin, qu'on se dit :" Ah , oui d'accord, l'auteur m'a bien eue "...car la fin est très attendrissante et inattendue ( je n'en dirai pas plus, pour votre bonheur de lecteur ).
Une femme fait une chute mortelle en tombant d'une falaise, a-t-elle été poussée par son mari ? Est-ce un accident ? L'histoire démarre un peu avant, par des extraits du journal du mari John Duxbury, un homme sans histoire. marié, un fils, qu'il a pris avec lui dans son entreprise qui ne connaît pas la crise. Bon gestionnaire, il a prévu de lasser son imprimerie à son fils, après sa mort. Vraiment , un homme sans histoire, excepté qu'il en bave avec sa femme, laquelle le domine et se comporte en vraie garce. Mais chez ces gens là, on ne divorce pas. Et puis ils s'aiment. ... à leur façon...
Un mariage qui est comme une faillite, un long délitement sans qu'apparemment on ne puisse mettre le doigt sur un " coupable" , un événement qui aurait tout précipité vers le "rien".
Un formidable gâchis, une perte de temps...
Une seule voix , et des dialogues, auxquels vient se rajouter les tribulations du flic qui va enquêter sur cet " éventuel" meurtre, puisque qu'un témoin, trois jours après, s'est déclaré.
Le début est "plan plan", la narration un peu "empesée". Et de penser que ce roman est un peu surcoté, un peu " démodé", jusqu'à la fin. Et là, soudain ,tout fait sens ; je me suis dit que l'auteur avait du talent pour l'enfumage, qu' à la fin , tout était "repositionné" ...
"Une confession" intéressante, pleine d'un charme un peu surrané...

Challenge Mauvais genres 2020
Challenge Multi défis
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Après trente ans de mariage, le couple Duxbury est sur la mauvaise pente, très loin de la félicité des débuts. C'est du moins ce qui apparaît dans le journal intime de John, l'époux. Ces confessions sont destinées à son fils, à titre posthume.
On en prend connaissance sur presque cent pages, et c'est long de suivre les récriminations de ce quinquagénaire geignard, ses considérations sur le couple en général, et le caractère de sa femme en particulier. Ça m'a rappelé de vieux romans désenchantés d'Hervé Bazin ('Le Matrimoine', notamment).
Le confinement actuel accroît sans doute pour le lecteur la sensation d'étouffement conjugal et le sentiment de rancoeur de John.

Fort heureusement, petit livre devient grand, et même très grand, pourvu qu'on lui en laisse le temps.
Le ton change radicalement avec l'arrivée de Harry Harker dans l'histoire.
On avait au départ :
- John, mollasson et chiant
- Maude, terrible, mégère, aigrie, etc.
On a désormais un vieux sage futé, observateur, à l'humour pince-sans-rire, qui ne s'en laisse pas conter et enfonce son coin dans ce tableau rance d'un couple en fin de course.

Intrigue impeccable, construction à l'ancienne (le roman est paru en VO en 1984) - ça change - et ambiance so british notamment grâce à Harker.
En prime : des réflexions sur la justice, avec quelques coups de griffe aux avocats et autres juristes.
« Des fous siégeant pour juger un malade. Et ils appellent ça la 'justice'. Comprendre. Juste essayer de COMPRENDRE, mais ils N'ESSAIENT même pas. »

Excellente surprise après 90 pages d'ennui agacé.
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Une femme chute d'une falaise. Accident ? Meurtre ? Harker, un inspecteur opiniâtre, est chargé de cette affaire. Il va courir la campagne anglaise afin de démêler le vrai du faux.

Quelle est donc cette Confession ? Celle contenue dans un journal intime ? Celle d'un témoin qui apparaît trois jours après les faits lorsque le rapport du coroner est bouclé ? Ou plus vraisemblablement, le dénouement explicité par l'inspecteur ?

La composition de ce policier est astucieuse, servie par d'excellents dialogues. L'auteur a construit une intrigue habile qui se termine par un huis-clos digne des meilleurs Hercule Poirot.
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Ce que j'ai ressenti:


***Les tourments de John Buxbury.
Avec son journal intime, destiné à son fils Harry, John Buxbury, cinquantenaire moyennement heureux, revient sur sa vie, où il s'épanche sur son mariage qui part à va-l'eau, et son quotidien de routine pépère. Des confidences couchées sur le papier, tout en intimité, un échange interposé entre un père et son fils avec des secrets dévoilés et quelques mots d'amour. Des pages sans prétention, juste pour laisser une trace d'une vie ordinaire. Sauf, que le drame s'en mêle et frappe aussi soudainement qu'une mauvaise chute. Et c'est toute une cellule familiale qui éclate avec ce deuil foudroyant et les accusations qui tombent, comme une mauvaise pluie sur un chemin au bord d'une falaise…
D'un point de vue à l'autre, qu'allez-vous penser de cet homme qui se confie à vous?

« Des gens chutent tout le temps d'une falaise. Beaucoup en décèdent. A croire que c'est la raison même des falaises. Elles sont là pour qu'on puisse en tomber. Pour qu'on puisse s'en faire précipiter. »

***Le calvaire de Harry Harker.
Toute la tache difficile de cet inspecteur, sera de déterminer si, la chute de Maude, est un accident ou un meurtre. Et là, tout le génie de l'auteur est d'avoir su créer une ambiance électrique, basée sur le doute raisonnable, la présomption d'innocence, la crédibilité des témoins, les inimitiés et Une confession d'un homme veuf. Il marche sur un fil tendu, Harry Harker, mais il a à coeur de faire son boulot, on ne peut lui retirer cette qualité…De fil en aiguille, à force de patience et de colères, il recueille des mots soufflés et des pistes vertigineuses, et j'ai été scotchée par cette récolte de minis cailloux blancs qui le guide vers cette confrontation finale.
D'un plan de vue à l'autre, qu'allez-vous penser de cet homme obstiné?

« Tout homme est un perpétuel menteur, un perpétuel acteur. »

***Le journal d'émotions de Stelphique.
J'ai connu un moment de plaisir. de bonheur, même, à lire Une confession, un roman oublié depuis des années, mais réédité cette année, par la géniale maison d'édition Sonatine. C'était maîtrisé de bout en bout, jusqu'au final étincelant. J'ai été bluffée par l'aspect psychologique et toute la finesse de cette intrigue. L'intelligence dans la simplicité et le petit air rétro délicieux dans cette atmosphère tendue, c'était génial! John Wainwright joue avec nos nerfs, nos certitudes, nos sentiments pour nous déstabiliser et nous emmener au plus près d'une vérité qu'on ne peut voir venir. J'ai adoré!
Après une telle chute, qu'allez-vous penser de ce formidable roman inconnu?

"Tout ce qui est vivant meurt un jour. Chaque homme. Chaque femme. Dans une immense majorité, ils s'éteignent de mort naturelle. D'autres périssent accidentellement."



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le rythme et la façon dont est menée l'intrigue m'a fait penser à la littérature asiatique et particulièrement aux romans de Keigo Higashino. Les informations sont distillées tout au long du roman et au bon moment. Pas de précipitation, pas d'actions, de rebondissements qui s'enchaînent mais je rassure le futur lecteur, on ne s'ennuie pas un seul instant !
John Duxbury se confie à son journal tous les soirs. Il y confie les difficultés qu'il rencontre dans son couplé. Ils décident de prendre quelques jours de vacances. Lors d'une promenade, sa femme fait une chute mortelle. Est-ce un accident comme il le prétend ?
Ce roman est plus qu'une enquête, il met en exergue la complexité de chacun et la difficulté d'être au grand jour ce que l'on est vraiment.
Ce roman m'incite fortement à lire maintenant " les aveux".
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A cinquante ans, John Duxbury devrait être un homme heureux. A la tête d'une petite imprimerie en pleine expansion, il possède une vaste demeure, est marié à une femme qu'il aime et est père d'un fils dont il est très fier. Alors pourquoi éprouve-t-il le besoin de coucher ses états d'âme sur le papier ? Pourquoi garder une trace écrite de cette vie tranquille, sans heurts ni coups d'éclat ? Pour raconter, expliquer à son fils Harry ce que personne ne voit derrière la façade de son mariage paisible. Car si John Duxbury a l'impression d'avoir raté sa vie, c'est à cause de Maude. En vieillissant, sa femme est devenue amère, aigrie, acariâtre, dominatrice et John supporte tout en silence, par respect des liens du mariage, par souci des apparences. Jusqu'à quand ? Il ne le saura jamais...Alors que le couple profite d'un week-end en bord de mer, Maude tombe d'une falaise et se tue. Un terrible accident, un drame atroce pour les Duxbury, père et fils, qui pleurent une épouse et une mère. Sous le choc mais enfin libéré du despote qui régissait ses moindres faits et gestes, John croit pouvoir profiter de sa liberté retrouvée, mais c'est sans compter avec le témoignage des Foster. Ils observaient les oiseaux au moment de la chute fatale et si madame n'a rien vu, monsieur est sûr et certain d'avoir vu John pousser Maude dans le vide. La police, qui avait conclut à un accident, rouvre l'enquête et c'est l'inspecteur Harker qui est en charge de faire la lumière sur cette affaire où la parole de l'un s'oppose à la parole de l'autre.

Attention coup de coeur ! Alors que le roman commence tranquillement avec les tourments d'un quinqua malheureux en ménage, très vite l'histoire tourne au drame tortueux où mensonges, manipulations, secrets et turpitudes viennent bousculer, interroger et perdre le lecteur. Grâce à une construction inventive, John Wainwright parvient à bousculer nos convictions et nous faire douter de tout et de tous. John Duxbury a-t-il poussé Maude ou est-il la victime d'un faux témoin menteur, malintentionné et revanchard ? Etait-il vraiment sous la coupe d'une femme castratrice ? Son journal est-il la stricte relation des faits ou un tissu de mensonges visant à le disculper ?
Les réponses et la vérité crue viendront d'un policier obstiné et fin observateur de ses contemporains. Grâce à son travail de fourmi, l'inspecteur Harker viendra à bout des énigmes et des tentatives de dissimulation. Avec lui, pas de faux-semblants, pas de souci des apparences. Il débusque les failles, il fouille l'intimité, il bouscule la respectabilité.
Pour savoir si Maude a glissé, il faudra lire jusqu'au bout ce petit chef-d'oeuvre de la littérature policière qui date de 1984 mais n'a pas pris une ride. du beau travail !
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Un vrai roman policier ! Ce n'est pas un hasard si George Simenon avait repéré le petit chef d'oeuvre de John Wainwright. Comme chez le maître du genre, on y retrouve le même sens de l'intrigue mais surtout, la capacité à faire d'une enquête policière le prétexte à la satire sociale. Car au-delà du crime présumé, « Une confession » est le récit d'un bonheur conjugal en chute libre (j'adore cette citation tirée du film Love Story « L'amour, c'est ne jamais avoir à dire qu'on est désolé »), la critique en règle de l'hypocrisie bourgeoise, la mise en évidence du plus grand des maux contemporains : le jugement hâtif des apparences. Pas besoin d'être trash pour impressionner son lecteur. En cela, le livre de Wainwright est aussi un croche-pied involontaire à tous les thrillers de notre époque, « du porno soft et sanglant débité par un quelconque idiot à l'imagination débridée » (p202). Dans ce roman, il y a d'abord les faits : une femme, partie en ballade avec son mari, qui tombe d'une falaise et se tue sur les rochers. L'auteur nous place en spectateur privilégié d'une confrontation des points de vue, ceux du mari, du fils, du témoin et de l'inspecteur chargé de l'enquête. Ce n'est que dans les toutes dernières pages que la vérité est enfin dévoilée : du grand art, à l'ancienne. En fait, ce roman offre un exemple édifiant de construction d'un roman policier : on prend un drame intime (somme toute assez banal), on le détricote, on sème les indices, on trace les fausses pistes, on complexifie les évidences, on installe les pièges… le tableau lisse et vernis devient une troublante mosaïque. Wainwright aime passionnément ses personnages, sans favoritisme ou manichéisme. Il en distille finement la psychologie, adresse au passage ce message au lecteur : ne juge pas trop vite, tu pourrais être l'un d'entre eux, ne te reconnais-tu pas dans leurs faiblesses ? Merci à @sonatineeditions d'avoir ressorti ce bijou des placards.
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Chaque soir, John Duxbury s'isole dans son bureau. Il allume sa pipe avant d'ouvrir un carnet in-quarto à couverture rigide dans lequel il rédige son journal intime. S'adressant à son fils, il livre ses états d'âme et revient sur l'échec de son mariage. Âgé de cinquante ans, il est à la tête d'une entreprise florissante qui lui assure des revenus confortables. Mais il vit mal le lent naufrage de son couple. le voilà contraint de faire chambre à part et de subir les humeurs de Maude, une épouse dominatrice qu'il continue d'aimer malgré tout. Et puis ces notables s'accrochent au vieux carcan de la morale victorienne : endurer, oui ; divorcer, sûrement pas. Sur les conseils de leur fils, John et Maude partent en week-end sur la côte anglaise. En ce mois de décembre, la météo est exécrable. le couple part se promener le long du littoral quand soudain, la balade tourne au drame. Maude se tue en chutant d'une falaise. Les policiers concluent qu'il s'agit d'un accident. Mais un doute va bientôt naître…

En publiant ce roman inédit en France, les éditions Sonatine nous permettent de découvrir un auteur oublié. L'éditeur reprend en bandeau le commentaire d'un certain Georges Simenon qui figurait sur l'édition anglaise. Sacré parrainage ! Il est vrai que ce roman a tout pour lui plaire puisqu'on n'y trouve ni effusion de sang, ni police scientifique, ni détective hard-boiled. Tout est affaire d'intuition. L'enquête est menée par Harker, un inspecteur infirme aux méthodes peu ordinaires. Sans preuve, ne pouvant se fier à l'unique témoignage, il va rencontrer l'entourage plus ou moins proche de Duxbury pour se « faire une idée ». Doté de la ténacité d'un terrier, il va s'attacher à gratter le vernis de respectabilité de la bourgeoisie anglaise. Et sous ses coups de crocs, les faux-semblants vont s'effondrer comme un château de cartes. Un roman incisif sur l'institution du mariage qui n'a pas pris une ride.

Je remercie Sonatine et Netgalley pour ce partenariat.
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