J'ai vraiment beaucoup de mal avec les livres de
Werber. Je n'ai jamais pu finir "
Le jour des fourmis". L'absence de style, la pauvreté du vocabulaire, des personnages stéréotypés, une naïveté déconcertante ont eu raison de moi. Pourtant, j'ai récidivé en lisant ce recueil de nouvelles. Elles sont pour la plupart mal écrites et inintéressantes (12/17). La pire étant à mon avis "
Paradis sur mesure" : totalement ridicule. Quelques-unes m'ont intéressé par leur originalité ("Là où naissent les blagues). Mais, il manque souvent la poésie nécessaire pour faire passer la pilule ( les mouches/caméras envoyées dans le passé pour filmer les humains avant le cataclysme dans "Le maître du cinéma", les catapultes qui envoient les banlieusards travailler à la capitale, moyen de transport des plus écologique dans "Et l'on pendra tous les pollueurs" etc.). L'auteur résume plus ses récits qu'il ne les fait vivre (les fins du monde décrites en quatre lignes). Et toujours son vocabulaire basique : "le plaisir de faire vroum vroum sera toujours supérieur au désir de sauver nos enfants" et ses citations archi-connues : "les banques ne prêtent qu'aux riches". Certains sujets sont redondants : les nouvelles avec
les fourmis et "Demain les femmes" (voir la BD, "
Les enfants d'Ève tome 1 Genèse" dont
Werber est scénariste).