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4,1

sur 1763 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Ni vaporeuse ni difficile à lire. N'importe qui, sans aucun outil critique ni formation littéraire, peut grimper sur le vaisseau Woolf » - Virginie Despentes
Et bien pour une fois je ne suis pas d'accord avec Despentes. Lire « Une chambre à soi » n'est pas de tout repos et il faut être sacrément concentrée pour ne pas se perdre dans les divagations de Virginia.
J'ai relu deux fois le premier chapitre pour essayer de partir sur une bonne base. Finalement, je pense que j'aurais pu le lire 15 fois ça n'aurait rien changé.
Heureusement le deuxième chapitre est bien plus abordable et l'on perçoit enfin l'idée principale que va développer l'autrice dans le reste de son essai (idée qui va même être ressassée): une femme doit pouvoir disposer d'un lieu à elle et être débarrassée des soucis d'argent pour pouvoir écrire.
Le livre ne se résume pas à ça bien évidemment, d'autres idées vont par petites touches venir étayer ce propos mais le principal est là.

Si je reconnais l'avant garde et l'impertinence des propos de Virginia Woolf pour son époque, je ne peux pas dire pour autant que j'ai été séduite. Trop décousu, trop de références que je n'ai pas et trop de redondances qui auront eu raison de mon intérêt. Cette lecture a parfois été un calvaire. Lire le deuxième chapitre et la conclusion m'aurait largement suffît.
Heureusement j'ai lu cet ouvrage dans le cadre d'une grande lecture commune, organisée sur Instagram: le café du classique. La richesse de nos discussions plus l'ironie de l'autrice m'ont aidé à ne pas abandonner.
Un livre trop grand pour moi ? Peut-être…

Traduit par Clara Malraux
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Une chambre à soi 💫
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Je ne sais pas si c'était le bon moment, mais en tout cas j'ai eu du mal à comprendre où Virginia voulait en venir, j'ai l'impression d'être un peu bête de ne pas comprendre ce chef-d'oeuvre, ce roman que tout le monde a aimé, et pourtant c'est ce que j'ai ressenti. 🥹
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Alors Virginia, je te dis peut-être à une autre fois, ou peut-être pas, cela dépendra de mon humeur, mais en tout cas j'espère que tu ne m'en voudras pas de ne pas avoir été totalement happée par ton roman. 🙌🏼
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J'ai trouvé que les enchaînements de phrases n'avaient pas forcément de lien avec le paragraphe précédent, je n'ai pas saisi toutes les références évoquées, l'absence de dialogue m'a laissé perplexe, et le format essai plutôt que roman ne m'a pas forcément convaincue.
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Et toi, tu l'as lu? ✨
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Un essai sur la place des femmes dans la littérature, sur le papier, ca a l'air sympa. Quand on commence à lire, ca l'est tout de suite moins. Virginia Woolf a l'esprit rêveur - elle écrit selon le "courant de conscience" - et passe d'une idée à l'autre pour revenir ensuite à la première et sans lien explicitement logique entre les démonstrations. On a donc du mal à la suivre, malgré quelques éléments phares de cet essai, comme l'histoire supposée de la soeur de William Shakespeare ou encore la thèse principale du discours : les femmes doivent, pour écrire, avoir une chambre à soi et une rente qui lui permette de vivre. Pour le reste, on ne retient pas grand chose, tant c'est décousu et donc peu convaincant.
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En soi, cet essai n'était pas inintéressant. Seulement il peut être hors de portée. Je ne comprenais pas le fil des pensées de l'auteure, si ce sur quoi elle basait ses réflexions. Je perdais donc petit à petit le cheminement de départ. Pourtant j'étais curieuse de connaître l'opinion de l'auteure sur ce sujet qu'elle a soulevé. J'ai parfois compris quelques arguments et conclusions mais le reste m'échappait la plupart du temps et c'est vraiment dommage. J'insiste, cet essai a sans doute une grande importance et comporte j'imagine des théories très argumentées mais je n'y ai rien compris.
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Virginia Woolf consigne ici les textes des conférences qu'elle a tenues sur la condition des femmes auteures au début du XXe siècle.
Le sujet me paraissait intéressant et force est de constater que les femmes d'aujourd'hui, si elles s'en sortent mieux au niveau de l'indépendance, sont toujours touchées par une différence de considération par rapport à leurs égaux masculins.

Je me suis régalée des premiers chapitres, certes, mais les suivants m'ont semblé répéter les mêmes idées. Peut-être est-ce dû au fait que ce texte est avant tout prévu pour un auditoire plutôt qu'un un lectorat...
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Dans ma liste de classiques à lire et figurant parmi les incontournables des essais féministes, je me suis enfin attelée à la lecture de cet ouvrage - non sans peine.
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En effet, si le fond me semble intéressant, la forme ne le rend pas accessible. Il n'est pas simple de suivre Virginia dans ses divagations et tergiversations. L'impression de tourner en boucle à certains endroits, et au contraire de sauter d'un sujet au suivant, sans transition ni lien, à d'autres. À cela s'ajoutent les très nombreuses références à la littérature britannique du XIXe, complexifiant encore davantage la lecture - en particulier du fait de mes faiblesses sur ce point, je le reconnais.
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En conclusion, je retiens que pour pouvoir écrire, une femme a besoin d'une chambre à elle et d'une rente... Fut-il utile de le savoir, la lecture de ce livre ne m'en semble pas pour autant primordiale.
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Je ne saurais le recommander.
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la harangue finale est merveilleuse, on voudrait y être
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