Au moment même où le traîneau partait dans le vide, la peau de mouton glissa, laissant à nu le visage de l’homme. Il ouvrit alors l’œil qui n’était pas crevé et le fixa sur la femme. Muet. Un regard incrédule et désespéré.
Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.
Qui suis-je ? Quand, et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ?
Je suis Dina. Les vivants aussi ont besoin de quelqu'un.Juste comme les animaux. Ont besoin qu'on leur caresse les flancs et qu'on leur parle.
Je suis Dina. Qui me caresse les flancs ?
L'eau coulait des branches. Il accrocha son désespoir sur les branches. Qui laissaient tout retomber en grosses gouttes.
wouahhh... j'aia été emportée par Dina et sn vent de liberté....