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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman qui fait froid dans le dos .
Une histoire à peine moins tendue et acérée que celle du Couperet autre grand roman de Westlake .
On à ici une trés pertinnte étude de caractéres , parfaitement croquée .
Le style convient à merveille à ce roman trés noir , qui met le lecteur en condition dés les premiéres pages .
Le ton est sec , tendu .
Cette histoire sur le monde de l'édition surprend de par son réalisme .
Un trés grand roman de la part d'un immense auteur trop méconnu .
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Dans un milieu littéraire où le chiffre des ventes font la qualité de l'auteur, un auteur à succès dont le divorce a annihilé ses capacités créatrices rencontre un auteur que le succès fuit. le contrat passé entre les deux résout les problèmes de chacun et prévoit la disparition de la femme de l'auteur à succès. Les remords, l'enquête de la police, les aveux de l'un des protagonistes vont-ils leur faire perdre le bénéfice de ce contrat ? Il s'agit du deuxième roman de D.Westlake que je lis et cet auteur m'a ravi une nouvelle fois avec une histoire à laquelle je ne m'attendais pas en lisant le début du roman.
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Pas mal sans plus...
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Encore une fois Donald Westlake m'a régalé. Nous ne sommes pas sur le ton humoristique comme dans sa saga Dortmunder, mais dans une histoire assez sombre dans la veine de l'excellent le couperet.
J'ai adoré, découvrir le fonctionnement du monde de l'édition aux Etats Unis, en tout cas celui des années 90/2000. J'ai également adoré la tension perpétuelle, de plus en plus forte au fur et à mesure que les pages se tournent. Je me demandais sans cesse comment cette histoire pouvait bien terminer et je n'ai pas été déçue.


J'ai toutefois eu des interrogations quant à l'attitude d'un personnage que j'ai trouvé assez détaché par rapport à ce qu'il avait fait. Mais je pense que c'est voulu de la part de Westlake pour renforcer la différence des réactions des deux protagonistes.


Je vais poursuivre ma lecture de l'oeuvre de Donald Westlake avec un immense plaisir.
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J'ai attendu la page 100 pour savoir si j'allais ou non arrêter la lecture...Rien ne se passait réellement...Enfin si l'on peut dire...Et puis déclic!

Plongée dans le monde de l'édition,avec ce triste constat qu'un auteur peut être censuré par l'ordinateur car si un certain nombre de ventes n'a pas ete effectué,on ne le commande plus puisqu'il n'apparait plus dans le fichier informatique...De là à penser repasser au comptage manuel...Au moins ça donnait des chances aux" petits "écrivains,mais pas forcément les moins talentueux, face aux bulldozers propulsés par les médias ,pour le meilleur mais aussi parfois pour le pire....Et les libraires, s'ils veulent survivre, sont obligés de mettre en valeur par la présentation, des écrivains qui ne le sont, parfois, que de noms ....au détriment des autres, au tirage plus limité.

C'est aussi une plongée dans la peau de romanciers,l'un qui, au faîte de sa gloire ,n'a plus aucune inspiration...et l'autre qui peut toujours écrire parce que plein d'idées ,du style etc...mais ne peut plus se faire éditer car ce fichu ordinateur l'a enlevé des listes...Obligé d'écrire sous un pseudonyme ,ce qui relance la mécanique...Ironie du sort....

Et puis ce fameux contrat entre les deux hommes.....Là aussi ,réactions psychologiques très étranges...Le coupable du meurtre vit très bien son acte,sa femme qu'il a mise
Lien : http://lemelimelodepyrostha...
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Une histoire passionnante et totalement addictive dont on ne décroche jamais. Un roman écrit sur un rythme trépidant et de manière caustique et incisive. le monde de l' édition, très bien décrit et analysé, sert de toile de fonds à cette histoire délicieusement amorale ou la noirceur de l' âme humaine tient " le haut du pavé ". Westlake reste un maître dans ce domaine ou, d' ailleurs, il est largement sous-estimé.
" le contrat " se situe dans la même veine que " le couperet
La fin de ce thriller glaçant est surprenante, originale et mérite largement le détour.
Westlake sait rendre attachant ses personnages malgré leurs ignominies et leurs ambitions néfastes.
Le roman aurait peut être mérité un développement un peu plus étoffé en laissant un peu plus de place à des personnages annexes comme celui de Susan par exemple.
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Belle plongée dans le business de la littérature, la cruauté du monde éditorial, la folie.
L'histoire m'a vraiment enthousiasmée mais il y a quelques longueurs, de ces longueurs plates et inutiles, c'est dommage.
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Quand on classe le Contrat dans la carrière de son auteur Donald Westlake, on va évidemment le ranger aux côtés d'un Couperet. Choix judicieux attendu que les deux romans font parti des tentatives les plus noires de l'écrivain. Pourtant, le point de départ de cette publication fait également écho à l'un des "one-shots" les plus drôles imaginés par Westlake, à savoir Adios Shéhérazade. Dans les deux travaux, les personnages sont romanciers et ils font face aux grands problèmes liés à la profession : panne d'inspiration et difficulté pour être édité. Sauf que cette-fois ci, le meurtre s'invite dans la partie...

Une fois n'est pas coutume, la prose et l'ironie de Westlake sont un cadeau du ciel. L'intrigue se déroule de manière implacable, resserrant l'étau autour de Bryce et Wayne alors qu'un jeu de vases communicants se met en place et paradoxalement menace de détraquer l'alliance entre les deux hommes. Passant méthodiquement de l'un à l'autre, la narration fait montre de la même excellence quand il faut infiltrer la psyché de ses anti-héros, en disséminant par-ci par-là les graines d'un drame qui ne fera que croître. Au passage, le Contrat lève le voile sur certaines pratiques implicites au milieu de l'édition. La politique du rendement vouant certaines plumes à l'ombre, des auteurs privilégiés jouent les prête-noms en s'appropriant les créations de leurs collègues moins chanceux.

C'est l'aspect qui intéresse Westlake, le coeur du livre se déplaçant du thriller classique vers une étude de caractère sinueuse. Jusqu'où la réussite par procuration peut convenir avant d'arriver au point de rupture ? En parallèle, on en revient à cette angoisse non plus de la page blanche mais d'une incapacité à se projeter dans une situation. Quand l'imagination arrive à son point limite, comment lutter contre la frustration d'avoir provoqué un évènement sans l'avoir vécu ou ressenti ? Derrière cela, on ne parle de rien d'autre que d'orgueil et de curiosité morbide.

Deux axes fascinants qui se répondent d'un point de vue à un autre, à tel point que la menace principale (vont-ils se faire pincer?) devient presque secondaire. Personnellement, j'estime que le livre traine légèrement en longueur sur sa dernière partie. Ce qui est étonnant car Westlake soigne énormément les 200 premières pages, en hésitant pas à surprendre et à faire grimper la tension ou l'inconfort sur nombre de chapitres. En lecteur prudent, on avait déjà suffisamment pour redouter l'issue justement parce qu'on ne peut être sûr de ce qui va faire déraper les choses : un aveu, une crainte ou une tierce personne ? Difficile de ne pas ressortir un chouïa frustré, et ce en dépit d'un épilogue en forme d'uppercut à l'estomac.

Dans tous les cas, le Contrat rappelle que le noir va très bien à Donald Westlake, définitivement un auteur majeur à glisser parmi les plus grands.
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Un très bon polar, avec une intrigue qui tient le lecteur en haleine. le monde de l'édition est décrit avec un réalisme glaçant.
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un bon livre de Westlake. Même s'il n'est pas aussi réussi que ce qu'on était en "droit" d'attendre (il nous a tellement habitué à l'excellence avec les aventures de Dortmunder !) avec un sujet aussi original, il reste très intéressant et la lecture est très agréable. En effet, après un début tonitruant, le livre "s'enlise" un peu et il y a moins d'action à partir du milieu du livre, ce qui fait que la lecture nous emmène tranquillement vers son dénouement qu'on ne devine que dans les toutes dernières pages. Pour résumer et schématiquement donc : 150 pages excellentes, 150 agréables, 15 dernières "concluantes".
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