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Une histoire passionnante et totalement addictive dont on ne décroche jamais. Un roman écrit sur un rythme trépidant et de manière caustique et incisive. le monde de l' édition, très bien décrit et analysé, sert de toile de fonds à cette histoire délicieusement amorale ou la noirceur de l' âme humaine tient " le haut du pavé ". Westlake reste un maître dans ce domaine ou, d' ailleurs, il est largement sous-estimé.
" le contrat " se situe dans la même veine que " le couperet
La fin de ce thriller glaçant est surprenante, originale et mérite largement le détour.
Westlake sait rendre attachant ses personnages malgré leurs ignominies et leurs ambitions néfastes.
Le roman aurait peut être mérité un développement un peu plus étoffé en laissant un peu plus de place à des personnages annexes comme celui de Susan par exemple.
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Belle plongée dans le business de la littérature, la cruauté du monde éditorial, la folie.
L'histoire m'a vraiment enthousiasmée mais il y a quelques longueurs, de ces longueurs plates et inutiles, c'est dommage.
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Dans la salle de lecture d'une bibliothèque de Manhattan, Bryce Proctorr, auteur à succès qui a du mal à commencer son nouveau roman, tombe par hasard sur Wayne Prentice, un ami d'autrefois, romancier également mais en délicatesse avec les éditeurs. Bryce n'en finit plus de divorcer de son épouse Lucy qui veut récupérer la moitié de tout ce qu'il possède et son éditeur le harcèle alors qu'il n'a rien de bon à lui proposer. de son côté, Wayne a écrit un bouquin génial qu'il ne pourra sans doute pas publier. Alors une idée lumineuse vient à Bryce : présenter sous son nom le manuscrit de Wayne et partager avec lui le million de dollars d'avance sur recette, mais il faudra d'abord que Wayne tue l'ex-femme de Bryce pour que celle-ci ne rafle pas sa part...
Un roman policier basé sur une idée de départ fort originale qui démarre sur les chapeaux de roues et qui s'enlise passé la centième page. En dehors des problèmes de culpabilité et de pages blanches, il ne se passe plus grand chose en dehors de quelques visites d'inspecteurs qui ne trouvent rien. Seule une fin très surprenante quoique logique, développée sur les deux dernières pages, relance l'intérêt de ce livre qui pallie ce manque d'action par une certaine finesse d'analyse psychologique et un style très agréable à lire.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Quand on classe le Contrat dans la carrière de son auteur Donald Westlake, on va évidemment le ranger aux côtés d'un Couperet. Choix judicieux attendu que les deux romans font parti des tentatives les plus noires de l'écrivain. Pourtant, le point de départ de cette publication fait également écho à l'un des "one-shots" les plus drôles imaginés par Westlake, à savoir Adios Shéhérazade. Dans les deux travaux, les personnages sont romanciers et ils font face aux grands problèmes liés à la profession : panne d'inspiration et difficulté pour être édité. Sauf que cette-fois ci, le meurtre s'invite dans la partie...

Une fois n'est pas coutume, la prose et l'ironie de Westlake sont un cadeau du ciel. L'intrigue se déroule de manière implacable, resserrant l'étau autour de Bryce et Wayne alors qu'un jeu de vases communicants se met en place et paradoxalement menace de détraquer l'alliance entre les deux hommes. Passant méthodiquement de l'un à l'autre, la narration fait montre de la même excellence quand il faut infiltrer la psyché de ses anti-héros, en disséminant par-ci par-là les graines d'un drame qui ne fera que croître. Au passage, le Contrat lève le voile sur certaines pratiques implicites au milieu de l'édition. La politique du rendement vouant certaines plumes à l'ombre, des auteurs privilégiés jouent les prête-noms en s'appropriant les créations de leurs collègues moins chanceux.

C'est l'aspect qui intéresse Westlake, le coeur du livre se déplaçant du thriller classique vers une étude de caractère sinueuse. Jusqu'où la réussite par procuration peut convenir avant d'arriver au point de rupture ? En parallèle, on en revient à cette angoisse non plus de la page blanche mais d'une incapacité à se projeter dans une situation. Quand l'imagination arrive à son point limite, comment lutter contre la frustration d'avoir provoqué un évènement sans l'avoir vécu ou ressenti ? Derrière cela, on ne parle de rien d'autre que d'orgueil et de curiosité morbide.

Deux axes fascinants qui se répondent d'un point de vue à un autre, à tel point que la menace principale (vont-ils se faire pincer?) devient presque secondaire. Personnellement, j'estime que le livre traine légèrement en longueur sur sa dernière partie. Ce qui est étonnant car Westlake soigne énormément les 200 premières pages, en hésitant pas à surprendre et à faire grimper la tension ou l'inconfort sur nombre de chapitres. En lecteur prudent, on avait déjà suffisamment pour redouter l'issue justement parce qu'on ne peut être sûr de ce qui va faire déraper les choses : un aveu, une crainte ou une tierce personne ? Difficile de ne pas ressortir un chouïa frustré, et ce en dépit d'un épilogue en forme d'uppercut à l'estomac.

Dans tous les cas, le Contrat rappelle que le noir va très bien à Donald Westlake, définitivement un auteur majeur à glisser parmi les plus grands.
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Un très bon polar, avec une intrigue qui tient le lecteur en haleine. le monde de l'édition est décrit avec un réalisme glaçant.
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un bon livre de Westlake. Même s'il n'est pas aussi réussi que ce qu'on était en "droit" d'attendre (il nous a tellement habitué à l'excellence avec les aventures de Dortmunder !) avec un sujet aussi original, il reste très intéressant et la lecture est très agréable. En effet, après un début tonitruant, le livre "s'enlise" un peu et il y a moins d'action à partir du milieu du livre, ce qui fait que la lecture nous emmène tranquillement vers son dénouement qu'on ne devine que dans les toutes dernières pages. Pour résumer et schématiquement donc : 150 pages excellentes, 150 agréables, 15 dernières "concluantes".
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Un vrai thriller psychologique! Une mise en abîme réussie, les deux principaux protagonistes, deux écrivains - deux aigris vains? pourraient être eux-mêmes des personnages de leurs livres respectifs.

La fin était assez prévisible, mais ce qui compte vraiment - comme dans tout voyage réussi - est le chemin emprunté pour y arriver. le plus intéressant à mes yeux étant ces transitions qui doivent expliquer pour un personnage, le passage d'un état à un autre. Transitions qui se doivent d'être vraisemblables, mais aussi, cohérentes avec le caractère du personnage en question.

Au passage, on trouvera dans ce livre une description assez fine du milieu littéraire, du rôle de l'éditeur, et surtout du travail de l'écrivain lui-même. On voit que Bryce et Wayne, les deux (anti-)héros de l'histoire, ne travaillent pas de la même manière.

La description de l'enterrement de Lucie, où ses amis et sa famille se gardent bien de parler à celui qui est encore son mari - bien qu'en cours de divorce orageux - est aussi brève que saignante.

On peut constater que le portrait psychologique des deux principales femmes de l'histoire (sans compter Mme Hildebrand, la gouvernante modèle telle qu'il n'existe plus sur terre) ne soit guère approfondi, et frise la caricature. Je me dis que c'est sans doute volontaire... pour montrer qu'elles ne sont vues que par les yeux des hommes?
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Assez sceptique en début de lecture. Les deux premiers chapitres me semblaient invraisemblables : deux anciens amis ne s'étant pas revus depuis vingt, tous deux romanciers se mettent d'accord pour faire un échange peu commun. Un des hommes propose de donner à l'autre (en panne d'écriture) son roman en échange du meurtre de sa femme. Ce pré-requis ne me semblait donc pas vraiment très réaliste mais finalement on fini par se prendre au truc, l'intrigue finie par nous emporter. le suspens est finalement bien présent , bien que la conclusion ne soit pour autant pas vraiment une surprise.
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Fine analyse des conséquences d'un meurtre pour l'assassin et pour son commanditaire.
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