Citations sur Une autre vie (68)
Je crois que parfois, la force du lien dépend moins du temps qu'on a partagé que des épreuves qu'on a traversées.
L'addiction est une maladie patiente ... Elle attendra toute ta vie, s'il le faut. N'oublie jamais ça.
Je ne veux pas admettre que la pire chose, la plus difficile, c'est de reconnaître qu'une petite partie de moi, une partie de moi que je déteste mais que je ne peux ignorer, est contente qu'elle soit partie, parce que, au moins, maintenant, elle ne m'appelle plus au milieu de la nuit pour exiger que je lui rende son fils.
(p. 31)
Je prends conscience, avec une soudaine clairvoyance, que nous portons des masques, tous, tout le temps. Nous présentons un visage, une version de nous-mêmes, au monde, aux autres. Nous affichons un visage différent en fonction de ceux que l’on côtoie et de ce que l’on attend de nous. Même lorsque nous sommes seuls, nous portons un autre masque encore, la version de nous-mêmes que nous préférons.
Il hausse les épaules . Il me regarde fixement .[...]
Ils doivent bien le voir , me dis-je . C'est sûr . est-ce qu'il est fou ? Est-ce qu'il VEUT qu'ils voient ce qui se passe ? Ou peut-être qu'il s'en fiche . Nous sommes engagés dans un combat sans merci , le pouvoir fuse d'un camp à l'autre . Nous sommes tous les deux aveugles à nos conjoints , ils sont insignifiants , relégués au rang de spectateurs . Nous sommes du potassium dans l'eau , de l'acide sur la peau . Nous pourrions nous brûler l'un l'autre , tout détruire en le remarquant à peine , sans nous en soucier .
Je prends conscience, avec une soudaine clairvoyance, que nous portons des masques, tous, tout le temps. Nous présentons un visage, une version de nous-mêmes, au monde, aux autres. Nous affichons un visage différent en fonction de ceux que l'on côtoie et de ce que l'on attend de nous. Même lorsque nous sommes seuls, nous portons un autre masque encore, la version de nous-mêmes que nous préférons.
ça ma juste rappelé qu'on n'a qu'une vie .
Que celle-ci n'est pas le brouillon de la suivante .
Je dois enlever mon alliance , bien qu'il sache que je suis mariée .[...]Pourquoi suis-je en train d'enfiler cette robe ? Je ne sais pas ; c'est comme s'il n'y avait pas d'autre choix . Ce qui se passe va de soi , je suis mue par une force trop puissante pour que je puisse y résister . Je m'enfonce dans l'impénétrable , l'inconnu . Je suis légère , aimantée vers les ténèbres .
Lu en un temps record tellement j'ai été happée par cette histoire... deuxième livre lu de cet auteur, toujours autant captivée.
« Mais elle se trouve là, dans cette boite, et je suis ici, devant la boite, incapable même de pleurer. C’est impossible à croire et, quelque part, je sais que je l’ai abandonnée. «