Deuxième roman d'
Anne Walter publié en 1987,
les relations d'incertitude sont le quotidien d'un peintre V* et de son modèle féminin, la narratrice, attirée par l'atelier de V* après que son cousin Théo lui ait livré quelques bribes de son histoire, le projet de livre, Olga un autre modèle qui lui ressemble.
Une atmosphère d'habitudes, de retenues, de libérations violentes et maîtrisées, cathartiques, pousse le modèle vers ce peintre qui ne veut pas la peindre mais la déchiffrer.
Se prête-t-elle au jeu, le subit-elle, l'anticipe-elle, on ne saurait le dire, "je suis donc allée en toute ignorance à ma perte" "l'averse inattendue me pousse au plus proche abri - celui que je voulais éviter"
Avec Théo elle échange :
- Je sais qu'il peut être dur...
Comment le sait-il
- Tu n'es pas obligé de le supporter
- C'est bien le problème : impossible de partir.
- T'aurait-il ensorcelée ?
V* en fait l'offrande de sacrifices expiatoires dont elle n'obtiendra jamais le pardon, quel pardon d'ailleurs, pour quelles fautes ?
Les offrandes se multiplient :
Un ami de V* m'a téléphone. Je l'ai rejoint à l'adresse indiquée....L'homme est dans un lit d'alcove et je sais ce qu'il attends de moi.
V* disparait ce soir là.