AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 251 notes
Voilà un western qui en est un sans vraiment en être un car tous les codes sont absents et ce n'est pas le saloon, les poivrots et la prostituée que l'on croise au début du roman qui feront l'atmosphère western du roman.

Même les Amérindiens sont absents ! Pas d'attaques, pas besoin de faire le cercle, pas de vengeance pour la tuerie des bisons.

Non, juste Will Andrews; un jeune homme frais émoulu de Harvard qui veut découvrir l'Ouest sauvage en participant à une chasse aux bisons.

Miller, le chasseur, connait justement un coin secret où ces grands herbivores pullulent, un coin connu de lui seul qu'il n'a jamais su exploiter parce que le nerf de la guerre c'est l'argent. Là, il a un bleu-bite qui a du fric et qui veut vivre à la dure.

Si en plus Miller lui promet une chasse de dingue, avec des milliers de peaux à vendre et du pognon à se faire, notre gamin est encore plus tenté et deux autres hommes se joindront à eux, Charley Hodge le conducteur de char à boeufs et Schneider, l'écorcheur.

Le baptême sera violent car notre jeune homme verra un fier bison mâle passer de la noblesse de sa masse en marche à une carcasse vide de vie. Hé oui, on croit que…

On souhaite voir la vie sauvage, mais quand tu la prends dans la gueule, la vie sauvage, dans le sang, les viscères et ensuite la puanteur, tu rigoles moins, petit homme des villes. La réalité est dure et cruelle. L'apprentissage se fera dans la douleur.

On ne lit pas Butcher's crossing pour avoir de l'action, oubliez les courses-poursuites, d'ailleurs, le char à boeufs ne se prête pas à la chose et le relief non plus.

On ne lit pas non plus ce roman pour s'extasier sur les paysages et la nature, ici, elle est indomptée, le relief est montagneux, encaissé, le soleil tape dur et si tu traînes trop et que tu te prends l'hiver dans la gueule, tu vas geler sur place.

Et nos quatre hommes vont devoir rester des mois, coincé là-haut, à attendre que le printemps revienne et que la neige fonde… Survivalistes, ils vont devoir l'être.

Entre un jeune homme qui a fantasmé cette chasse au bison, cet Ouest sauvage, cette nature libre de tout et un chasseur qui ne rêve que de flinguer, jusqu'à plus soif, des milliers de têtes de bisons, ça ne pouvait que mal tourner.

La gabegie de ce massacre est superbement retranscrite, on voit les carcasses pourrissantes sous le soleil, juste dépouillées de leur pelisses, la scène du film "Danse avec les loups" est gravée dans la mémoire et ça fait mal au bide un tel gaspillage.

L'écriture est belle, lente, descriptive et évocatrice. Vous aurez chaud, soif, faim et froid avec les personnages. le confinement fut long et dur ? Imaginez un de plusieurs mois, enfermé dans une cabane en peaux de bisons, avec le froid qui s'infiltre et les mêmes vêtements à garder sur le dos…

Vanité, tout n'est que vanité… À force de vouloir gagner un max de fric, d'être celui qui a le plus abattu de bisons, Miller oublie une chose importante : une leçon sur la loi du marché que l'on a apprise avec Caius Saugrenus, dans "Obélix et compagnie"… Une loi basée sur l'offre et la demande.

Bardaf, c'est l'embardée.

Un roman d'aventure qui va au rythme du pas des boeufs, un western qui n'en possède que peu de codes, un nature-writing beau et violent, qui se déroule au milieu des grands espaces, une réflexion sur la vanité des Hommes et la vacuité de certaines choses, comme ces chasses aux bisons juste pour leurs peaux alors que dans le bison, tout est bon.

L'Homme Blanc aime gaspiller ce qu'il pense avoir en quantité, mais à tant va la cruche à l'eau qu'à la fin le puits est vide (oui, j'invente des expressions).

À méditer…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200
Voilà une plume américaine du western que je suis ravie d'avoir découvert au hasard d'un coup d'oeil sur sa couverture ensorcelante : une intrigante tête de bison sur fonds noir, l'oeil rond d'une douleur interrogative.
Le bison, les milliers de bisons du grand ouest décimés dans le dernier quart du 19ème siècle sont bien au centre de ce roman initiatique, lent, naturaliste ; mais l'ahurissante brutalité de leur extermination, c'est à l'homme d'en porter toute l'absurdité.
En l'occurrence, Andrews, jeune étudiant bien né de la côte est qui quitte Boston pour chercher le sens de la vie dans cet ailleurs encore en construction à l'autre bout du pays. Rendu au Kansas, le voilà embarqué dans une petite équipée de quatre hommes aguerris au-delà des montagnes du Colorado pour traquer les derniers troupeaux sauvages de bisons afin d'en ramener les peaux : ils sont là, plus de cinq mille têtes…
Au-delà du récit passionnant et immersif des aventures de ces quatre hommes en chasse et en proie aux éléments, Butcher's Crossing est un roman d'apprentissage fascinant où ce que l'on apprend au bout du chemin n'est pas ce à quoi on s'attendait.
Commenter  J’apprécie          200
Nous sommes dans l'état du Kansas aux États Unis en 1870. Plus précisément à Butcher's Crossing , en français le carrefour des bouchers.
Et ce village de l'Ouest Américain porte bien son nom. C'est le lieu de rencontre et de vente de peaux pour les chasseurs de bisons.
C'est là que va arriver William Andrews, 23 ans étudiant à Harvard et qui souhaite découvrir la vie sauvage.
Il est venu à Butcher's Crossing  pour rencontrer Mc Donald un tanneur de peaux que connaissait son père et surtout afin que Mc Donald lui présente des chasseurs afin de monter une expédition.
Ce sera fait.
Il va rencontrer Miller, le seul à savoir où se trouve l'un des derniers troupeaux de bisons caché dans une vallée montagneuse du Colorado.
Pour partir en expédition ils seront 4 : William Andrews, Miller mais aussi Schneider l'écorcheur de bisons et Charley Hoge conducteur du chariot.
L'expédition est formée d'un chariot , de 8 boeufs, de tonnes de poudre, de fusils et de victuailles.

Cette expédition deviendra une quête initiatique dans les grandes plaines et montagnes de l'Ouest Américain.
Âmes sensibles s'abstenir car le carnage des bisons ( comment dire autrement) peut retourner l'âme . J'y reviendrai un peu plus loin.
Mais il ne faut pas s'arrêter à cet état des choses.
L'écriture de John Williams nous restitue à la perfection ces grands espaces, mais aussi la psychologie et la quête de ces quatre hommes.
Comme dans toute quête initiatique il y a l'obligation du dépassement de soi et de la confrontation des hommes et de la nature sauvage.
C'est lyrique mais en même temps d'une réalité totale. C'est là force de l'écriture de John Williams qui  par sa simplicité nous rends compte  du cheminement de ces hommes.
Et par son récit,  John Williams magnifie ces troupeaux de bisons qui vont être victime d'un carnage monstrueux
Il nous dit aussi la force de la nature. Un grand livre de nature writing.
Enfin comment ne pas avoir envie de traverser ces grandes plaines pour rejoindre le Colorado et profiter sereinement et pacifiquement de la nature et des bisons.
"Il huma à pleins poumons l'air parfumé  qui montait de l'herbe, se mêlant à la sueur âcre du cheval. Agrippant fermement les rênes d'une main, il pressa l'animal des talons  et s'elança vers les Grands Espaces."


Lien : https://auxventsdesmots.word..
Commenter  J’apprécie          180
Une connaissance et une communion avec la nature mises au service de sa destruction, par l'anéantissement d'un troupeau de bisons. Une histoire que l'on aime et déteste à la fois, un livre ou beauté et dureté de la nature semblent s'annihiler pour laisser place au vide. Ce texte, passionnant, est écrit dans un style parfait, mélangeant poésie, lyrisme et réflexion. Les personnages très typés et la précision des détails pratiques rendent le récit particulièrement vivant. Avec une fin désabusée, John Williams, que j'avais déjà beaucoup apprécié avec "Stoner", donne à ce récit une dimension qui va au delà de la seule nature.
Commenter  J’apprécie          173
« Il croyait depuis fort longtemps qu'il existait dans la nature un magnétisme subtil qui le guiderait dans la bonne direction s'il se laissait porter, sans y penser, un peu comme il marchait. »
Will Andrews, frais émoulu de l'université d'Harvard, a soif d'absolu et pense trouver ce qu'il recherche dans les contrées sauvages de l'Ouest américain. Dès son arrivée à Butcher's Crossing (Kansas), avant-poste de traite des peaux de bison, il ne tarde pas à organiser une chasse avec guide et écorcheur chevronnés. Partis pour six semaines à la fin du mois d'août, les quatre hommes aux tempéraments différents devront réfréner leurs pulsions afin de survivre à un séjour plus long que prévu dans le blizzard des montagnes. Et le retour au bercail leur réserve quelques surprises de taille.
Après avoir apprécié Augustus, ma curiosité envers John Edward Williams m'a incitée à lire ses autres romans. Ainsi de Butcher's Crossing, je suis restée un peu sur ma faim, non pas pour le côté historique du récit, très bien rendu, mais plutôt pour les personnages, à mon avis, restés inachevés. Fourmillant de détails, le roman souffre de quelques répétitions, malgré que l'écriture belle et évocatrice nous le fait un peu oublier. Je récidive sous peu avec Stoner du même auteur.
Commenter  J’apprécie          160
J'ai trouvé ce livre envoûtant.
L'histoire se déroule au XIXe siècle, à la fin de la chasse aux bisons, quand il n'en reste plus que quelques milliers encore en vie.
Quatre hommes se dirigent vers Les montagnes du Colorado où l'un d'entre eux a vu quelques années plus tôt un troupeau de plusieurs milliers de bisons. Une espèce de terre promise qui fera leur fortune à tous.
John E. William raconte leur long voyage fastidieux vers ces montagnes dont le souvenir reste incertain, presque improbable.
Qui dit montagne, dit neige et conditions de survie extrêmement pénibles.
Cette chasse mythique est décrite sans jugement... John E. William nous entraîne surtout dans ces rapports de force qui s'instaurent entre les hommes quand leurs limites sont franchies.
Cela sent la mort et la folie.
Tout semble mener vers le vide.
Cela laisse un drôle de goût, légèrement amer, légèrement désabusé.
Commenter  J’apprécie          150
Une très jolie trouvaille faite grâce à mon libraire. le personnage principale, le fraichement diplômé de Havard, Will, a soif d'aventure, et c'est dans une grande chasse au bison qu'il nous embarque pour faire son apprentissage de la vie, comme d'autres iraient avec un programme Eurasmus en Espagne !

Nous sommes évidemment à une époque différente, en 1870, quand notre jeune aventurier arrive à Butcher Crossing, village de chasseurs de bisons d'où l'expédition s'organise. On foule l'unique route cahoteuse où aux fenêtres sont accrochées des voiles qui s'agitent au vent. Les fers cliquètent et les sabots battent le sol. Moyennant finances, l'expédition est organisée par l'aguerri Miller qui promet une contrée inexplorée avec de nombreux bisons dans l'ouest sauvage. Participent également à l'expédition, l'écorcheur Fred et le groggy Charley Hodge.

Un souffle épique et une aventure passionnante qui vous fera accrocher votre gros sac d'inertie à l'entrée d'un saloon, puis après le battement de la porte, le nuage d'inertie derrière vous se dissipera comme par magie. Et hop, un verre de whisky à la main, un aventurier au teint hâlé au comptoir vous attend et vous embarque. En route vers l'ouest sauvage !

4,25/5
Commenter  J’apprécie          140
Butcher's crossing, c'est d'abord un western, le Colorado et une chasse au bison, on pense à John Wayne avec son chapeau en castor.
Et puis ça devient une boucherie, l'extermination de bisons, une chasse totale: 1 chasseur pour 3 000 peaux ,des carcasses qui pourrissent au grand air.
Ensuite la nature reprend le dessus: la neige, le froid, l'hiver, la solitude...
Bref, j'ai trouvé très contemporain ce livre alors qu'il a été écrit dans les années 60. Une bonne lecture si on aime les grands espaces et les westerns
Commenter  J’apprécie          130
J'étais partie réticente avec un roman qui parle de chasse aux bisons. Et je suis restée fascinée par ce bouquin! Un jeune homme qui quitte Harvard pour voir la vie la vraie, un chasseur de bisons qui a repéré un troupeau des années auparavant, un écorcheur, un compagnon de route qui a perdu un bras lors d'un précédent voyage... Avec un manque criant de préparation, les hommes s'engagent, portés par un espoir fou.
Le trajet est épuisant, dangereux, le massacre dure des semaines, le retour est retardé par l'arrivée de l'hiver, la descente sera dramatique, et l'issue n'a été envisagée par aucun des chasseurs.
Dans un décor qui n'a rien à voir, une autre réussite de l'auteur de Stoner: des personnages si ordinaires, mais portés par leurs rêves, qui donnent vie à leurs chimères.
Passionnant.
Commenter  J’apprécie          130
Dans ce livre, ce que j'ai préféré, c'est la couverture. Bon ok j'exagère un chouia, mais il faut dire que j'ai le sentiment d'être passée un peu à côté de cette lecture, même si - comme l'indique le titre - j'y ai bel et bien croisé des bouchers. Peut-être que ce n'était pas le bon moment, peut-être que j'avais encore trop la tête dans la forêt de ma lecture précédente, peut-être, et peut-être aussi que je n'aime pas les histoires de chasse tout simplement (sauf si c'est une chasse à l'homme, on est d'accord, un seul animal mérite ce sort et c'est l'homme). Ouais ça doit être ça, j'avais eu le même problème avec Goat Mountain de David Vann (même si pour le coup il s'avère que la cible finalement - par hasard - était la bonne).
Je n'aime pas la chasse, ni surtout les chasseurs, ces êtres unicellulaires dotés de trois neurones, d'un doigt gâchette et d'un oeil de visée. Et là, à Butcher's crossing, on peut dire j'ai été servie niveau gros péquenots imbibés de whisky et dopés à la testostérone. En prime j'ai même eu droit au jeune blanc bec, parfaite illustration de ce qu'on appelle communément dans nos contrées un “petit con”, un papa pasteur, des études à Harvard, un portefeuille bien garni et un avenir tout tracé. Sauf que le pauvre petit Will ne veut pas de ça, il s'ennuie le choupinet, il veut de l'aventure, il veut aller voir ailleurs si c'est plus funky, et, du fond de sa crise existentielle, il se met en tête que la seule chose qui pourra donner du sens à sa vie c'est d'aller chasser le bison avec des hommes, des vrais. Soit. Le voilà donc qui s'en va au fin fond du trou du c** du Kansas (avec une lettre de recommandation de papa en poche quand même, faut pas déconner hein) en espérant se joindre à une expédition.
Bref, il trouve le bon gars, et les voilà parti à la recherche d'un mythique troupeau de bisons soit-disant caché bien peinard au coeur d'une vallée secrète des Rocheuses. Et là, ça dérape, je vous passe les détails parce que - comme je disais tout à l'heure - les scènes de chasse c'est pas mon truc. J'ai encore les mains poisseuses rien que d'avoir tourné ces pages mais sachez qu'il suffit d'un tireur et de deux écorcheurs pour décimer plus de trois mille bisons en quelques semaines. Imaginez l'odeur, toutes ces carcasses pourrissantes abandonnés sur le sol, toutes ces peaux à détacher et à préparer… Atroce ! Parce que oui, inutile de le préciser, à ce niveau là, la chasse, ce n'est pas pour se nourrir (ben non quoi, qui a envie de manger du bison, on n'est pas des sauvages hein !). Non on tue ces bêtes uniquement pour prendre leurs peaux et les vendre. What else ? Ah oui, et aussi pour se mesurer à la nature, défier la mort, se sentir super fort et super viril, avoir l'impression de grandir ou que sais-je encore, vous voyez le topo.
Finalement, Miller (le chasseur) s'enfonce inexorablement dans sa folie entraînant les autres à sa suite et l'expédition tourne au cauchemar (ah bon, parce que ça n'en n'était pas déjà un ?) et là, je ne peux pas m'empêcher de me dire en ricanant “et toc, bien fait pour eux !”. Parce qu'au fond, c'est ce qui m'a gêné dans ce livre : les personnages. Aucun n'a trouvé grâce à mes yeux, j'avais juste envie d'en prendre un pour taper sur l'autre (petit con vs gros salopard sanguinaire, vs grosse barrique flippée, vs gros porc lubrique… yeah ! appétissante la galerie n'est-ce pas ?).
oOoh vous savez quoi ? Plus j'écris sur ce livre, plus j'y pense, et plus je lui trouve quand même quelques qualités. C'est très bizarre mais ça m'est déjà arrivé : il y a certains livres qui sont mieux de loin, mieux après, faut digérer les boulettes et en garder la substantifique moëlle. Ouais parce que si je veux être honnête, je suis obligée de reconnaître que j'ai tendance à ne pas aimer ce qui me dérange, la chasse si on prend cet exemple, mais parfois avec du recul on peut aller au-delà du sujet et en saisir le message (enfin j'espère que c'est le message).
Alors du coup, je vais vous dire ce que j'ai aimé là dedans : c'est qu'il ne s'agit pas d'un énième western à la gloire de la conquête de l'ouest, pas d'un manifeste pour la vie sauvage non plus, ni d'un pamphlet contre la colonisation des états-unis, non, sans nous faire la morale l'auteur nous ouvre une fenêtre sur une petite histoire sordide, et à nous de se faire notre idée. Alors bon, ok, la p'tite histoire sordide c'est juste celle d'un double génocide, celui des bisons dans un premier temps, mais à travers lui celui du mode de vie des indiens (et par conséquent, celui des indiens eux-mêmes). Rien de moins, saleté de cowboys !
Donc voilà, ma p'tite idée à moi va se résumer à un slogan que je vous livre en guise de conclusion : La prairie aux bisons, les bisons aux indiens, chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Voilà ça a le mérite d'être dit, malgré tout ce livre ne m'a pas transcendé...
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
Commenter  J’apprécie          133




Lecteurs (553) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Lucky Luke

Je suis le personnage secondaire "réel" le plus présent dans la série et je fais ma première apparition dans l'album "Hors-la-loi". Dès ma deuxième apparition, dans "Lucky Luke contre Joss Jamon", je prends les traits d'un jeune bandit coléreux, petit, nez retroussé, taches de rousseurs et incisives en avant, je suis la parfaite caricature des jeunes adolescents.

Lucky Luke
Jolly Jumper
Rantanplan
Joe Dalton
Billy the Kid
Calamity Jane
Roy Bean
Buffalo Bill
Jesse James
Sarah Bernhardt
Wyatt Earp
Abraham Lincoln
Edwin Drake
Mark Twain
Allan Pinkerton

15 questions
154 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd jeunesse , bande dessinée , bande dessinée humour , western , western humoristique , bd franco-belge , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..