AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 2030 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Est ce qu'il vous est déjà arrivé que l'on vous prête un livre et que bien que vous êtes quasiment certain(e) de ne pas aimer, vous n'osez dire à la personne que "Non, merci,je ne pense pas que je vais apprécier " ?
Je me suis trouvée face à cette situation lorsqu'une collègue, pleine de bons sentiments et sachant que j'aime bien lire, m'a ramené une trilogie intitulée Les Dieux. Comme j'apprécie beaucoup cette collègue et que après tout, je n'avait jamais rien lu de cet auteur, je n'ai rien dit....
Donc je me suis lancée dans la lecture du premier tome de cette trilogie. Je connaissais l'auteur de nom, principalement pour avoir écrit Les fourmis, mais j'avoue ne jamais avoir été tentée de lire ce livre, je ne sais pas trop pourquoi.
Ici, je me suis retrouvée dans une sorte de Poudlar pour élèves-dieux à la sauce mythologie grecque. D'abord un rien intriguée, et amusée par l'histoire je me suis laissée prendre au jeu une petite centaine de pages...
Mais très vite, je me suis lassée du style de l'auteur qui ne me convient pas vraiment et de cette histoire qui finalement, ne m'interresse pas plus que cela. Faire intervenir un tas de personnalités disparues aussi diverses que variées telles Marylin, Bernard Pallissy , Marie Curie et les faire côtoyer les dieux grecs.....pourquoi pas, mais bon...
Pourtant, je pense être ouverte à quasi tous les genres de lectures, mais la, la magie n'a pas fonctionné du tout.
Je ne me lancerai pas dans la lecture de la suite de ce premier tome et je rendrai les trois bouquins à ma collègue en lui disant que cette lecture a été très édifiante et que j'ai bien aimé réviser mes connaissances en mythologie....La prochaine fois qu'elle voudra me prêter un livre dont je ne connais pas l'auteur, il faudra que je lui rappelle avec mon plus beau sourire que j'ai déjà une PAL monstrueuse et que c'est super gentil à elle....Et puis c'est tout....
Commenter  J’apprécie          284
Je dois l'avouer (avec une certaine honte) : Je n'avais jamais lu de Bernard Werber. J'ai donc profité de la sortie de ce roman en version audio pour corriger cette erreur. « Nous, les dieux » est le premier volet de la trilogie du cycle des Dieux. Après la découverte de l'état d'ange, l'auteur envoie son héros dans une école qui forme les divinités.

La narration alterne entre le roman lui-même et des points culture. En ce qui concerne la fiction, l'histoire racontée par l'auteur m'est très vite apparue superficielle. J'ai trouvé les passages naïfs, caricaturaux et prévisibles, comme dans une aventure pour enfants ou adolescents. Les personnages sont irréels et caricaturaux et ne déclenchent aucune empathie. Certaines scènes sont même à la limite du grotesque tant elles sont puériles et déjà vues.

Tout le texte est parsemé d'articles de « L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu ». Dans ces chapitres, l'auteur se propose de nous instruire sur l'Histoire de l'Homme. Il vulgarise parfaitement les théories de l'évolution, les croyances des peuples et les secrets de la nature. Ces moments sont très intéressants et enrichissants et j'ai appris beaucoup de choses. Seulement, les informations sont variées et leur nombre est conséquent. L'accumulation m'a très vite submergé. Trop de connaissance tue la connaissance !

Malgré la lecture vivante et juste de Damien Witecka, ce livre m'a épuisé sur la longueur avec son histoire gentillette et ses leçons encyclopédiques à répétition. Il est surement destiné aux aficionados de cet auteur. Vous aurez compris, et moi aussi, que je n'en fais pas partie. Mon esprit cartésien (avec lequel je me bats !) m'empêche d'adhérer à l'imagination foisonnante et surprenante de l'écrivain. Mais ne vous formalisez pas sur mon avis, je ne reproche rien à Bernard Werber, je ne suis tout simplement pas le bon client ! J'aurai essayé !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          102
Suite des aventures de Michael Pinson et premier tome de la Trilogie des dieux. Ce roman est dans l'ensemble très décevant. Ici, tout est prévisible, l'histoire peine a avancer et le tout est un peu trop scolaire. Une déception.
Commenter  J’apprécie          30
Plutôt que d'attendre de voir si le premier livre me plaisait (ce qui est une erreur), j'ai directement acheté la trilogie du Cycle des Dieux sans avoir jamais lu Bernard Werber auparavant. Et j'en ai été bien déçue. J'ai vraiment peiné à lire les deux premiers volumes et je n'ai finalement jamais lu le troisième.

L'écriture n'est pas mauvaise en soi, certes, et je me garderai bien de juger l'auteur sur cette seule trilogie, mais cette histoire n'est décidément pas faite pour moi. Que des longueurs, rien de passionnant, je me suis vraiment ennuyée tout au long des deux premiers livres, d'où le fait d'avoir finalement laissé tombé l'idée de lire le troisième, même si je l'avais déjà acheté.
Commenter  J’apprécie          20
Une fois que l'on a dépassé le côté naïf voire loufoque qui, pour ma part, m'a vraiment irrité (Marylin Monroe, Mata Hari et Edith Piaf qui se retrouvent ensemble pour partir à l'assaut de l'olympe !), le roman s'apprécie comme tous les livres de B.Werber : c'est intelligent, gentil, gai et instructif. Cela reste un bon moment de lecture qui permet d'être incollable sur Zeus ou Aphrodite et de méditer sur le parcours iniatique de Mickael Pinson et de ses amis apprentis dieux.




Commenter  J’apprécie          20
NOUS LES DIEUX de BERNARD WERBER
C'est le dernier Werber qui trainait à la maison et , comme pour les anges, je n'ai pas pu le finir. Werber convoque tous les dieux de l'Olympe plus quelques hindous pour faire bonne mesure et les transforme en professeurs pour former des dieux. Pas du tout adhéré et lâché l'affaire au bout d'une centaine de pages. Finalement sur les les 3 Werber que je viens de lire, seul l'ultime secret a su capter mon intérêt. Je n'ai pas retrouvé l'auteur original des fourmis dans les années 90.
Commenter  J’apprécie          10
La suite des aventures des Thanatonautes qui, après être morts, apprennent à devenir des dieux tout-puissants sur une île ? Original. Je suis assez déçu par l'un de mes auteurs français préférés.

Le récit se déroule malheureusement comme une sorte de polar mauvais genre. Les élèves tentent de percer les secrets de la divinité (un art qui, comme tout le monde le sait est à la portée de bon nombre de mortels à condition qu'ils soient rentrés dans l'histoire) accompagnés des plus grandes figures de l'Olympe pour les accompagner. C'est comme ça qu'on retrouve notamment Marie Curie, Jules Verne et Marilyn Monroe se faire remettre à leur place par Adès (??). Vous l'aurez compris, je trouve que cette pluralité invraisemblable des références historico-culturelles desserre l'oeuvre et tend à lui faire perdre le peu de crédibilité de son scénario.

Oui car le nombre de facilités scénaristiques est prodigieuse. On ne sait pas ce qui arrive aux élèves que les Dieux jugent "inaptes" (à devenir Dieu j'imagine ...) mais on comprend qu'ils sont transformés en créatures légendaires plus ou moins valorisantes pour l'éternité. Les motifs sont plus ou moins justifiés, allant du conflit d'intérêt à la suspicion de meurtre.

Ce qui nous garde tout de même en haleine le long du roman c'est ce mystère qu'entoure le haut sommet de l'île ainsi que l'identité du meurtrier d'Olympie, ce qui fait bien basculer ce roman dans le mauvais genre pur.

Quelques réflexions sociologiques sont à pourvoir même si elles sont maladroites voire complètement inadéquates, notamment lorsque Athéna sort une boîte pleine de souris de laboratoire de je ne sais où.

Je trouve que ce texte tient plus de la cacophonie scénaristique et référentielle que des oeuvres pleines de sens et de projections qui m'ont fait aimé Bernard Werber. Je lirai très bientôt "La prophétie des Abeilles" qui vient de sortir en espérant y trouver une continuité des fourmis ou des chats que j'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          10
Ce premier tome du cycle des Dieux contient évidemment tous les ingrédients d'un bon Werber :

Prenez une idée de départ surprenante, une intrigue multiple qui s'entrecroise au fur et à mesure des pages, de nombreux rebondissements, une pincée d'articles encyclopédiques, et vous avez un Werber que généralement le lecteur ne parviendra plus à lacher jusqu'à la dernière page !

Celui-ci ne déroge pas à la règle et je l'ai évidemment lu avec impatience...

Cependant, pour être honnête, c'est le premier Werber qui m'a déçu...
J'ai trouvé parfois l'intrigue un peu "niaise" et je crois que je n'ai pas apprécié le fait que les personnages soient des personnages célèbres...
J'ai eu l'impression d'avoir l'imagination "bridée"...

Donc sentiment mitigé, ça se lit facilement, mais pour moi, ce livre est la charnière entre le bon Werber des débuts, et le Werber commercial que nous avons depuis....
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui fait la première différence entre un croyant et un non-croyant, c'est la capacité à douter lorsque des péripéties cruelles empoisonnent l'existence : désastres en tous genres, haine, guerres, misère, maladies, mort… Pour le non-croyant, il n'existe pas de Dieu car il n'est pas dans la nature même d'un Dieu de faire endurer à ses créatures pareilles souffrances, alors que pour le croyant, Dieu existe car il nous envoie des épreuves à surmonter pour, au bout du compte, mériter sa clémence puis accéder à sa Lumière.
Dans le roman de Werber, les jeux sont faits : les Dieux existent bien, mais ils sont comme les humains, faibles et perfectibles. Cela explique en grande partie les malheurs qui affligent leurs petites créatures…
Les héros de l'Empire des Anges se retrouvent ici à un niveau spirituel supérieur pour entrer dans leur peau d'humain à l'école des Dieux sur l'île d'Aeden…
Leurs professeurs sont issus de la mythologie grecque et l'on assistera à un véritable ballets de Dieux bien campés : Aphrodite la déesse de l'amour, le géant Atlas condamné à porter indéfiniment le monde, Chronos le Dieu du Temps, Hermès le messager des Dieux, et bien d'autres encore… Chacun va apporter aux apprentis Dieux des éléments de réflexion nécessaires à la fabrication d'une planète harmonieuse.
Les travaux pratiques s'effectuent sur une planète expérimentale, et chacun y va de sa personnalité pour conduire divinement un groupe d'humains vers son épanouissement. de célèbres apprentis se retrouvent alors en concurrence : Jules Verne, Mata Hari, Proudhon, Marylin Monroe, et bien entendu Edmond Wells, l'incontournable auteur de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu qui va nous distiller au fil des pages des connaissances très utiles à la compréhension de cet Aeden quelque peu déroutant.
Nous les Dieux est le premier tome d'une trilogie ambitieuse. Il fait suite aux Thanatonautes et à l'Empire des Anges. On y retrouve les mêmes héros, et toujours beaucoup d'audace imaginative dans un style vif et plein d'humour sans exclure une véritable réflexion de fond. On peut dire que Bernard Werber a de la suite dans les idées ! le seul reproche qu'on pourrait lui faire, c'est ce sentiment qu'on éprouve par instants de déjà vu… que les inconditionnels comme moi lui pardonnent bien volontiers.

Michel ANge janvier 2005
Commenter  J’apprécie          10
Trilogie passionnante bourrée de références culturelles dans un style très facile à lire. En résumé, de l'excellent Werber!
Par contre, carton rouge pour l'apologie du peuple dauphin (juif) supérieur à tous les autres, victime de tous, etc... Je pensais découvrir une vision universelle et humaniste de l'histoire ou au moins une tentative, j'ai découvert une vision unilatérale et communautaire. L'auteur est dans son droit mais je ne m'attendais pas du tout à ça...
Commenter  J’apprécie          12





Lecteurs (5454) Voir plus




{* *}