Vous allez payer !

Alan Garfield, professeur de psychologie sociale, adore le surf. Il est en Inde, plus précisément à Manapad Point, pour en profiter. Lorsqu'il arrive sur la plage, personne dans l'eau, mais il voit un Indien est en train de ramasser les déchets plastiques sur le sable. Il l'ignore encore, mais sa vie vient d'arriver à un tournant… Alan est sur le point de faire la connaissance d'Abhijee Chakir, un « mafieux » dont la spécialité est le mouvement de fonds issus des activités illégales.
Ils ont un autre point commun que le surf : la pollution plastique leur fait horreur…Ils vont non seulement devenir amis, mais également s'associer. Ce duo improbable va décider de monter des escroqueries qui leur permettront de financer leur croisade écologique…
Certes, les deux personnages ne sont pas tout blancs ; mais ils ne sont pas tout noirs non plus. Même si le moyen n'est pas très légal, leur idée part d'un bon sentiment. Ils deviennent très vite sympathiques. Une chose est sûre, ils sont inventifs et même parfois non dénués d'humour.
Le sujet est grave et nous touche. (Découvrir qu'une mouette est morte parce qu'elle avait le ventre rempli de plastique, ça ne peut que nous émouvoir). Heureusement, l'auteur sait aussi donner un peu d'humour à ses personnages et nous réserve des moments plus légers (voir l'épisode avec le fakir au début du livre).
Il nous offre ici une histoire rythmée, très agréable à lire (sauf peut-être les premières pages où le vocabulaire du surf les phrases en hindi sont nombreux et rendent la lecture moins fluide. Mais ça ne dure pas longtemps).
Pourtant au départ, ce n'était pas vraiment gagné d'avance avec ce sujet. D'abord parce que pas mal de livres abordent ce thème et que se démarquer n'est pas évident. Ensuite à cause du thème lui-même : l'histoire risque très vite de devenir donneuse de leçon et par conséquent « usante » et moins agréable à lire. Mais l'auteur a réussi son pari, l'histoire se lit bien et s'apprécie, tout en délivrant un message. le choix des personnages et de leurs caractères y est certainement pour beaucoup (2 personnalités éloignées l'une de l'autre tant par la distance que par le métier).
Bien sûr, ce ne sont pas les deux seuls qui apparaissent dans l'histoire, mais ceux que l'on rencontre en premier. Il y a aussi Brutus, le garde du corps de Jennifer Line alias Gold Number., un évêque, une maison d'édition, un moine, des enquêteurs… Comme vous le constatez, tout un panel de professions. (Ils sont d'ailleurs listés en début d'ouvrage).
En bref : une lecture à la fois divertissante et qui fait passer un message qui nous concerne tous. Je vous laisse découvrir par vous-même ce que le duo a imaginé, vous ne serez pas déçus… Un agréable moment !
Je vous souhaite une bonne lecture

L'histoire, c'est celle d'un complot ourdi par un mafieux indien, Abhijee, et un universitaire américain, Alan Garfield. le duo est improbable, l'un est redoutable et fichtrement débrouillard, l'autre est un bonhomme plutôt BCBG, mais expert dans un domaine, celui de l'analyse des révolutions et des machinations. Une passion les réunit : celle du surf. Et ils se rencontrent un jour sur une plage bondée de plastique et de cadavres d'oiseaux dont l'estomac est infecté par ce matériau.

De là naît ce complot purement désintéressé. Son but : sauver la planète de cette pollution au plastique.

Ça prend aux tripes en un sens, parce que le roman met en scène une machination dans laquelle on s'implique à 200 %. En tout cas, j'étais plus en empathie avec ces deux comploteurs qu'avec la plupart des personnages que j'ai pu croiser dans ma vie. L'enjeu n'est pas de fiction, après tout. Dans la réalité, on aimerait vraiment que deux héros réussissent ainsi à braver et à vaincre les puissances de l'argent qui dominent notre monde au mépris du vivant.

Certes, ils ne sont pas tout roses, eux non plus, surtout Abhijee, pour lequel la fin justifie les moyens. Mais (pour répondre à Albert Camus et son fameux « Qui justifie la fin ? ») la fin, ici, est elle aussi justifiée à mon sens par l'enjeu : la sauvegarde du vivant.

Le propos est donc brûlant et d'une grande force : il parle de l'avenir qui nous pend au nez si nous ne faisons rien, il parle d'un système socio-économique et d'une société de consommation qui marchent sur la tête et qui scient toutes seules la branche sur laquelle elles sont assises.

Mais Aloysius Wilde prend tout ça avec un ton sarcastique, et non larmoyant. Les personnages sont drôles, irrévérencieux, tout est brodé d'humour et de politiquement incorrect. Sur un thème qui tend plutôt à me donner des cheveux blancs, Aloysius Wilde a réussi à me faire sourire et rire plus qu'à mon tour.

Cet auteur que je ne connaissais pas il y a deux mois, vous propose un thriller écologique haletant et je vous garantis que cette histoire vaut le détour.
*****
Pourtant, mon début de lecture a été un peu difficile, il est vrai. J'ai eu du mal à organiser et classer les informations que l'auteur nous donne au fil des pages, à comprendre où il veut nous emmener. Mais ça n'a duré qu'une trentaine de pages (sur 500 pages, autant dire que c'est rien). Je pensais vraiment que ce serait une lecture un
peu plus classique à lire, je ne m'attendais pas du tout à une telle fraicheur. Première belle surprise.
C'est un récit qui alterne entre Paris, New York et Bombay et qui va nous révéler les tenants et les aboutissants d'une énorme arnaque. Et comme on dit « plus c'est gros, plus ça passe » et ici les arnaqueurs ferrent de gros, de très gros poissons. le but de cette arnaque : la cause écologique. Et vous verrez que les protagonistes sont prêts à tout. Nous allons vivre la réalisation de ces arnaques et en parallèle, les flashbacks qui permettent de voir comment tout ça a été préparé. Je suis alors contente de ne pas être la cible, de ne pas être dans l'oeil du cyclone.
Au cas où cela vous aurait échappé, sur la couverture, nos deux protagonistes surfers se tiennent debout sur un monticule de déchets, en pleine mer, ils sont donc aux premières loges pour constater les conséquences de la pollution due au plastique, qui s'avère être la base de cette intrigue.
« le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous. » (Gandhi)
Ce sujet hyper complexe et sensible est abordé de plusieurs points de vue, de plusieurs niveaux, j'entends par là de divers intervenants et preuve en est que l'auteur maitrise vraiment son sujet. La protection de l'environnement est une noble cause et pour éviter que le sujet ne soit trop lourd à ingurgiter ou qu'il ait un aspect trop politique voire économique, l'auteur a eu la bonne idée de mettre de l'humour dans ce bouquin. Mais attention, il ne s'agit pas de blagues potaches ni mal dosées, histoire de noyer le poisson. Non, l'humour est dans les dialogues, les personnages, leurs comportements. D'ailleurs, pour ce qui est des personnages, il y en a pour tous les goûts : les déjantés, les hystériques, les malfrats. Mes préférés ? Il sont nombreux, à commencer par Brutus le garde du corps, il y a également Alicia Harris la flic de New-York (ce personnage va d'ailleurs avoir droit à son propre thriller), Madison l'agent du FBI dont la personnalité se révèle. Je pourrais vous en citer plein d ‘autres encore et vous remarquerez que je ne vous parle pas des deux protagonistes principaux. C'est parce que tous ces personnages ont leur moment de gloire dans cette histoire.
Ce livre a tout ce qu'il faut pour plaire : une écriture fraiche, précise et fluide, il bénéficie d'une intrigue très intelligente et il regorge, en plus, d'infos hyper intéressantes.
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité, c'est toujours ce qui s'est passé ». (Margaret Mead, anthropologue américaine).
Une fois ma lecture terminée, je vois la mention de l'auteur « ce livre est une oeuvre de fiction » et je me dis que c'est fort dommage que tout cela n'était qu'une histoire. Vous allez me taxer d'être utopiste mais il n'est pas interdit de rêver.
Lien : https://www.facebook.com/les..

Le commentaire de Cathy :
Ce nouveau roman, que nous propose Aloysius Wilde, est très réussie autant dans sa construction que dans l'intrigue qu'il nous propose de suivre.
Abhijee Chakir, un mafieux indien et Alan Garfield, un universitaire américain, deux amis que tout oppose, mais qui ont un but commun, faire réduire la pollution plastique de nos océans.
Les deux hommes vont mettre au point une escroquerie de haut vol afin de financer leur croisade contre les pollueurs.
J'ai eu la chance de suivre pas à pas l'avancée de cette histoire, pendant son écriture, mais au-delà de l'expérience, que j'ai beaucoup appréciée, j'ai pu me rendre compte du travail énorme qu'a effectué l'auteur pour nous délivrer une histoire aussi aboutie. Abhijee et Alan ont des personnalités tellement différentes, un duo hors du commun, mais complémentaire, les échanges entre les deux hommes m'ont fait beaucoup rire. Il y a d'autres personnages très fort dans ce roman, Brutus et surtout l'inspectrice Alicia Harris à laquelle je me suis beaucoup attachée.
C'est un récit qui m'a embarquée, l'intrigue est bien prenante, l'escroquerie qu'on suit est incroyable, le suspense nous tiens jusqu'à la fin.
L'humour est également présent dans cette histoire, les bons mots, les dialogues à mourir de rire, rajoutent un peu de fraîcheur à ce récit qui malgré tout, reste quand même ancré dans une thématique grave, qui est la pollution.
J'ai passé un très bon moment de lecture, merci Aloysius Wilde pour votre confiance et surtout de m'avoir permis de participer à la bêta lecture de ce très bon roman.



Le commentaire de Martine :
Alan Garfield et Abhijee Chakir, vont se faire jouer une tour avec le destin puisqu'il va les amener à se croiser.

Les deux hommes vont se lier d'amitié, en ayant une passion commune, c'est l'écologie et le développement durable. Les deux hommes viennent de milieux totalement différents, mais ils vont s'allier afin d'user d'intelligence et se servir des forces de chacun pour mener un périple au coeur de ces industries qui polluent la planète, de ses gouvernements qui sont aveugles, des magouilleurs qui tirent leur épingle du jeu. Un bon suspense qui mélange rebondissements, révélations, escroqueries, actions militantes, problème écologique, etc.

Aloysius Wilde nous offre un vrai bon thriller sous un fond de sensibilisation écologique, une histoire qui nous fait lever les poils sur les bras à quelques endroits. D'action en action, de rebondissement et rebondissement, on ne s'ennuie jamais avec cet auteur.

C'est un sujet d'actualité qui est bien mené, l'auteur s'est bien passé les messages. Sous une plume vive, directe et rythmée, nous passons un agréable moment de lecture. Ce que j'ai surtout aimé, c'est les petits moments humoristiques que l'auteur glisse tout au long du récit, c'est une richesse de sa plume. Je vous recommande ce thriller écologique qui est intelligemment bien écrit.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Parler d'environnement, d'écologie et de développement durable dans un roman n'est pas chose facile. Cela peut être vite rébarbatif, donneur de leçons, et de ce fait lassant. En se lançant dans un « thriller écologique », l'auteur a pris des risques. Il pouvait en mélangeant les genres, perdre le lecteur et n'intéresser ni les écolos, ni les amateurs de sensations fortes. Il fallait donc la jouer fine comme on dit.

Le hasard, le destin, la main de Dieu diront d'autres, mettent en présence deux hommes totalement opposés : Abhijee Chakir,un mafieux Indien et Alan Garfield un universitaire Américain. Leur point commun ? le surf qu'ils pratiquent avec bonheur et dextérité. Cela semble improbable tant ils sont différents, mais ils établissent des liens amicaux forts. Apprenant à se connaître, ils s'aperçoivent qu'une autre chose les lie : la cause écologique. La colère et la révolte qu'ils ressentent tous les deux devant l'inactivité des hommes de pouvoir pour agir et limiter la pollution les poussent à tenter quelque chose. Ils décident de combattre ensemble mais comment faire lorsque l'argent manque ?

Le choix qu'ils font est audacieux : monter des anarques et récupérer la monnaie. Ils osent tout : la manipulation, les mensonges, les coups bas, des escroqueries très imaginatives. Et puis, point fort de leur action : ils s'attaquent aux grands des mondes économique et politique. Les deux copains n'ont pas froid aux yeux et rien ne les arrête !

New-York, Paris, Bombay, c'est dans divers lieux du monde qu'ils procèdent en essayant de ne pas se faire prendre, de ne pas être en première ligne. Il y a de nombreux personnages, car plusieurs enquêtes vont être menées de front. Mais il ne faut pas prendre peur, l'auteur a mis une liste des protagonistes pour que personne ne soit perdu en lisant. de temps à autre, des références, des informations réelles qui font froid dans le dos et nous rappellent qu'il est urgent d'agir et pas seulement dans les livres !

L'écriture est endiablée, vive, jubilatoire, avec une pointe d'humour. le style est pétillant, vivant, les nombreux dialogues mettent un rythme d'enfer. C'est plaisant à lire sans temps mort. le suspense associé à des actions pour une prise de conscience écologique est bien dosé. L'équilibre est bon entre les deux aspects de ce recueil et cette lecture est prenante. Et si cela pouvait faire réfléchir ...

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