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Citations sur L'infinie comédie (72)

Hal aime se défoncer en secret, mais son vrai secret est qu'il est plus accro au secret qu'à la défonce.
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Vous avez atteint votre but et vous vous rendez compte avec horreur que cela be vous satisfait pas, ne vous soulage pas, ne vous apporte pas le bien-être que vous étiez censé en attendre par votre éducation. Et là, c'est le choc, vous découvrez que le succès ne signifie pas de que vous escomptiez qu'il signifie. On a vu, dans 'histoire, se suicider des gens qui étaient au pinacle.
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Le courage est une peur qui a fait sa prière.
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Quand une balle arrive dans votre camp et qu'elle est trop près de la ligne pour être jugée mauvaise : dites qu'elle est bonne. C'est ainsi qu'on s'immunise contre les coups bas. Réduisez toujours la focale de votre attention. Leçon à retenir : quand un adversaire cherche à tricher sur les balles litigieuses, dites-vous que c'est comme ça et puis c'est tout.
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Le médecin récapitulait noir sur blanc les choix thérapeutiques de la patiente, choix auxquels elle avait le droit d'après le règlement. Il avait une très jolie écriture pour un médecin. Il nota son "libérez-moi de ça" entre guillemets. Il était en train d'ajouter sa propre question de clinicien, "Et après ?", quand Kate Gompert de mit à pleurer pour de bon.
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"Les attachements sont une affaire sérieuse. Il faut choisir soigneusement ses attachements. Choisir son temple de fanatisme avec beaucoup de discernement. Vous me chanter l'amour tragique quand il s'agît tout bêtement d'un attachement choisi sans discernement. Mourir pour une personne ? C'est de la folie. Les personnes changent, partent, meurent, tombent malades. Elles partent, mentent, se fâchent, tombent malades, vous trahissent, meurent. Votre nation vous survit.
- Au fait, comment vont votre femme et vos enfants ?
- Vous, aux Etats-Unis, vous n'avez pas l'air de croire que chacun peut choisir ce pour quoi il veut mourir. L'amour d'une femme, le sexe, tout ça vous ramène au moi, vous rétrécit l'esprit, parfois ça vous rend fous. Choisissez avec soin. L'amour de votre nation, de votre pays, de votre peuple, ça agrandit le coeur. Quelque chose qui dépasse le moi"
Steeply posa une main entre ses seins mal orientés. "Ohh... le Canada..."
Marathe se pencha de nouveau sur ses moignons. "Amusez-vous tant que vous voudrez. Mais choisissez avec soin. Vous êtes ce que vous aimez. Non ? Vous êtes, complètement et uniquement, ce pour quoi vous acceptez de mourir, sans avoir besoin d'*y réfléchir à deux fois*, comme vous dites. Vous, Mr Hugh Steeply : pour quoi mourriez-vous sans réfléchir ?"
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Lorsque Orin imite Avril - et je doute que vous ou n'importe qui puissiez encore le convaincre de le faire, alors que du temps où nous étions à l'Académie c'était le point culminant de toutes les fêtes - il arbore un immense sourire chaleureux et aimant et avance droit sur vous jusqu'à qu'il soit si près que son visage s'écrase contre le vôtre et que sa respiration se mêle à la vôtre. Si vous avez l'occasion d'assister o cela - à son imitation -, qu'est-ce qui sera le pire, à votre avis : cette proximité étouffante, ou la chaleur et l'amour irréprochable qu'elle dégage ? Je ne sais pour quelle raison je pense maintenant à ces philanthropes qui nous paraissent humainement répugnants non pas en dépit de leur bienveillance mais *à cause* d'elle : dans une certaine mesure on devine qu'ils considèrent les destinataires de leur bienveillance moins comme des personnes que comme des équipements sportifs qui leur permettent de développer et d'étaler leur vertu.
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Il peut en faire autant avec la douleur dextre : Endurer. Aucun instant n'est insupportable pris séparément. Tiens, cette seconde-ci, par exemple : il vient de l'endurer. Ce qui est insoutenable, c'est l'idée de tous ces instants mis bout à bout, tous ces scintillements qui s'étendent devant lui à la file.
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Donc les gens qui sont tristes, mais ne veulent pas l'éprouver ou l'exprimer, cette tristesse, eh bien j'essaie de t'expliquer maladroitement que ces gens peuvent apparaître, aux yeux d'un être sensible, comme bizarres. Pas tout à fait présents. Neutres. Distants. Amuïs. Lointains. Dans la lune, disait-on quand j'étais petite. De bois. Morbides. Déconnectés. Et ils peuvent boire ou se droguer. La drogue émousse la vraie tristesse tout en donnant à cette tristesse une expression gauchie qui peut les amener par exemple à pousser une personne par la fenêtre du séjour dans les massifs floraux qu'elle avait si soigneusement reconstitués après le dernier incident.
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... affectant d'affecter que son hésitation à lui ravir son dîner en acceptant la pomme était une affectation.
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