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3.21/5 (sur 384 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Genève , le 07/11/1963
Biographie :

Corinne Maier est écrivaine, économiste, psychanalyste. Elle est de nationalités belge, française et suisse, "dans le désordre", dit-elle.

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (1986), formation complétée par deux diplômes de troisième cycle de Relations internationales et d'Économie, et par une thèse soutenue à l'Université Paris VIII en "Psychanalyse et champ freudien".

Elle a été économiste de 1992 à 2005. Psychanalyste, de 2000 à 2015, à Bruxelles et à Paris, membre d'ALEPH (Association pour l'Étude de la Psychanalyse et de son Histoire), essayiste, elle a une douzaine d'ouvrages publiés dans les domaines de la psychanalyse, l'histoire, la littérature et le travail.

Elle se consacre exclusivement à l'écriture depuis 2015.

Elle est l'auteure de plus de vingt livres, essais, pamphlets, récits, scénarios de bande dessinée. Ses ouvrages ont fait l'objet en tout de près de 80 traductions.

Iconoclaste, elle est surnommée "l'héroïne de la contre-culture" par le New York Times depuis le succès mondial de "Bonjour Paresse" (2004), traduit en trente langues. La BBC l’a fait entrer en 2016 dans le club des "cents femmes les plus influentes et les plus inspirantes du monde".

Un autre de ses livres, "No Kid" (2007), qui prend la forme d'un manifeste anti-nataliste, a été traduit en douze langues. "À la conquête de l'homme rouge" est le titre de son roman qui parait chez Anne Carrière en 2019.

son site : https://www.corinnemaier.info/
page Facebook : https://www.facebook.com/corinne.maier.585
Twitter : https://twitter.com/Maier_Corinne

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Source : corinnemaier.info
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Projections des dessins de Stéphane Manel Festival Paris en toutes lettres Le 18 novembre 1922, Marcel Proust rendait son dernier souffle. Cent ans plus tard, l'importance de son oeuvre ne se dément pas comme en témoigne la vivacité de la création qu'elle suscite. Céleste Albaret a été la gouvernante de Marcel Proust pendant les huit dernières années de l'existence de l'écrivain, années durant lesquelles il achève l'écriture de son chef-d'oeuvre – Céleste est d'ailleurs une des inspirations du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour et nuit, Céleste Albaret prend soin de Marcel Proust. Plus qu'une simple gouvernante, elle est sa confidente et son soutien dans la rédaction d'un des plus grands romans du XXe siècle. Avec cette lecture de ces souvenirs, Marianne Denicourt nous plonge dans la chambre de Proust, pièce d'écriture et de vie, en totale intimité avec l'homme et l'écrivain. Adaptation Marianne Denicourt & Ivan Morane. D'après les entretiens de Céleste Albaret avec Georges Belmont. À lire – Céleste Albaret, Monsieur Proust, souvenirs recueillis par Georges Belmont, adapté par Corinne Maier, illustrations par Stéphane Manel, éd. Seghers, 2022. Lumière par Marta Bellini, son par Adrien Vicherat

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Citations et extraits (195) Voir plus Ajouter une citation
"Ne travaillez jamais", disait Guy Debord, le philosophe situationniste. Voilà un projet merveilleux, mais difficile à réaliser. Aussi, beaucoup de gens vont-ils travailler en entreprise; celle-ci, surtout grande, a longtemps été généreuse en emplois. Curieusement, elle constitue un univers mystérieux : serait-elle un sujet tabou? L'entreprise, parlons-en, pour une fois sans faux-semblants ni langue de bois.
Oyez, oyez, cadres moyens des grandes sociétés! Ce livre provocateur a pour but de vous "démoraliser", au sens de vous faire perdre la morale. Il vous aidera à vous servir de l'entreprise qui vous emploie, alors que jusque-là c'est vous qui la serviez. Il vous expliquera pourquoi votre intérêt est de travailler le moins possible, et comment plomber le système de l'intérieur sans en avoir l'air.
Bonjour paresse est-il cynique? Oui, délibérément, mais l'entreprise n'est pas un humanisme! Elle ne vous veut aucun bien et ne respecte pas les valeurs qu'elle prône, comme le montrent les scandales financiers que charrie l'actualité et les plans sociaux qui se ramassent à la pelle. Elle n'est pas non plus une partie de plaisir, sauf quand on prend, comme c'est le cas ici, le parti de s'en amuser.
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Si vous n'avez rien à gagner en travaillant, vous n'avez pas grand chose à perdre en ne fichant rien. Vous pouvez donc plomber votre entreprise par votre passivité, et cela sans courir aucun risque : il serait dommage de ne pas saisir cette occasion.
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Le néomanagement, au fond, c'est l'érection obligatoire.
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Si quelqu'un vous assure qu'il ne veut que votre bonheur, méfiez-vous, car cette personne va forcément se sentir en droit de vous sermonner, vous donner des conseils, et tenter de vous faire faire ce que vous ne souhaitez pas.
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"Partout, le désir est réprimé. Le combat de la psychanalyse, c'est de le libérer...et d'essayer de comprendre."
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L’enfant est une sorte de nain vicieux d’une cruauté innée. (Houellebecq)
L’innocence de l’enfant, disait déjà saint augustin, tient à la faiblesse de ses membres, non de ses intentions. L’enfant est comme votre chien, s’il était deux à trois fois plus grand, ce serait un animal féroce. Rappelez-vous vos années primaires et collèges. Qui osera dire que les enfants sont innocents et gentils? Tortures animalières en tout genre et violence psychologique intense contre les exclus du groupe, non décidément l’enfant est loin de l’image d’Epinal du petit ange blond des bacs à sable.
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En parlant du langage utilisé au sein de l’entreprise :
Cette langue obéit à cinq règles de base :
L'entreprise fait compliqué quand on peut faire simple. Elle utilise « initialiser » à la place de commencer, verbe qui fait beaucoup trop trivial, « finaliser» au lieu du très ordinaire finir, et « positionner » pour le terre-à-terre placer.
Elle choisit son vocabulaire de façon à se donner plus d'importance qu'elle n'en a réellement. « Coordonner », « optimiser », sont plus porteurs qu'« exécuter ». Mais c'est « décider » qui trône au panthéon des verbes, d'une courte tête devant « piloter » ou « chapeauter ». Elle ne lésine pas sur les mots en « ence » : pertinence, compétence, expérience, efficience, cohérence, excellence, tous ces mots donnent en apparence de l'importance.
Elle considère la grammaire comme une vieillerie obsolète. Elle abuse des circonlocutions, boursoufle la syntaxe, se revêt de toute une quincaillerie de termes techniques et administratifs, et malmène les mots. Car elle sait dévoyer le français avec maestria: l'entreprise aime les barbarismes. Par exemple, « décliner » n'est pas employé dans son sens usuel; quand on décline un logo, un message, une valeur, cela ne signifie pas qu'on les abaisse, mais qu'ils sont adoptés par d'autres instances, situées en dessous. De même, le très usité « solutionner », qui remplace sans coup férir résoudre, est d'autant moins français qu’il donne une vraie prestance de cadre.
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Une phrase simple,comme "Il est difficile de commenter ce film qu'il vaut mieux voir;nous allons tenter d'en évoquer les principaux thèmes",se traduit ainsi en langage intello dans le journal le Monde:
"L'aplanissement requis par l'exercice critique rend difficilement justice à ce type de film,dont le retour sur les conditions de fabrication,l'imbrication des strates narratives* et la prolifération référentielle* se saisissent plus naturellement au cours de ce phénomène semi-hypnotique qu'on nomme la projection.Déplions donc ce qu'il convient d'imaginer organiquement enlacé*"

*strates narratives:niveaux du récit
*prolifération:une multiplication
*référentielle:par rapport à ce dont on parle
*Lu dans le Monde du 28 janvier 2004,sous le tître "Léo en jouant dans La Compagnie des hommes d'Arnaud Desplechin"
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Dès qu'un mot fait fureur aux Etats-Unis, il traverse l'Atlantique comme une vague et devient une vogue qui affecte nos écoles de gestion, nos institutions commerciales et le discours de nos entrepreneurs. Peu importe les approximations linguistiques: il suffit d'en saupoudrer les transparents et les "charts", cela fait largement l'affaire. C'est ainsi que "packaging" a supplanté emballage, "reporting" compte-rendu, "feed back" retour.
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Avoir un enfant, c'est ce qu'il y a de plus beau au monde, un rêve à la portée de toutes les bourses et de tous les ventres. Il est le signe extérieur de réussite du couple, la preuve de l'intégration sociale des parents dans un monde où la plus grande peur est d'être "exclu".
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