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3,33

sur 80 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Clairement pas un roman dont je garderai un grand souvenir.
Attirée par la couverture, je me suis lancée avec beaucoup d'attentes en terme de frisson et de suspense. Plof ! Retour à la réalité.
Beaucoup d'éléments sonnent faux dans ce roman : des tournures de phrases poussives aux dialogues complètement improbables... et que dire de ce déballage de faits historico-littéraires ? Trop scolaire à mon goût.
Dommage.
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Je ne connaissais pas du tout l'existence de Jules Barbey d'Aurevilly, je ne le cache pas, au point au j'ai tout d'abord cru qu'il s'agissait d'un écrivain fictif, inventé pour les besoins de l'histoire. Mais, après mes recherches, j'ai découvert son existence et celle de son recueil 𝘓𝘦𝘴 𝘋𝘪𝘢𝘣𝘰𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 et ce roman aura au moins eu l'effet de me donner envie de me le procurer !

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai bien apprécié ma lecture, mais sans plus. Les personnages donnaient envie de les suivre malgré leurs petits côtés clichés et l'intrigue est bien construite, même s'il ne s'agit pas vraiment d'un polar à mes yeux mais plutôt d'une enquête "historique". J'ai été induite en erreur par la couverture assez sombre du livre qui me faisait penser à un thriller historique mystérieux, mais le texte est bien plus léger que ça, l'enquête n'est pas si complexe et le côté "secret de famille" du récit n'est pas vraiment surprenant, on s'attend un peu trop au dénouement à mon goût. Mais globalement, l'écriture n'est pas mauvaise, la lecture est agréable, ce n'est peut-être pas le roman du siècle mais il n'est pas non plus mauvais, juste pas ce à quoi je m'attendais !
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Ce roman se veut assez atypique car nous partons à la découverte d'un auteur normand du XIXème siècle, Jules Barbey d'Aurevilly, avec une nouvelle jamais publiée dans son recueil 'les diaboliques'.
A travers le parcours de cet auteur, on sillonne le Cotentin dans les années1870 et on y découvre le côté historique et architectural de cet endroit de France.
A travers une enquête sous forme de puzzle, on retrace le parcours d'un écrit oublié.
Quelques inégalités d'écriture et de trame se distillent tous le long de ce roman, en faisant de cette lecture quelque chose d'assez lourd et parfois indigeste notamment avec les liens de parentés qui s'entrecroisent.
Je m'attendais, de part la couverture et le résumé, à un récit gothique et terrifiant et bien que nenni; aucun suspens, aucune scène haletante, cela reste d'un calme plat et parfois sans saveur.
Original mais assez fastidieux si ce n'est le fait de découvrir les traces d'un écrivain assez méconnu.
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Avis mitigé.
Très agréable découverte de la vie et de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly. Des passages plaisants.
Mais beaucoup de points faibles aussi. Je ne ressortirai pas la formule « Da Vinci Code du pauvre », c'est excessif ; et puis on ne cherche pas ici la descendance du Christ. On cherche une nouvelle inédite d'un auteur.
Mes reproches pêle-mêle :

- Les personnages sont caricaturaux : la jeune fille rebelle, les deux héros que tout oppose, etc…

- Il est totalement factice que les personnages récitent leurs connaissances lors de dialogues. On saisit bien que c'est l'auteure qui nous livre sa science historique. Il fallait donc amener ces données autrement. Certes, ce n'est pas facile…

- Adrienne Weick en fait systématiquement trop dans ses descriptions. Il y a toujours un adjectif superflu, qui donne une sensation de ridicule à force. Exemple dans un passage de 3 lignes page 149 : les ombres sont « fantasmagoriques », le sourire est « ironique », la boite d'allumettes est « inutile » et le geste est « agacé ». Un peu plus loin, une excavation est qualifiée de « sournoise ». Ce tic d'écriture se voit comme un masque africain au milieu d'un intérieur bon chic bon genre.

- Ce livre est présenté comme un polar sélectionné parmi 200 manuscrits. Alors, je suis désolé, ce n'est pas un polar. C'est une énigme littéraire et généalogique, ce qui est d'ailleurs bien plus original.

- L'explication généalogique qui est justement révélée à la fin du roman est un sommet d'ennui et d'explications laborieuses. Moi j'ai sauté des lignes, car il était hors de question que je m'impose un tel gratin d'informations. J'estime que ce n'est pas au lecteur de faire des efforts de compréhension. C'est uniquement à l'auteur de faire des fiches ! A la fin du roman, Adrienne Weick nous gratifie d'un arbre généalogique récapitulatif, mais c'est trop tard ! Et s'il avait figuré plus tôt, cela ruinait tout le récit par lequel les personnages débroussaillent les relations de parenté entre les différents protagonistes. Bref, quelque chose cloche, et c'est le coeur même du roman.

- Globalement, il y a tromperie sur la marchandise, et la couverture tendance glauque-gothique y participe en nous faisant croire qu'on va lire un sombre polar. En réalité, c'est une distraction façon Miss Marple, qui aurait supposé une couverture colorée et un titre amusant, c'est d'ailleurs la tendance du moment. On aurait alors pu ranger le livre au côté de « Tante Grenadine et l'énigme de la théière à muffins ».
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La septième diabolique, d'Adrienne Weick

22.09.2023 📜 Enquête dans le passé 📜

L'histoire :
Étienne rêvait depuis longtemps de participer à la journée des auteurs organisée par son école, et se voyait déjà rencontrer une célébrité littéraire. Hélas, lui qui rêvait d'assister Hélène Carrère d'Encausse ou Umberto Eco, il écope d'un inconnu, Anatole Derk.
Et lorsque celui-ci lui propose un drôle de marché, Étienne se retrouve littéralement à sauter du train en marche pour atterrir à Valogne, dans un vieux manoir du Cotentin.
Les deux comparses vont devoir résoudre une énigme vieille de presque deux siècles , sur les pas de l'écrivain Barbey d'Aurevilly.
Mais il semble qu'ils ne soient pas les seuls sur l'affaire...

Mon avis:

Je comprend tout à fait que ce livre ait été élu lauréat du Grand prix des enquêteurs, car il s'agit ici d'une véritable enquête, où les indices se recherchent, se trouvent au compte goutte et de manière tout à fait plausible. Sans méthode moderne, une vraie enquête à l'ancienne, menée par plusieurs personnages plus ou moins novices en la matière.

J'avoue que je m'attendais à autre chose, du style un peu angoissant, mais pas vraiment. Peu d'action, des faits et beaucoup de faits historiques.
J'ai énormément appris sur Barbey d'Aurevilly qui était, jusqu'à présent, inconnu au bataillon.
Et j'ai aussi appris sur l'histoire de Paris.

Une pointe de déception cependant quand la finalité de l'énigme, je m'attendais à une explication bien plus choquante.
Mais finalement, c'est l'enquête qui fait le livre et non le dénouement, à mon avis !

Une très bonne lecture si vous êtes un Sherlock en herbe ou un addict aux enquêtes mêlées de faits historiques !


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Ce premier roman d'Adrienne Weick nous offre de visiter le Cotentin, en particulier la petite ville de Valognes.
Tout commence avec un train qui s'arrête en pleine voie et deux personnes qui en descendent sous une pluie battante pour rejoindre Valognes et y trouver les éléments d'une énigme qui va les emporter dans une recherche effrénée.
Le roman est très bien écrit, l'intrigue est bien construite - d'où le prix reçu par l'auteure - et on ne s'ennuie à aucun moment à la lecture des aventures d'Anatole Derk (alias Léonard Keat) et d'Etienne, un étudiant en littérature.
L'énigme tourne autour de Jules Barbey d'Aurevilly, auteur normand dont on suit les traces tout au long des événements qui ont secoué Paris et la France en 1871.
On visite des lieux insolites, on progresse avec les deux enquêteurs et le suspense est bien entretenu.
Un seul petit regret toutefois, les personnages, notamment les deux protagonistes principaux, nous restent finalement assez inconnus. Il leur manque une histoire, un parcours et surtout une raison qui les pousse à courir après cette énigme.
Un bon roman néanmoins.
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Un train dans le Contentin, un arrêt improvisé et une fuite afin de relier la ville la plus proche. Deux individus, le premier est un ancien auteur à succès et semble avoir une idée derrière la tête, l'autre est un étudiant. Réunit dans une habitation opportune, ils découvriront une cache secrète sous une marche d'escalier. A l'intérieur de mystérieux documents.
L'idée de départ était intéressante, la couverture énigmatique, mais mon enthousiasme s'arrête là.
La qualité des dialogues m'a fait plusieurs fois m'interroger sur la date réelle des faits. L'histoire aurait mérité avoir 2 siècles de moins. En somme, une déception.
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Étrangement, ma lecture précédente était écrit par Katerina Autet, lauréate du Grand prix des enquêteurs 2020. Coincidence ? En tout cas, le postulat de départ : vieux manoir hanté (qui sait ?), correspondance mystérieuse, disparition. Toute cette ambiance me plaît beaucoup au premier abord.

Deux hommes vont se retrouvés, suite à l'avarie de leur train, obligés de cohabiter dans un vieux manoir. L'entente est loin d'être cordiale, et l'atmosphère plus que pesante. Mais leur relation va s"améliorer lorsque l'auteur et l'étudiant vont découvrir de mystérieuses lettres manuscrites d'un illustre homme de lettre. Dans cette correspondance, il est fait allusion à une femme recluse contre sa volonté. Ni une, ni deux, les deux héros vont tenté d'éclaircir cette situation énigmatique.

Transporté par la quatrième de couverture, le lecteur enthousiaste va progressivement déchanté. le manque de suspense et de tension, alors que le cadre s'y prête totalement est bien dommage. Même si les romans policiers historiques sont toujours captivants, il est bon d'avoir un minimum d'action et surtout un meurtre ou du moins une victime.

Néanmoins, les références historiques sur le Second Empire et la Commune sont intéressantes, et c'était un coup de maître d'associer à cette histoire de cmystérieuse orrespondance, le nom d'un célèbre romancier français. la plume d'Adrienne Weick est agréable, et elle a une réelle connaissance de la biographie et de l'oeuvre de cet illustre écrivain Norman. D'ailleurs le lecteur curieux trouvera à la fin du roman un arbre généalogique de la famille d'Aboville ainsi qu'une courte biographie de ce célèbre auteur français — non il n'y aura pas de spoiler sur son nom ! Pour son premier roman, l'auteure avait matière à imaginer un très bon livre, mais elle a un peu loupé son coup. le suivant sera sûrement plus abouti.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Un auteur à succès - Analtole et un jeune étudiant - Etienne s'échouent à Valognes après être descendus d'un train qui se dirigeait vers Cherbourg. Une femme accepte de leur louer une maison pour la nuit. Anatole tombe dans les escaliers ce qui le condamne à rester plus longtemps. A l'occasion d'une maladresse, ils découvrent une inscription dans une bibliothèque qui devient le début d'une chasse au trésor pour retrouver une nouvelle : la septième diabolique qui n'est pas dans le recueil de nouvelles écris à la fin du 19ème siècle par Jules Barbey d'Aurevilly.
Les personnages sont agréables mais l'histoire est peu crédible. On se prend quand même au jeu et on veut en connaître la fin
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Un petit air de Da Vinci Code normand !


J'ai apprécié ce roman, mais il ne m'a pas transporté non plus. 

J'ai beaucoup aimé le mélange entre les temps modernes et la recherche d'un événement passé, j'ai trouvé cela plutôt original et appréciable à lire.

Le style d'écriture est plutôt simple, mais sans être simpliste donc c'est agréable. 

Cependant, j'ai eu un peu de mal avec les personnages, j'ai bien aimé Anatole et Cassandre, Étienne passe encore, mais pour les plus secondaires, je les ai trouvé un peu trop fades. Ça ne manquait pas de description, mais un peu de personnalité. Ça ne m'a pas dérangé plus que ça non plus, les personnages principaux et l'intrigue restant intéressants.

Ce qui m'a un peu perdue, c'est les dates et la généalogie. J'ai trouvé qu'il y avait trop de bonds dans le temps, de retour en arrière, pour arriver sur une nouvelle année inconnue. 

Pour la généalogie, je conseille à tous les futurs lecteurs de prendre un papier et un crayon et de noter qui est qui, par rapport à qui au fur et à mesure, car ça peut être très intéressant à condition de ne pas se laisser déborder par les histoires de familles des divers protagonistes, ce qui a été mon cas.

En résumé, j'ai trouvé que ce roman bien que sympathique manquait un poil de profondeur et de crédibilité par certains points. Cependant, il reste une lecture légère et sympa, il ne me restera juste pas plus que ça en tête. 


Mes plus :

- Originalité du pitch 

- Jolies descriptions 


Mes moins :

- manque de crédibilité 

- dur à suivre sur certains points 

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