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EAN : 9782359840803
288 pages
Esperluète éditions (13/10/2017)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Quand son corps lâche, Anne Wolfers plonge. S’en suivra une dépression sévère qui la conduit à l’hôpital Sainte-Elisabeth, en psychiatrie. Elle y passera six semaines. Là, des idées sombres plein la tête, une habitude s’installe : chaque jour, sans exception, elle dessine dans son carnet de croquis. États d’âme, phrases notées au vol, injonctions du corps médical, effets secondaires des médicaments, reflets de ses émotions, les dessins s’enchaînent jour après jour.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« A l'ouest » est le carnet de croquis qu'Anne Wolfers a réalisé pendant son hospitalisation de six semaines pour dépression sévère. Anne Wolfers est une artiste graveur belge, spécialiste en aquatinte et en eau forte.
Pourquoi ai-je choisi ce livre dans la longue liste de la Masse Critique ? Les emmerdes du quotidien….Un nouvel anniversaire qui s'ajoute aux nombreux autres, le contrecoup d'une vie trépidante, la période de fin d'année, le manque de lumière sont de bonnes raisons . Je n'ai jamais développé de dépression. Mais le corps est fragile et je sais qu'il peut lâcher en pleine course… Personne n'est à l'abri.

La tristesse, l'auto-dévalorisation permanente, la conviction d'un état incurable, les idées morbides, les troubles du sommeil, les désordres alimentaires, la culpabilité, le découragement, sont tant de symptômes que l'artiste rapporte dans ses dessins. Un dessin simple fait avec un simple bic noir. Monsieur Slickpen, comme l'appelle l'artiste.
Le dessin est brut, pas réellement beau, pas travaillé mais qu'est-ce qu'il parle….. Il m'a fallu quand même du temps pour pouvoir tout assimiler.
Sans parler du titre. Etre à l'ouest, c'est être dans un état anormal de fatigue, d'hébétude, d'inattention…

Merci aux Editions Esperluète et à Masse critique de m'avoir donné l'occasion de me pencher sur ce journal d'états d'âme. Ces dessins m'ont rappelé le chien noir de Matthew Johnstone.
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Subissant une petite phase de déprime (suite à quelques déboires persos, mais sans doute aussi à la lecture de l'excellent Le sculpteur de Scott McCloud), j'ai ouvert ce livre avec intérêt. Là, on a droit à de la vraie dépression.
Premier contact : le livre a un bon format, bien épais, couverture kraft. À l'intérieur, on suit l'évolution en noir & blanc de la dépression de l'autrice/illustratrice, un simple dessin par jour et par double-page, accompagné d'un petit commentaire. le livre se lit vite et d'une seule traite, et nous délivre un aperçu des états traversés au cours d'une longue thérapie. C'est sincère, les dessins n'ont pas de grand intérêt pris individuellement, mais se lisent dans leur ensemble. Il y a quelques trouvailles bien senties dans ce livre très personnel pour nous faire comprendre l'évolution de la dépression (l'inséparable, les vagues, les idées noires…).
Honnêtement, je suis dubitatif. On sent bien que ces dessins ont pleinement participé à la thérapie, et témoignent de quelque-chose de profond. Mais même après plusieurs lectures, je ne sais pas encore quoi en retenir. La lecture de ce livre ne m'a pas déplu, mais pour ne m'a pas marquée non plus...

Livre découvert à l’occasion d’une opération Masse critique.
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C'est d'abord un livre que l'on tient bien en main. Une petite brique sympathique dotée d'une jaquette en papier kraft. du soin, de la qualité, de l'attention.
Un carnet de croquis tenu au fil du temps de l'évolution d'une dépression vécue par l'auteure. Une image par page ,dessinée au Bic noir Slickpen nous apprend Anne Wolfers dans l'unique page retraçant la raison d'être de ce carnet de bord, quasi au jour le jour, sorte de bulletin météo de l'âme et du corps de l'autrice-narratrice.
On y voit les fluctuations de la vague, métaphore de la dépression , du mal être ayant entraîné cette hospitalisation en psychiatrie.
Les légendes sont laconiques, les croquis rugueux, ne mettant jamais en valeur la personne dont il est question. On est ici dans un dessin brut, frôlant le naïf, mais jamais complaisant.
Parfois une échappée vers la lumière se manifeste ,par exemple sous la forme d'une corde à linge comme une guirlande où voltigent joyeusement des vêtements d'enfant ou de la présence réconfortante d'un petit chien. La narratrice n'occulte rien des échecs, des conséquences sur son corps des traitements , mais aussi du retour vers le sourire, vers la vie. Un bel objet artistique, sensible et lumineux.
Merci à Babelio et aux Éditions Esperluette
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