Si c'est la fin du monde

Lorsque j'ai reçu le livre et vu le résumé, je ne ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre et j'avoue que l'annonce de l'alternance de 4 personnages au sein du récit m'inquiétait quelque peu. Malgré tout, ce livre (le 1er de 2016) a de quoi faire réfléchir.

Comment agiriez-vous si la fin du monde avait 2 chances sur 3 de se produire dans les deux mois à venir ? Resteriez-vous fidèle à vous même, lâcheriez-prise en envoyant tout balader ou alors occuperiez-vous le temps qu'il vous reste à vivre à faire ce que vous pensait être de bonnes choses ? C'est le sujet de ce livre. Lorsqu'Ardor, une météorite apparaît dans le ciel, annonciatrice de la probable prochaine fin du monde, on s'intéresse à la réaction de 4 élèves de terminales tous différents. Mais leur but commun durant ces dernières semaines à vivre : se débarrasser de l'étiquette qu'ont leur a coller durant leur scolarité.

Il y a Peter, le sportif qui se "pavane" avec la reine du Lycée. Anita, la "première" de la classe aussi discrète que sérieuse. Andy, le mauvais élève par excellence, qui passe son temps à ne rien faire hormis s'attirer des ennuis. Et Eliza, qui traîne une réputation de garce et de salope, depuis qu'elle a été surprise en train d'embrasser le mec d'une autre. Chacun d'entre eux va réagir d'une façon différentes mais pas forcément de la bonne manière. Entre celui qui va se donner un but, une raison de se lever chaque matin, l'autre qui va au contraire saisir l'opportunité de tout envoyer balader et profiter de chaque moment de liberté. Des destins qui vont se retrouver malgré eux emmêler les uns aux autres de façon plus ou moins étroites.

Du point de vue de l'écriture, je dois dire que l'auteur à réussi un prodige : me faire apprécier un roman à "4 voix". Car on passe d'un personnage à l'autre en fonction des chapitres, et le récit est à la troisième personne. Deux éléments qui m'ont un peu rebuté à lire le livre alors qu'au final, la façon dont tout s'imbrique forme un récit très fluide. On ne perd jamais de vue le personnage à qui est consacré le chapitre et cela permet de voir des mêmes choses sous des angles différents. L'ambiance fin du monde est très crédible (et c'est loin d'être joyeux) même si certaines choses se passent de manière un peu facile alors que d'autres n'épargnent pas le lecteur.

Les quatre personnages principaux ont chacun un petit quelques choses qui les rend plus ou moins attachants. Ce n'est pas le cas des la plupart des personnages secondaires qui sont aussi mauvais que la météorite que pointe le bout de son nez. Certains cas sont désespérés tandis que d'autre ne demande qu'un petit coup de pouces pour changer.

En conclusion, si vous aimez les ambiances fin du monde et les destins croisés, vous apprécierez sans doute ce livre. Pour ma part, j'ai bien aimé dans l'ensemble même s'il y a un petit quelques choses sur lequel je ne sais pas mettre le doigt qui m'a un peu gêné. Je m'attendais peut-être intérieurement à un peu plus d'optimisme.
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Peter, Eliza, Andy, Anita. Quatre personnages, quatre adolescents, quatre vies bouleversées comme tant d'autres par la terrible annonce... Un astéroïde se dirige sur la Terre, et il a deux chances sur trois de la faire exploser dans deux mois.

Que faire de deux mois d'existence ? Avons-nous vraiment vécu ? Avons-nous des rêves ? Avons-nous été heureux ? Et si... on vivait ?

On est focalisé sur ces personnages qui m'ont touchés, sans pour autant que je m'identifie vraiment à eux. Mais ils sont si sensibles, si intéressant, qu'ils m'ont fascinés. La possible fin du monde les fait agir de manière inédite et on se plait à les suivre dans leurs changements. Lorsque les dernières pages se sont effeuillées entre mes doigts, j'ai eu beaucoup de mal à leur dire au revoir. Je ne m'attendais pas à être autant émue durant ma lecture. Un livre avec des réflexions vertigineuses, parfait pour commencer l'année en beauté !
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Si c'est la fin du monde est l'histoire de Peter, Eliza, Andy, Anita, leurs proches et amis qui vont devoir faire face à la fin du monde. Dans le synopsis, on nous annonce déjà qu'un astéroïde arriverait sur terre dans deux mois, même si cette catastrophe n'est pas une certitude.

L'intérêt de ce roman et ce qui a suscité ma curiosité était de voir comment l'auteur allait construire son histoire. La question que l'on se pose est: est-ce que cet astéroïde anéantira ou non l'humanité? Mais au fil de ma lecture, ce qui m'a semblé le plus intéressant est de suivre ces 4 personnages et de voir leur transformation, on ne vit pas et on ne pense évidemment pas de la même façon lorsque l'on sait que l'on va probablement mourir dans deux mois.


Si c'est la fin du monde apporte une véritable réflexion philosophique sur la vie, son essence et sa finalité. Vous n'y trouverez pas des réflexions philosophiques barbantes mais Tommy Wallach nous amène à nous interroger à tout ceci à travers le discours de ses personnages, à la John Green. Sa vision du monde peut paraître pessimiste mais à y voir de plus près, la clémence, la seconde chance et l'amour sont très présents aussi dans son texte.

Ce qui m'a le plus étonnée est sans aucun doute la fin, rassurez-vous, je ne vais pas vous la dévoiler mais je ne m'y attendais pas du tout. En refermant mon livre, je me suis dit: « quelle fin déconcertante! ».



On est plus que les étiquettes qu'on nous colle, on voit nos personnages s'en détacher petit à petit: Peter, le sportif populaire du lycée, Anita, l'intello, en apparence obsédée par la réussite scolaire, Andy, le looser juncky et Eliza, la fille à la mauvaise réputation. J'ai trouvé intéressant comment Tommy Wallach déconstruisait toutes ces étiquettes. Mes deux personnages préférés sont Peter et Eliza dont j'ai apprécié la personnalité, forts et indépendants, ils ont su se démarquer.

Si c'est la fin du monde est une lecture intéressante qui sort de l'ordinaire, un roman dans lequel on s'immerge facilement au point de réellement croire que la fin du monde est proche.


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