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Un roman puissant et fictif sur la période la plus sombre de notre histoire occidentale contemporaine. Rose sous les bombes commence comme une épopée héroïque féministe et se poursuit en hommage à l'amitié face aux pires épreuves.

La narratrice commence son récit au moment de sa libération à Paris. Rescapée de Ravensbrück, Rose ne sait qu'écrire pour triompher de la peur et de la fièvre, ses talents d'écrivain ne datent pas de sa détention, on pourrait presque dire qu'ils l'ont sauvée. Durant les longs mois de sa détention, la jeune femme a inventé des poèmes pour soulager ses compagnes d'infortune et pour s'évader elle-même au delà des barbelés et de l'horreur. Si ce livre est une fiction, il n'en reste pas moins une description fidèle de la vie des femmes dans ce camps "de travail" pour femmes devenu un camps de la mort à l'arrivée des alliés. Elizabeth Wein dénonce également dans son roman les expériences médicales sur les humains qui étaient courantes dans les camps. le récit de Rose évoque, chose rare, en littérature de jeunesse, le procès de Nuremberg, l'ambiguïté des coupables, le courage des témoins et la force de la vie.

J'ai eu du mal à décrocher de Rose sous les bombes, une fois commencé il me fallait avancer. Connaître la fin ne m'a pas du tout gênée, il faut dire que c'est une de mes marottes de lectrice, et plusieurs histoires s'entremêlent dans celle de Rose, celle de Roza, celle de Karolina, d'Irena, de Lisette, d'Élodie... L'écriture devient poétique malgré l'atrocité des faits racontés et je crois que mon âme de poète a été séduite par ce long poème à la gloire de celle qui disparaissent en criant : "dites-le au monde entier". C'est important, primordial, dirais-je, car aujourd'hui on oublie. Oui ! On oublie que, ainsi qu'il est consigné dans la déclaration indépendance des USA, : "les hommes sont créés égaux (...) dotés de certains droit inaliénables ; parmi ses droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur". le moment où la narratrice écrit ses mots est une magnifique scène de fiction et pourtant elle fut réelle pour de nombreux individus.

Pour finir, j'ai aimé les poèmes qui ponctuent ce texte, ils pourraient faire l'objet d'une étude pour le public scolaire. A lire et à partager.
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Rose sous les bombes : ma meilleure lecture sur la Seconde Guerre mondiale depuis Si c'est un homme de Primo Levi, c'est vous dire combien j'ai aimé ce livre !

Pourtant, cela ne démarrait pas forcément très fort : un énième bouquin sur le même thème, à croire que les maisons d'édition participant aux incorruptibles se passent le mot pour ne faire participer que des titres sur les Guerres mondiales… Avouons que lire des livres toujours sur le même sujet et souvent moyens, ça devient relativement lassant à la longue.

Heureusement, ce livre a rapidement tiré son épingle du jeu. Première surprise, le titre aborde la guerre du point de vue des camps de concentration avec l'emprisonnement des Américains capturés alors que les Allemands battaient en retraite. On y aborde donc plusieurs sujets souvent délaissés par les livres scolaires tels que les « tests cliniques » pratiqués sur les prisonniers, la débandade allemande lors de la contre-attaque des alliés de 1944 et les déplacements des prisonniers de camps en camps avant la politique d'extermination destinée à supprimer les preuves de leurs « méfaits ». Deuxième bonne surprise, le titre est très dur, n'édulcorant rien de l'atrocité des camps sous prétexte que c'est un livre jeunesse. Il y a clairement un désir de l'auteur (et de l'éditeur) de publier un texte percutant et marquant plutôt qu'une aventure mettant en scène un héros de la guerre dans un environnement aseptisé rempli de non-dits.

Le personnage central de l'histoire est intéressant : profonde et réaliste, Rose raconte et se raconte. Elle n'a rien d'une héroïne plate et mythique. Elle est juste humaine et plus que tout courageuse, même si elle ne l'admet pas. le seul reproche que j'aurai à formuler contre elle, ce sont ses poèmes. Je ne les ai pas aimés, mais alors pas du tout. Difficile de dire si cela provient de la traduction ou pas, mais une chose est sûre je n'achèterai pas son recueil. D'autant que les poèmes de Edna St Vincent Millay, très beaux, ne font qu'accentuer leur médiocrité.

Dernier petit reproche, cette fois à l'éditeur : où est passé le filigrane supposé se trouver sur les premières pages ?
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Rose est pilote de l'ATA, en Angleterre, elle livre des avions pour la débarquement, nous sommes en pleine seconde guerre mondiale. Mais alors qu'enfin elle est autorisée à survoler la France, elle dévie une bombe volante mais se perd et en cherchant sa route, elle est arrêtée par la luftwaffe puis envoyée au camp de Ravensbrück.
Début du cauchemar pour Rose ! C'est là qu'elle découvre les expériences faites sur les jeunes femmes appelées lapins par les médecins allemands. Expériences horribles, inhumaines qui tuent ou laissent lourdement handicapé.

Ouah ! Quelle claque ! Ce roman est d'un réalisme étourdissant. On s'attache et même on s'identifie à Rose et aux lapins, on s'imagine très bien à leur place aurait-on pu survivre comme elles l'ont fait ?

Je conseille ce roman vraiment poignant qui est certes un énième livre sur la seconde guerre mondiale mais qui pourrait devenir un incontournable !
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Été 1944 : Rose Justice, jeune américaine de 18 ans est une pilote d'avion experte. Elle livre des avions de combats aux bases aériennes en Angleterre lorsqu'un incident de parcours l'entraîne hors de son périmètre. Interceptée par l'armée allemande, la jeune fille est emmenée au camp de concentration de Ravensbrück où elle découvre l'horreur des camps de travail et d'extermination, en compagnie d'autres femmes originaires de toute l'Europe…

On reproche souvent aux livres jeunesse leurs thèmes plombants, voire morbides, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes en attaquant tout de suite le « bien glauque » dans ma pile. Et plombant, on peut dire que ce livre l'est, évidemment. Mais pas que. Si l'on accepte de fermer les yeux sur les super-pouvoirs de pilote de notre héroïne (après tout, pourquoi pas, si elle a appris très jeune), ce roman est une magistrale leçon d'histoire, prenante et bouleversante. Rose, légèrement pimbêche au début du livre, est jetée dans la boue des camps où elle se transforme peu à peu, au contact d'autres femmes qui sont là depuis plus longtemps qu'elle. Certaines ont été victimes d'expériences médicales horribles, d'autres sont des intellectuelles résistantes, une autre est pilote également mais russe. Rose essaie de garder l'esprit clair en composant des poèmes qui sont autant de bulles d'oxygène au milieu des coups, des humiliations et des tortures. L'auteure explique à la fin du livre que si elle a inventé les personnages principaux, d'autres ont existé et les terribles descriptions du quotidien dans ce camp sont hélas très réalistes. Malgré l'horreur de cette histoire et un style qui ne fera pas date dans l'histoire de la littérature, j'ai dévoré ce livre en une journée et j'ai vraiment aimé parce qu'on ne tombe jamais dans le pathos. Ces femmes se battent pour survivre, elles ont l'espoir chevillé au corps et cet espoir nous accompagne tout au long de la lecture. Il est très intéressant aussi de savoir ce que certaines sont devenues à la libération des camps et leurs vies d' »après ». Bref, un vrai coup de coeur, doublé d'une grande claque dans la figure.
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Ecrire un roman sur la seconde guerre mondiale, à fortiori sur la réalité des camps de concentration, et à destination d'un jeune public, semble relever d'une forme de mission impossible.

C'est pourtant le défi que relève Elizabeth Wein dans "Rose sous les bombes", un ouvrage reçu dans mon paquet-surprise de ... Noël (!!!) du CDI de mon collège.

Je suis bien incapable - malgré ma fonction de prof d'histoire - de déterminer si des erreurs factuelles se sont glissées dans le récit. Peut-être, et si je devais travailler à partir du livre, je ferai sans doute quelques vérifications. Mais là n'est pas l'essentiel.

Ce qui m'a intéressé, interpellé dans le travail d'Elizabeth Wein, c'est à la fois la structure de son livre, le regard ou le positionnement adopté par sa narratrice, et le délicat mais subtil équilibre entre réalité crûe et suggestion.

La structure d'abord.
Une première partie qui pose non pas le décor de l'essentiel du récit, mais permet de faire connaissance avec Rose, la narratrice. Une jeune américaine membre de l'ATA, le service de liaison des armées alliées et qui se charge du convoyage d'avions pour les pilotes de chasse en cette fin de conflit mondial, puisque nous sommes en 1944 et que le débarquement a eu lieu.
Dans un second temps, les quelques mois passées par Rose dans le camp de concentration de Ravensbrück, dans une Allemagne nazie aux abois. Rose y fait la connaissance de nombre de ses compagnes d'infortunes, polonaises, russes, françaises, découvre la dureté des camps dont elle avait entendu parler, fait l'apprentissage de différentes formes de résistance passive et trouve dans l'écriture, même mentale, une forme d'échappatoire à son quotidien.
Puis, le dernier temps, celui du témoignage. Celui où Rose doit apprendre à se reconstruire mais aussi à être la "porte-parole" de celles qui sont restées.
Trois temps avec des formes de récit assez différentes au final, des styles différents. Un peu roman à l'eau de rose dans un premier temps, puis carnet intime avant de basculer dans une forme plus journalistique (me semble-t-il, c'est un ressenti, je ne suis pas critique littéraire patenté !).

Le regard de Rose, son positionnement font aussi l'originalité du texte dans sa seconde partie, centrale et la plus longue, consacrée à l'expérience des camps. Nous retrouvons Rose mais après son retour de Ravensbrück. Elle est en France, à Paris. Et elle doit apprendre à vivre avec le traumatisme des derniers mois. Certaines scènes sont poignantes, son incapacité à dormir sur un lit ou un matelas, son impossibilité de s'habiller, les nuits agitées, peuplées de cauchemars. Et Elizabeth Wein fait se croiser récit du présent et récit du passé, les souvenirs remontant à la surface. C'est je crois l'une des première fois que je lis une fiction qui adopte ce regard décalé, et c'est à mon sens une des principales réussites du livre.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des difficultés du sujet, E. Wein parvient à maintenir l'équilibre entre une description sans concession des atrocités subies - en particulier par les prisonnières polonaises, de la part de médecins apprentis-sorciers aux expérimentations inhumaines - et la simple suggestion, par des ellipses, des moments de silence, des instants où le lecteur devine entre les lignes ce qui s'est passé - comme Rose comprend à demi-mot le geste de l'une, le sacrifice de l'autre.

Un exercice réussi, donc, par toujours exempt de reproches, de certaines facilités dans le récit, de quelques rebondissements trop bienvenus. Mais une lecture que je qualifierai non pas d'agréable mais comme l'on dit parfois - je n'aime pas le terme mais je ne trouve pas mieux - "inspirante".
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Voilà un roman qui ne laisse pas indifférent ! le début est un peu déroutant, puisqu'on découvre une Rose optimiste et très combative et d'un seul coup plus rien, juste des lettres échangées par le biais desquelles on comprend que la jeune femme a disparu. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'on découvre ce qui lui est arrivé, avec son récit entrecoupé de moments du présent, où elle raconte ce qu'elle a vécu.
J'ai trouvé le choix de l'auteur d'utiliser la première personne du singulier très juste. Cela a rendu le récit beaucoup plus poignant. de même que cette coupure avant/après, qui m'a permis de comprendre l'influence d'une telle expérience sur une personne pleine de vie, les transformations et les traumatismes que cela engendre.
Le sujet est très sensible, mais l'auteur l'aborde avec à la fois délicatesse et brutalité, montrant ainsi les horreurs et les belles choses qui se côtoyaient à ce moment là.
C'est une lecture dont je ne suis pas ressortie indemne, mais qui reste très belle.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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Quel récit bouleversant ! Ce roman nous plonge au coeur du camp de Ravensbrück, où chacune des femmes est là avec son histoire, ses "crimes", ses souffrances... Rose, de par son jeune âge mais aussi son incroyable expérience et la maturité qui en découle, ne nous épargne aucun détail de l'Histoire. N'ayant pas pris connaissance de la genèse du livre avant de le lire, j'ai cru pendant plus de 300 pages qu'il s'agissait d'une autobiographie tellement c'est remarquable dans le travail de mémoire. Attention, c'est très documenté, basé sur les témoignages des survivantes de Ravensbrück, donc le travail est vraiment réussi.
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"...J'ai voulu refermer ce livre bien souvent par tristesse, par lâcheté car les émotions qui y sont contenues sont parfois trop crues pour me laisser insensible.
Mais à chaque fois je l'ai rouvert car c'est comme une leçon d'Histoire, une période cruelle et honteuse qu'il ne faudra jamais oubliée. le témoignage de l'ignominie des Hommes, de l'horreur et du vice qu'un être dit humain, homme ou femme peut imposer à un autre pour une soi-disant question de supériorité raciale..."
La suite de ma chronique en lien
Lien : http://songedunenuitdete.com..
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1944. Rose Justice rédige un rapport, qui se transforme rapidement en journal. Elle est une pilote américaine, résistante en Angleterre dans l'Air Transport Auxialiary. Malgré cela, elle souffre peu du conflit, qui ne la concerne pas plus que cela, et reste une jeune femme insouciante, qui sait à peine ce qu'est un camp de concentration. Son journal s'interrompt ensuite pendant près d'un an : on ne trouve que des lettres de ses proches, désespérés de sa disparition. Puis le récit de Rose reprend : elle a été déportée à Ravensbrück, et elle raconte l'horreur...
Ce roman est passionnant, il se lit d'une traite malgré l'horreur qui y est racontée. Il n'édulcore rien et montre de manière très réaliste l'univers concentrationnaire, et nous éclaire sur des épisodes injustement oubliés : les "lapins" de Ravensbrück, des jeunes filles sur lesquelles les médecins nazis se sont livrés à des atroces pseudo-expériences, et également la manière dont tout cela était perçu à l'époque. Personne ne savait ce qu'il se passait dans les camps, et les quelques témoignages des rescapés n'étaient pas crus.
Rose sous les bombes est aussi un livre plein d'espoir, avec des visions positives du monde quand tout invite les héroïnes et le lecteur au pessimisme : en effet, Rose adore la poésie, elle écrit quelques poèmes et en rapporte beaucoup de son auteur préférée, Edna Millay (une talentueuse poétesse américaine méconnue que l'on découvre grâce à ce roman).
C'est un livre dur psychologiquement, mais il faut le lire. Comme le disaient les "lapins", il faut "le dire au monde entier".
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Une histoire touchante sur un triste fond de vérité... et en même temps pleine d'espoir. Rose Justice, la narratrice, est une jeune américaine de 18 ans originaire de Pennsylvanie. Comme son père, elle est pilote. En 1944, elle rejoint l'ATA (Air Transport Auxiliary) et travaille entre l'Angleterre et la France, après le débarquement de Juin 1944 en Normandie. Elle transporte des passagers et explique son quotidien de femme pilote : la perte d'une de ses amies, Celia, le mariage d'une autre, Maddie, en temps de guerre. Puis un jour, elle parvient à dévier une bombe volante grâce à son avion mais se fait capturer par des allemands. Ainsi s'achève la première partie. La deuxième partie traite quant à elle des 6 mois que Rose passe à Ravensbrück en tant que prisonnière : elle va rencontrer une deuxième famille qui va l'aider à traverser l'enfer de ses mois de captivités. La poésie sera aussi sa réponse à la brutalité et l'animalité dont font preuve les SS. Elle va rencontrer ses compagnons d'infortunes : les polonaises que l'on appelle Les Lapins, Roza, Karolina, Lisette, la mère de camp, Irina, la pilote soviétique, Elodie et Micheline les résistantes françaises. Il y aussi Anna, la Kolonka, la prisonnière qui les fait travailler et qui va nouer une relation quasi respectueuse avec Rose. Je ne veux pas donner trop de détails, le mieux est encore de lire. Enfin la dernière partie s'intitule Nuremberg et traite du procès pour juger les SS allemands, et de la difficulté de reprendre le cours de son existence après cette terrible période. J'ai beaucoup aimé ce livre : le visuel est travaillé de façon élégante aussi bien sur la première de couverture que sur la quatrième. le traitement du sujet est original puisque la guerre est décrite uniquement par une femme, et qui plus est une femme pilote, mission confiée généralement aux hommes. D'ailleurs sans l'appui d'oncle Roger, Rose Justice n'aurait sans doute pu être pilote à l'ATA. L'intrigue est poignante et même si le personnage de Rose est fictif, on sent bien que cette histoire aurait pu être vraie. Ce qui est décrit, notamment dans le camp, reste dur à lire même au XXIè siècle: il est difficile de s'imaginer tant de cruautés. Ce qui est assez novateur aussi est d'avoir un livre sur la Seconde Guerre Mondiale qui ne parle finalement presque pas des Juifs, thème ultra récurrent, mais qui va aborder d'autres atrocités qui doivent, elles aussi,être entendues, lues et portées à la connaissance de tous. Je savais qu'il y avait eu des expériences sur les prisonniers mais lire l'histoire des Lapins demeure un choc qui pousse nécessairement à la réflexion. La force de l'auteur est de raconter la violence d'une façon presque raffinée, notamment avec la poésie : beaucoup de choses ne sont pas écrites et le lecteur doit savoir lire les blancs du texte. Les images mentales suffisent à comprendre. L'auteur est bien documenté comme on peut le voir dans la Postface, avec cette volonté de "le dire au monde entier". J'ai également apprécié le relief donné aux personnages : tout n'est pas blanc ou noir. le personnage d'Anna en est sûrement le meilleur exemple. le seul petit bémol est la première partie qui est un peu longue et moins palpitante que les suivantes. Un très bon livre que je conseille à tous ceux qui aiment lire des fictions se passant pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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