Par chance, j'ai lu le troisième roman de l'auteur avant celui-ci, et ça me permet d'être catégorique :
pour un choc maximum, COMMENCEZ DIRECTEMENT PAR "
ETAT DYNAMIQUE DES STOCKS" (tordu, cruel, magistral, et terriblement d'actualité encore en 2016).
Après ensuite il sera temps de lire les deux premiers ("
Mon CV dans ta gueule" et "
Ni Dieu ni Coca"), qui peuvent être vus comme des prémices du troisième.
Après "
Mon CV dans ta gueule", on se rapproche avec "
Ni Dieu ni Coca" de la satire violente qui fait le fond de "
Etat dynamique des stocks". Je n'ai pas trop aimé l'orientation méta-textuelle du dernier quart, c'est vraiment limite portnawak par moments, mais ça n'a pas réussi à gâcher mon plaisir de retrouver l'écriture au laser de Wegscheider, son humour décapant, et son récit à la non-mais-c'est-pas-possible-jusqu'où-il-va-aller.
Et Mélissa, évidemment.