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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Les dynamiteurs" est l'un des romans que j'attendais le plus depuis plusieurs semaines ; depuis que je connais sa date de sortie. En cause, l'auteur : Benjamin Whitmer, le papa d'Évasion (roman que j'ai adoré). Cet argument seul aurait suffi à me convaincre d'acheter ce livre, mais j'avoue avoir aussi fortement été intriguée par certains mots de la quatrième de couverture : Ce roman intense raconte la fin brutale de l'enfance dynamitée par la corruption du monde des adultes. Que de promesses.

Le roman raconte donc l'histoire de Sam, un jeune garçon qui avec l'aide de Cora, gèrent une petite troupe d'orphelins, tous installés et cachés dans l'Usine, livrés à eux-mêmes. Afin de récolter de l'argent et de subvenir aux besoins de sa troupe, Sam accepte la proposition de Cole de travailler pour lui. le jeune garçon était loin de se douter du milieu dans lequel il acceptait alors de mettre les pieds, un monde dans lequel règne une guerre sans merci entre les enfants de la rue d'un bord, les Pinkerton de l'autre. Sur le papier, l'intrigue avait des arguments et aurait pu être incroyable. Dans les faits, on part sur un petit flop.

Il n'y a ni déception, ni amertume et aucune frustration après avoir refermé ce livre. Je suis même étonnée de l'avoir lu aussi rapidement alors même que l'histoire ne m'a pas plus convaincue que ça. Il faut dire que je ne suis pas adepte des intrigues façon guerre des gangs, vengeance et règlement de compte, où la violence et la bagarre côtoient les coups de feu à chaque page, ou presque, sans que je ne comprenne vraiment le fondement de tout ça. L'histoire et moi n'avons pas du tout suivi le même chemin et si nous nous sommes rencontrées dans certains passages lorsque l'émotion, la noirceur d'âme ou des vécus faisaient surface, la plupart du temps, je suis restée relativement hermétique à ce que j'ai pu lire. La cause principale est (évidemment) l'âge des personnages, fait tout à fait personnel, pour le coup. Oui, c'est un élément essentiel à la façon dont j'ai vécu cette intrigue, et qui doit être souligné parce que je n'ai encore jamais rencontré de lecteur qui déteste autant les personnages enfants que moi et que ça joue dans la façon avec laquelle il faut recevoir mon avis.

Certains adultes m'ont beaucoup parlé – Goodnight le muet, paradoxalement -, mais en définitive, quasiment aucun protagoniste n'a fait résonner ou vivre quelque chose en moi. J'ai bien suivi les histoires avec intérêt, oui, mais cela ne m'a que très rarement affectée, ce qui n'est pas dans les habitudes de la maison d'édition (Gallmeister) et qui n'a pas du tout été le cas avec Évasion du même auteur. Vraiment, c'est une histoire de genre et d'âge des personnages, rien d'autre.

Le roman tient la route, il est bien écrit et je n'ai rien relevé d'insurmontable, mais pour le coup je ne m'attendais absolument pas à ce genre d'intrigue très castagne avec des gosses, que je n'apprécie pas forcément, et qui a besoin de beaucoup pour me plaire, choses que "Les dynamiteurs" n'a, à mon avis, pas.
Pourtant, et c'est assez rare lorsqu'il s'agit de ressenti négatif, je n'ai pas grand-chose à reprocher au roman, à son auteur, la façon dont il est écrit, comment sont construits ses personnages. Il n'y a rien de raté, de ne pas assez gratté ou de survolé. S'il reste un roman noir, ce n'est pas cette noirceur-ci qui me parle et me plaît, mais nul doute que "Les dynamiteurs" plairont à d'autres : c'est déjà le cas.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Mercredi 15 juin.
Il était 17h25.
L'heure très précise à laquelle je venais de refermer le roman de Benjamin Whitmer, "Les dynamiteurs". Alors, me dis-je, in petto, continue sur ta lancée, et vas-y de ton commentaire. Tant que c'est chaud.
En fait de mes commentaires, car je vais me faire "plaiz" et en "écrire un pour le prix de deux" ( ne cherchez, pas l'inversion est volontaire par rapport à l'expression d'origine).
Je pourrais écrire que "je n'ai pas aimé", mais cela semblerait quelque peu restrictif en sorte.
En fait, ce qui m'a "énervé" dès le départ, ce sont les commentaires de Busnuel, Lemaître, Le Figaro, France Inter,France Culture et L Express, qui présentent le livre et son auteur comme les révélations de l'année. Ils n'ont lu que ce livre, ou quoi? (je fais exprès de mal formuler ma phrase; c'est les nerfs. Et il fait très chaud à Montpellier, près de 35, même à l'ombre des pins de mon jardin).
Au départ, je me suis dit, "tiens", "Les dynamiteurs", "marrant, le titre existe déjà, mais au singulier, et le roman a été écrit par un certain....Henning Mankell !! Pas n'importe qui! le "père" de Kurt Wallander. Mais celui de Whitmer est loin d'être à son niveau.
Alors, revenons à nos moutons et à nos ouailles. "1895, le vice règne en maître à Denver".
Il y a d'un côté "les gentils", la bande d'orphelins "dirigée" par Cora, qui vivent dans une usine désaffectée, et de l'autre, les "méchants" dits "Crâne de noeud", qui de temps en temps les agressent. Et puis le copain de Cora, Sam, fait la connaissance d'un duo improbable, Goodnight -moitié de la figure arrachée suite à une mauvaise manip' de nytro- et Cole, son ami et maître à penser. Et tous trois vont se dresser contre le monde entier, du moins quand celui_ci est représenté par des souteneurs, maquereaux, vendeurs de came, d'alcool et de jeux, et flics profiteurs et corrompus. Et ils partent en guerre.
Je me suis dit pendant un temps de ma lecture, ce "Sam" ne serait-il pas le nouveau Tom Sawyer, ou l'autre, Huckellberry Finn?
Les chapitres m'ont vite fait comprendre que non, de violences gratuites en violences pas chères, de crânes troués par une balle de révolver en crânes explosés à coups de bottes, de corps déchiquetés en deux (voire en trois si affinités) en visages collés sur le bitume par la chaleur et le reste. Et je ne parle pas de la petite amie de Goodnight, entièrement réduite en "miettes" suite à une mauvaise manip' de nytroglycérine, de Betty, femme de Cole, qui périt brûlée vive. Je passerai la fin sous silence, tous les gamins de l'ophelinat périssant tous dans des conditions plus sordides les unesque les autres.
De la violence qui n'amène et n'apporte rien, certainement pas au récit -ah si, ça remplit des chapitres- même pas d'images fortes, et des horreurs que l'on pourrait presque trouver risibles par moments.
Sorti de la forme, de l'histoire, qu'aurait donc voulu nous faire passer comme message le sieur Benjamin Whitmer? Que l'on n'échappe pas à sa condition, surtout de pauvres? Peu importe les moyens utilisés (y compris tous ceux qui tendraient à vouloir la changer). Que nous naissons "emprisonnés" et "inégaux"? Certains sous la bonne étoile et la bonne fée, les autres....(vous connaissez la suite). Preuve en est, que bien qu'ayant rejoint le pasteur Tom, Cora et toute sa petite bande (Cour des miracles locale), n'échapperont pas à leur destin (tragique...).
Quant à l'écriture, certes, elle est fluide, et l'auteur s'est mis dans la peau de son héros, le jeune Sam, avec de nombreuses expressions propres à des adolescents de son âge. Mais cela n'y fait pas tout.
Bon, ce roman aura été aussi vite oublié que lu.

Oui, mais, intervention votre honneur, et le deuxième (pardon, second) commentaire?
Au risque de ne pas me faire que des amis (litote), ce fut le roman de Colson Whitehead, "Nickel boys", qui se passe près d'un demi-siècle plus tard, toujours dans une Amérique violente, en Floride, et dans une maison de redressement, la "Nickel Academy".
Certes, les réflexions de Whitehead sur le problème de la ségrégation sont un peu plus poussées que celles de Whitmer dans son livre, certes le héros Elwood Curtis est plus malin et plus fin que le "Sam" de Whitmer, et réussit à ruser ou a "s'adapter" et parfois, pas toujours, à contourner le système.
Whitehead arrive même à nous faire sourire par moments au vu de certaines anecdotes. Et une fin à laquelle on se s'attend pas.
Le problème de ce roman, est -ce qui ne m'a pas plu- la "forme" des traitements de l'homme blanc sur l'homme noir, les matraitances,les privations et vexations qui s'enchainent. du déjà vu et déjà lu ailleurs, et quand ado, on a eu la chance d'avoir entre les mains un roman tel que "La case de l'oncle Tom", on a du mal à trouver son équivalent.
Alors, pour ce "Nickel boys", pas de commentaires dythirambiques des Busbuel, Figaro et autres, mais un Pulitzer!!...

Bon, j'arrête, je n'ai pas accroché à ces deux romans.
Et la raison et cause première, est certainement le fait qu'ils aient été , tous les deux, présentés comme des "révélations", et après lecture, je la cherche encore, cette révélation.
Je veux cependant demeurer optimiste, en ce sens, que leur lecture respective aura quand même provoquer chez moi certaines "réactions" . C'est aussi ce que l'on cherche et recherche en ouvrant un livre.




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Après Evasion de Whitmer qui m'avait scotchée j'étais impatiente de découvrir ce nouveau roman.
Ce fut une grosse déception. Pour des raisons que j'analyse mal je n'ai jamais été intéressée et emportée par cette histoire. Je n'ai pas réussi à imaginer Denver, sa corruption, sa saleté. Les personnages me sont restés étrangers et je n'ai pas ressenti la violence pourtant omniprésente.
Même l'écriture ne m'a pas marquée (pourtant le même excellent traducteur Jacques Mailhos).
Je pense avoir un problème avec les livres racontés par un enfant, ici un adolescent de 14 ans est le narrateur.
Mais je lirai Pike et Cry father.
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Fin du 19ème siècle, Denver. Sam survit avec d'autres orphelins dans les bas-fonds de la ville, essayant de surmonter les attaques de clochards et de ne pas se faire embarquer dans les coups louches des adultes, les Crânes de Noeuds. Mais puisqu'il faut bien nourrir ses protégé.e.s, Sam accepte une mission… qui sera le début d'un engrenage qui n'entraînera qu'un maelstrom de violences et de morts.

Je savais que ça allait être sombre et sale, mais je ne pensais pas que ce serait aussi glauque. J'ai lu en diagonale à partir de la page 200 ; je n'en pouvais plus de la surenchère d'hémoglobine.
J'aime bien lire des choses dures quand elles sont expliquées, que l'histoire est passionnante… mais là malgré l'attachement que j'avais pour Sam et Cora, j'ai trouvé que l'avalanche de violence était purement gratuite, ça m'a écoeuré.
C'est dommage, car j'aimais le cadre et le ton, mais trop c'est trop.

Âmes sensibles, s'abstenir ! Au contraire, si la violence ne vous effraie pas, vous vous laisserez peut-être séduire par cette douloureuse descente aux enfers.
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Assez déçue je n'ai pas dû trouver ce que cherchai j'ai trouvé l'histoire confuse et les personnages sans épaisseur
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