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4,1

sur 1761 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La déflagration du Mouvement MeToo depuis quelques années aurait drôlement plu à Virginia Woolf. Quoiqu'elle aurait certainement rajouté qu'elles auront mis du temps les femmes à avoir « Une chambre à soi ».

Dans cet essai, en principe destiné à analyser la place des femmes dans les romans dans les années 1920, les idées de Virginia Woolf jouent à saute-mouton, se chevauchant et se dispersant au gré de ses observations, tendanciellement sujettes à la dispersion mais toujours très affutées.

Parmi les multiples digressions et divagations, l'auteure nous offre le sel de sa pensée lorsqu'elle soulève que force est de constater que les femmes sont considérées intellectuellement et moralement inférieures aux hommes dans tous les domaines.

En exploratrice acharnée des bas-fonds des âmes et une sorte de pionnière du mouvement féministe, l'auteure anglaise insiste sur la place que les femmes doivent prendre dans la société, en commençant par être indépendantes financièrement et en libérant leurs esprits du joug masculin.

Au final, cet écrit ressemble plus à un manifeste de mouvement féministe qu'à un essai littéraire, et il est encore cité aujourd'hui lorsqu'on aborde la question de l'importance de l'éducation des filles dans certaines sociétés encore très patriarcales.

Cet essai visionnaire, écrit en 1929, mais toujours d'une troublante justesse, nous pousse à considérer le chemin parcouru ces dernières décennies en faveur de l'égalité hommes-femmes.
Et au passage, il mesure celui qu'il reste encore à parcourir.


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L'histoire officielle britannique ne compte quasiment pas de femmes entre le 16è et le 19è siècle (il en va probablement de même en France). de même qu'en littérature. Pourquoi, demande Woolf. Parce qu'elles n'ont ni temps, ni argent, ni place à elles seules.
La situation évolue lentement à partir du 19è siècle, mais la plupart des textes restent marqués par l'amertume de n'être que d'éternelles mineures ; à moins de finir sa vie dans la solitude. La plupart des femmes écrivains brûlent de l'intérieur. Woolf espère que le 20è siècle permettra aux femmes de s'émanciper de cette violence et de trouver des codes pour un roman féminin, dans le bon sens du terme : qu'il soit, dans l'esprit des critiques, des universitaires et du public, égal à celui des hommes. Égal mais différent.
Un essai un peu dépassé actuellement, puis que les femmes sont entrées aussi bien dans l'histoire que dans la littérature. Et que les attaques sexistes ont presque disparues (maintenant, il y a du répondant en face).
Il reste intéressant néanmoins pour avoir un aperçu de la difficulté qu'ont eu les femmes pour exister en littérature, les difficultés, à l'orée des années 1930 à réunir des fonds pour leur permettre de faire des études universitaires. Ce que l'on conçoit mal maintenant.
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Réel pivot entre une analyse introspective de la place de la femme dans le domaine littéraire et un rapport calibré sur la condition féminine occidentale, cet essai présente une cartographie étiologique à la fois pragmatique et audacieuse des différentes sources du mutisme des femmes. Virginia Woolf promène alors le·a lecteur·rice dans une ballade activiste revigorante suivant plusieurs angles d'attaque, qui oscille entre une douce ironie et une prodigieuse acuité relative à cette origine aphasique. C'est au moyen d'une plume éveillée, parfois académique, mais teintée de malice que l'auteure dresse un rapport économique, social et psychologique perspicace sur la servitude des femmes depuis plusieurs siècle et qui demeure, de manière consternante, hautement actuelle. Si les contraintes sont raisonnablement singulières à chaque époque et culture -le joug financier masculin, l'exigence de la probité britannique ou bien la privation d'un espace privé-, l'affligeante coercition reste brûlante et révoltante. Malgré un premier chapitre énigmatique et peu accessible pouvant alors être un frein à la poursuite de la lecture, le livre est l'occasion de faire hommage aux femmes de la littérature que l'auteure cite à de multiples reprises, mais également de faire un traité apologétique de la figure androgyne si chère à Virginia Woolf -et de ce fait celle-ci garde un propos mesuré sur la responsabilité des hommes- qui en fera le corps principal dans son ouvrage Orlando. In fine, cette dernière, à la sagacité et l'humour étonnant-e-s, propose un hymne à l'écriture constituant un véritable outil pour combattre la soumission, sinon masculine, sociétaire.
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De même que l'on peut faire du management avec Etienne de la Boétie et sa Servitude Volontaire, on peut faire de la science politique avec Virginia Woolf et Une chambre à soi.

Après tout pourquoi une leçon de science politique devrait être morne, ardue, toujours trop longue et écrite dans une novlangue élitiste et sans poésie ?

“Lock up your libraries if you like; but there is no gate, no lock, no bolt that you can set upon the freedom of my mind.”

La liberté de ton de Virginia Woolf donne de la couleur aux mots et de l'ardeur au propos de cet essai, né à l'occasion d'une série d'interventions dans des universités réservées aux femmes.

“The history of men's opposition to women's emancipation is more interesting perhaps than the story of that emancipation itself.”

Première leçon. L'émancipation des femmes dans la littérature n'est pas une dynamique abstraite, elle s'est construite en opposition avec la volonté des hommes de l'entraver.

L'auteure de Mrs Dalloway dépeint non sans ironie la vision historique que les hommes, toujours habités par l'esprit de conquête et d'usurpation, ont des femmes, la crainte viscérale de perdre celles qu'ils considèrent comme leur faire valoir et de faire passer pour folle toute celles qui dans l'histoire ont entrepris une aventure littéraire, et ceux avec la complicité d'autres femmes déplore l'auteure.

“Women have served all these centuries as looking glasses possessing the magic and delicious power of reflecting the figure of man at twice its natural size”

Deuxième leçon. Woolf manie dans cet ouvrage l'art de la provocation avec autant de dextérité que celui de la métaphore et de la poésie.

Ainsi elle déclare, au détour d'une phrase, préférer au droit de vote accordé à son sexe la rente héritée de sa vieille tante.

“The news of my legacy reached me one night about the same time that the act was passed that gave votes to women. A solicitor's letter fell into the post-box and when I opened it I found that she had left me five hundred pounds a year for ever. Of the two—the vote and the money—the money, I own, seemed infinitely more important.”

Derrière l'arroche percutante, se tient un propos essentiel du livre qui est la dépendance des femmes vis-à-vis des hommes. Ne pas pouvoir parcourir le monde pour Jane Austen ou Charlotte Brontë, ne pas pouvoir signer son oeuvre et surtout de façon très pratique ne pas pouvoir acquérir ou disposer de son bien.

« No force in the world can take from me my five hundred pounds. Food, house, and clothing are mine for ever. Therefore not merely do effort and labor cease, but also hatred and bitterness. I need not hate any man; he cannot hurt me. I need not flatter any man; he has nothing to give me »

Pragmatique et directe, l'auteure en conclut que pour être écrivaine il faut avoir de l'argent et une chambre à soi. En ce début de XXIème siècle, marqué par les mouvements « # metoo » et «# timesup », il n'y a résolument aucune raison d'avoir peur de Virginia Woolf, bien au contraire.

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En 1928, Virginia Woolf est invitée par plusieurs grandes universités anglaises afin d'y donner des conférences sur le thème de la fiction et des femmes. Grande féministe de son époque, l'auteure développe son exposé autour de l'écriture et des femmes et s'interroge sur la nécessité pour elles d'avoir de l'argent et un lieu pour écrire de la fiction.
Un ouvrage intéressant lorsque l'on sait qu'à cette période les droits sont quasi-inexistants et la place de la gente féminine est bien inférieure à celle des hommes.
Le livre débute avec un prologue qui pose d'emblée le contexte. Virginia Woolf est une auteure contemporaine qui utilise un style littéraire empreint d'humour et d'ironie. Cependant, tout n'est pas si simple à cette époque pour les femmes écrivaines. Considérées comme moins intelligentes, peu instruites et incapables, il n'était pas facile pour les grandes écrivaines de prendre leur place dans le milieu de l'écriture.
L'ensemble de l'essai se déroule sur deux journées durant lesquelles l'auteure se rend à l'université de Cambridge, dans une université féminine et au British Museum. Durant ces conférences, Virginia Woolf ne fait pas de cadeaux aux hommes qu'elle considère (entre autres) comme faibles et narcissiques. A ces occasions, elle développe sa thèse sur la place de la femme dans la littérature.
Elle expose devant des centaines d'étudiants tout le cheminement de son étude en étayant ses propos par divers exemples du quotidien et en faisant référence aux plus grandes écrivaines anglaises de l'époque telles que les soeurs Brontë ou Jane Austen.
Pourquoi y-a-t'il prospérité et sécurité pour l'un des deux sexes, pauvreté et insécurité pour l'autre ?
Pourquoi dans la littérature les hommes écrivent sur les femmes alors que les femmes n'écrivent pas sur les hommes ?
Voilà des questionnements parmi tant d'autres que l'auteure essaie d'analyser. Elle revient sur les conditions dans lesquelles vivaient les femmes, notamment au 18ème siècle où, à part quelques poétesses, on ne retrouvait pas de femmes écrivaines, puis au 19ème siècle où elles commencent à prendre leur place dans le milieu intellectuel sans être très encouragées à devenir des artistes.
Très peu de femmes ont pu gagner de l'argent en écrivant des fictions, elles l'ont fait au prix de grands sacrifices.
Abordant également le sujet de la place des femmes dans la société, Virginia Woolf retrace tout le chemin devant être parcouru pour arriver jusqu'au statut de femmes écrivaines. Manquant d'instruction, elles devaient se cantonner dans leur rôle d'épouses. Elles étaient considérées comme des êtres inférieurs, sans argent, sans indépendance.
A la lecture, on en vient tout naturellement à leurs parcours jusqu'au 19ème siècle. L'écriture vient doucement en commençant par la poésie et les pièces de théâtres, puis vient ensuite l'écriture de romans avec un style littéraire différent : les femmes ne faisaient pas d'études universitaires alors elles écrivaient avec l'expérience de leurs émotions et de leur sensibilité. Quelle bataille a été menée pour s'imposer dans le milieu littéraire alors que certains grands professeurs de l'époque avançaient des arguments tels que l'infériorité mentale, morale et physique des femmes.
La récompense se retrouve aujourd'hui dans les bibliothèques et les librairies, où l'on trouve autant de romans écrits par des femmes que par des hommes, et pas des moindres car la plupart sont de vrais chef-d'oeuvres récompensés !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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... et 500 livres de rente

Virginia Woolf écrit cet essai pamphlétaire dans le cadre d'une conférence sur le féminisme qu'elle a dispensé aux étudiantes de l'université de Cambrigde, portant sur les femmes et le roman.

Dans un style mêlant évocation, irritation et ironie, elle détaille les conditions matérielles limitant l'accès des femmes à l'écriture: interdiction pour les femmes de voyager seules pour s'ouvrir l'esprit, de s'installer à la terrasse d'un restaurant pour prendre le temps réfléchir, de s'assoir dans l'herbe à la recherche d'une idée, d'accéder à la bibliothèque de l'université. Woolf s'attarde sur les contraintes liées au mariage, à la charge des enfants et du ménage, ne laissant plus le temps aux femmes de se consacrer à l'écriture. A ce vieil évêque qui a déclaré qu'il était impossible qu'une femme ait eu dans le passé, ait dans le présent ou dans l'avenir le génie de Shakespeare, elle répond « il aurait été impensable qu'une femme écrivît les pièces de Shakespeare à l'époque de Shakespeare » en comparant les conditions de vie de Shakespeare et celles de sa soeur.

Quand bien même les femmes voulaient écrire dans ces conditions, elles devaient braver le discours dominant qui leur faisait douter de leurs capacités et tentait de les décourager: « "La caractéristique de la femme, disait avec emphase M. Greg, c'est d'être entretenue par l'homme et d'être à son service." Il existait une masse immense de déclarations masculines tendant à démontrer qu'on ne pouvait rien attendre, intellectuellement, d'une femme ».

Woolf dégage deux éléments indispensables pour permettre à une femme d'écrire:
- avoir une chambre à soi qu'elle peut fermer à clé afin de pouvoir écrire sans être dérangée par les membres de sa famille;
- disposer de 500 livres de rente lui permettant de vivre sans soucis. Elle rappelle à ce titre que les femmes ne pouvaient pas posséder l'argent qu'elle gagnaient, et déclare, à l'époque où les femmes se voient accorder le droit de vote: « de ces deux choses, le vote et l'argent, l'argent, je l'avoue, me sembla de beaucoup la plus importante. »

Quand bien même les femmes auraient pu braver toutes ces épreuves et publier un livre, elles devraient encore faire face à la critique empreinte de "valeurs masculines": « Parlons franc, le football et le sport sont choses "importantes"; le culte de la mode, l'achat des vêtements sont choses "futiles". Et il est inévitable que ces valeurs soient transposées de la vie dans la fiction. Ce livre est important, déclare la critique, parce qu'il traite de la guerre. Ce livre est insignifiant parce qu'il traite des sentiments des femmes dans un salon. Une scène sur un champ de bataille est plus importante qu'une scène dans une boutique - partout et d'une façon infiniment plus subtile, la différence des valeurs existe ».

Ce livre a été écrit en 1929 et n'est heureusement plus (totalement) d'actualité. Puissent se réaliser entièrement les paroles prophétrices de Woolf: « Les femmes, dans cent ans, auront cessé d'être un sexe protégé. Logiquement, elles participeront à toutes les activités, à tous les emplois qui leur étaient refusés autrefois. La bonne d'enfant portera le charbon. La vendeuse conduira une machine. (...) Tout pourra arriver quand être une femme ne voudra plus dire: exercer une fonction protégée ».
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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« Une chambre à soi » est un essai paru en 1929.
Une année plus tôt, Virginia Woolf avait donné des conférences à l'université de Cambridge ayant pour thème « les femmes et la littérature. » Ces conférences sont à la source de cet essai considéré comme important dans l'histoire du féminisme.

Virginia Woolf ne se pose pas en militante, mais en femme d'esprit. Sa réflexion se veut didactique, et se construit avec intelligence, flegme et ironie, malgré son irritation face à ce qu'elle doit constater.
Si la fiction place souvent les femmes au centre des récits, si elles inspirent, si elles sont muses, dans la vraie vie, on ne leur accorde pas le droit de penser, d'étudier ou même de s'exprimer. Et si elles écrivent, elles doivent le faire en cachette, sans espace dédié, parmi leurs innombrables obligations de femme.
Selon Virginia Woolf, trois conditions sont nécessaires pour accéder à l'écriture : d'abord le talent (même si elle engage toutes les femmes à écrire), avoir une chambre à soi, afin de pouvoir s'isoler sans être dérangée, et disposer d'une rente de 500 £ pour garantir son indépendance.
Comme elle l'explique, à l'époque, les hommes détiennent l'argent et le pouvoir.
Un évêque affirmait qu'aucune femme ne pouvait égaler le talent de Shakespeare. Virginia Woolf décrit alors le parcours imaginaire de Judith, l'hypothétique soeur de William. Elle est aussi douée que lui pour l'écriture et le théâtre. L'auteure démontre que Judith n'aurait pas pu se réaliser, et aurait été emportée par le tourbillon de l'invisibilisation.

Bien sûr, au-delà des femmes et la littérature, Virginia Woolf s'interroge sur l'accès des femmes à l'art en général, mais aussi et surtout, de leur place dans une société patriarcale. Avoir une chambre à soi, c'est tourner le dos à ses obligations de femme (éducation des enfants, gestion de la maison), et penser pour soi-même.
Ce pamphlet est au sens large un hymne à la liberté des femmes que revendique l'auteure.

94 ans se sont écoulés depuis la parution de ce texte. Si la place de la femme a évolué dans notre société, nous en sommes néanmoins encore à nous quereller sur la féminisation des noms, l'égalité des salaires, l'IVG, etc. Nous sommes encore loin d'une égalité parfaite, même si l'on parle de « lente décrue des inégalités. »
Alors oui, la saine réflexion que peut susciter ce texte en fait à mon avis encore une lecture essentielle.


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A l'heure où une révolution féminine se met en marche, il me semblait intéressant de revenir à un texte classique, précurseur de cette cause.

Dans cet essai, Virginia Woolf s'intéresse « aux femmes et à la fiction » et tente d'expliquer l'absence de celles-ci dans la littérature et dans la poésie, depuis des siècles. L'ancienne traduction de ce texte de Virginia Woolf s'intitulait « Une chambre à soi ». A travers ce court texte, il est bien sûr question de l'impossibilité pour les femmes d'avoir accès à une pièce dédiée à l'écriture. Mais outre cet obstacle matériel, l'époque et les coutumes ont aussi beaucoup fait à cette anomalie historique. C'est pourquoi, après la lecture de ces pages, je trouve que cette nouvelle adaptation, « Un lieu à soi », s'éloigne du titre original mais représente bien mieux le contenu.

En effet, l'autrice prouve que les femmes ont de multiples autres raisons de ne pas s'être libérées avec leur écriture. L'histoire de l'humanité traîne derrière elle des usages ancestraux qui ont pénalisé leurs ambitions. Elles n'avaient ni le temps (avec leurs tâches domestiques), ni l'accès à l'argent, ni la possibilité d'une éducation pour accéder à cette pratique. Elles devaient aussi composer avec les préjugés masculins et féminins qui les ont confortées dans leur complexe d'infériorité. Tous ces handicaps découlaient bien entendu de leur rapport aux hommes.

C'est un exposé exigeant par le style, très travaillé. J'ai eu un peu de mal avec les quelques digressions qui parsèment le début. Mais une fois le discours recentré, la plume percute et développe ses propos avec force.

Cette grande écrivaine du siècle dernier avait déjà une vue assez réaliste de la situation. Depuis son époque, plusieurs choses ont bougé, mais il subsiste tout de même quelques restes du patriarcat persistant. Les femmes ont donc encore un certain nombre de combats à mener afin d'éradiquer les injustices. Ce discours peut être une des bases du changement !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Un essai intelligent, nuancé et de bon sens, bien loin d'un certain féminisme outrancier actuel. Il est en plus, ce qui est assez stupéfiant pour une femme, plein d'ironie !
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Publié en 1929, l'essai de la romancière anglaise analyse le lien entre ”roman” et ”femme” et les raisons du faible nombre d'écrivaines. Essai littéraire et féministe daté sur certains points mais qui reste très actuel sur bien d'autres: comment concilier art, ou profession, et maternité ? Une analyse qui ne manque pas d'humour, mais qui perd cependant un peu de sel lorsque l'on n'a pas lu tous les ouvrages, féminins et masculins, évoqués.
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