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EAN : 9782253155300
270 pages
Le Livre de Poche (17/09/2003)
3.91/5   1603 notes
Résumé :
Réunir tous les savoirs de son époque : telle a été l'ambition du professeur Edmond Wells. Mêlant science et spiritualité, physique quantique et recettes de cuisine, ce savant singulier et solitaire a accumulé tout au long de sa vie des informations étonnantes. Un seul point commun à tous ces textes : donner à réfléchir, « faire pétiller les neurones ».
Le professeur Edmond Wells était un homme plein d'humour qui accordait une grande importance à la notion de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 1603 notes
Loin des Fourmis, des Thanatonautes et des secrets des dieux, Bernard Werber signe là une encyclopédie,originale, un brin déjantée, pétillante d'humour et instructive à savourer page par page, jour après jour, comme un "After-eight" pour accompagner un expresso.
Touche à tout, l'auteur saute du coq à l'ane, pour passer des comportements humains aux jeux d'esprit, des jeux de langue à l'ésotérisme et bien d'autres choses encore plus farfelues les unes que les autres.
Saviez vous que la punaise des lits, souffrant de priaprisme copule énormément,que "toute la Bible est contenue dans le premier chapitre de la génèse",que la parole dauphine a un plus large spectre que le notre,que "la mort est apparue il y a 700 millions d'années", que le "serpent est aveugle" durant la mue?
De courtes et droles anecdotes à découvrir dans L'encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu pour passer un agréable moment!
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Pas un livre à proprement parlé, pas un roman, mais une compilation de petites notes sur tout et sur rien, de la plus sérieuse à la plus farfelue.
C'est drôle, instructif, ludique et sympathique.
Alors, bien sur, l'auteur n'a fait que rassembler, sans réellement créer lui même, mais c'est bien le but recherché de cette "encyclopédie".
Ça se lit dans tous les sens, au gré des envies et des humeurs, ça se picore à l'envie.
Rafraichissant et sans prétention (et c'est pour ça que ça marche).
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Lorsqu'on dévore la trilogie des Fourmis, les chapitres sont entrecoupés d'articles issus de cette encylopédie du savoir relatif et absolu. A l'époque de ma lecture des fourmis, cette encyclopédie était purement virtuelle, et je rêvais d'en tenir un exemplaire entre les mains.
L'éditeur a bien compris le souhait des lecteurs et a regroupé les articles divers dans un livre spécial.
La relecture n'a pas eu la même saveur que lorsque les articles sont parcimonieusement distillées dans les romans de B. Werber, mais néanmoins ce recueil est sympathique et présente l'intérêt d'être feuilleté à tout moment, pour quelques pages.
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Ce livre assez court est enrichissant. Il regroupe des thèmes et sujets variés au but instructif. C'est amusant, distrayant et il y en a pour tous les goûts.
C'est, selon moi, un livre idéal pour entrecouper la lecture d'un roman.
De plus, la mise en page du livre et les illustrations sont très agréables !
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A l'origine, "L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu" est un ouvrage fictif rédigé par Edmond Wells et dont les articles apparaissent dans "La Trilogie des Fourmis" et le "Cycle des anges et des Dieux".

Depuis quelques décennies déjà, cette encyclopédie fictive est devenue réalité. On retrouve cette fois-ci uniquement les articles qui abordent chacun un thème différent. Ainsi, on abordera autant L Histoire, la cuisine, les mathématiques, les sciences, les anecdotes, le comportement des animaux, etc.

Tout cela est vraiment passionnant d'autant que c'est de la vulgarisation pure et simple. Malgré tout, on se pose parfois la question de la validité des informations surtout qu'il n'y a aucune source de mentionnée.

A lire soit comme un roman, soit au gré du hasard, en piochant parmi les pages. Régulièrement revue et augmentée, elle reste un petit bijoux dans l'univers de Bernard Werber.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...
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Beaucoup s'imaginent que l'amour maternel est un sentiment humain naturel et automatique.
Rien de plus faux. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la plupart des femmes appartenant à la bourgeoisie occidentale plaçaient leurs enfants en nourrice et ne s'en occupaient plus.
Les paysannes n'étaient guère plus attentionnées. On emmaillotait les bébés dans des langes très serrés puis on les accrochait au mur pas trop loin de la cheminée afin qu'ils n'aient pas froid.
Le taux de mortalité infantile étant très élevé, les parents étaient fatalistes, sachant qu'il n'y avait qu'une chance sur deux pour que leurs enfants survivent jusqu'à l'adolescence. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que les gouvernements ont compris l'intérêt économique, social et militaire de ce fameux « instinct maternel ». En particulier lors de recensements de la population, car on s'aperçut alors du grand nombre d'enfants mal nourris, maltraités, battus. A la longue, les conséquences risquaient d'être lourdes pour l'avenir d'un pays. On développa l'information, la prévention, et, peu à peu, les progrès de la médecine en matière de maladies infantiles permirent d'affirmer que les parents pouvaient dorénavant s'investir affectivement dans leurs enfants sans crainte de les perdre prématurément. On mit donc à l'ordre du jour l'« instinct maternel ».
Un nouveau marché naquit peu à peu : couches-culottes, biberons, laits maternisés, petits pots, jouets. Le mythe du Père Noël se répandit dans le monde.
Les industriels de l'enfance, au travers de multiples réclames, créèrent l'image de mères responsables, et le bonheur de l'enfant devint une sorte d'idéal moderne.
Paradoxalement, c'est au moment où l'amour maternel s'affiche, se revendique et s'épanouit, devenant le seul sentiment incontestable dans la société, que les enfants, une fois grands, reprochent constamment à leur mère de ne pas s'être suffisamment souciée d'eux. Et, plus tard, ils déversent... chez un psychanalyste leurs ressentiments et leurs rancoeurs envers leur génitrice.
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Ce n'est pas facile mais il faut être capable d'aimer ses ennemis, ne serait-ce que pour les énerver.
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La loi de Parkinson (rien à voir avec la maladie du même nom) veut que plus une entreprise grandit, plus elle engage de gens médiocres et surpayés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cadres en place veulent éviter la concurrence. La meilleure manière de ne pas avoir de rivaux dangereux consiste à engager des incompétents. La meilleure façon de supprimer en eux toute velléité de faire des vagues est de les surpayer. Ainsi les castes dirigeantes se trouvent assurées d'une tranquillité permanente. A contrario, selon la loi de Parkinson tous ceux ayant des idées, des suggestions originales ou des envies d'améliorer les règles de la maison seront systématiquement éjectés. Ainsi, paradoxe moderne, plus l’entreprise sera grande, plus elle sera ancienne, plus elle entrera dans un processus de rejet des ses éléments dynamiques bon marché, pour les remplacer par des éléments archaïques onéreux. Et cela au nom de la tranquillité de la collectivité.
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L’œuf d’oiseau est un chef d’œuvre de la
nature. Admirons tout d’abord la structure de sa
coquille. Elle est composée de cristaux de sels minéraux triangulaires. Leurs extrémités pointues sont
dirigées vers le centre de l’œuf. Si bien que lorsque
les cristaux reçoivent une pression de l’extérieur, ils
s’enfoncent les uns dans les autres, se resserrent, et
la paroi devient encore plus résistante. A la manière
des arceaux des cathédrales romanes, plus la pression est forte, plus la structure devient solide, en
revanche, si la pression provient de l’intérieur, les
triangles se séparent et l’ensemble s’effondre facile
ment.Ainsi l’œuf est, de l’extérieur, suffisamment solide
pour supporter le poids d’une mère couveuse, mais
aussi suffisamment fragile de l’intérieur pour permettre à l’oisillon de briser la coquille pour en sortir.
Celle-ci présente d’autres qualités. Pour que l’embryon d’oiseau se développe parfaitement, il doit
toujours être placé au-dessus du jaune. Il arrive
cependant que l’œuf se renverse. Qu’importe : le
jaune est cerné de deux cordons en guise de ressorts,
fixés latéralement à la membrane et qui servent de
suspension. Leur élasticité compense les mouvements
de l’œuf et rétablit la position de l’embryon à la façon
d’un ludion.
Une fois pondu, l’œuf subit un brutal refroidisse-
ment entraînant la séparation de ses deux membranes internes et la création d’une poche d’air.
Celle-ci permettra au poussin de respirer quelques
brèves secondes pour trouver la force de casser la
coquille et même de piailler pour appeler sa mère à
l’aide en cas de difficulté.
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Vidéo de Bernard Werber
Bernard Werber partage la façon dont il a apprit à écrire : en étudiant les autres auteurs.
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