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Eric Ozawa (Traducteur)
EAN : 9780063278677
160 pages
Harper Perennial (04/07/2023)
3.74/5   325 notes
Résumé :
Takako a le coeur brisé lorsque Hideaki, l'homme qu'elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne. Takako a bien du mal à remonter la pente... jusqu'au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu'elle n'a pas revu depuis de nombreuses années. L'homme, un peu excentrique, est à la tête d'une vieille librairie d'occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (71) Voir plus Ajouter une critique
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Encore un roman japonais tout doux qui parle d'une librairie et d'une jeune femme qui ne va pas bien au début de l'histoire et qui va aller mieux à la fin...c'est un thème très à la mode et ça marche à tous les coups.
Nous allons donc suivre une jeune femme âgée de 25 ans, qui, suite à une rupture amoureuse, va démissionner de son travail et plonger dans la dépression.
Mais son oncle, avec lequel elle n'a pas eu de rapport depuis une dizaine d'années, va lui proposer de l'héberger et de l'aider à tenir sa librairie d'occasion.
Cette parenthèse lui permettra de se remettre sur pied et bien sûr de retrouver l'amour, comme on s'en doute.
Ce roman n'a rien d'original, mais il est agréable à lire.
J'ai bien aimé passer un peu de temps dans ce quartier tranquille où le temps semble s'être arrêté, où les habitants prennent le temps de vivre, de profiter de petits moments plaisants.
L'histoire est prévisible et la jeune héroïne m'a un peu agacée par moment, tant elle semble naïve et mollassonne au début, mais dans l'ensemble, ça a été une lecture reposante.
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Si vous n'êtes pas attiré par la littérature japonaise ou si celle ci vous paraît trop éloignée vos lectures habituelles, voilà le livre qu'il vous faut pour une entrée tout en douceur dans ce pays qui reste mystérieux .
L' histoire est facile
Tatako, 25 ans , notre héroïne, est victime d'une terrible désillusion amoureuse. Idées noires et envie de voir autre chose
Son oncle Satori, personnage excentrique qu'elle n'a pas vu depuis 10 ans, lui propose de l'aider dans sa librairie
C'est l'occasion de découvrir le quartier de Jimbocho à Tokyo, un endroit dédié aux librairies et à la littérature
Petit à petit, Tatako va se prendre au jeu, lire de façon boulimique et reprendre goût à la vie grâce à la littérature.Purs moments de bonheur qui la transformeront en librairie passionnée
La plume est très douce et l'amour pas très loin mais, chut, je vous laisse découvrir
Feel good à la japonaise , diront certains
Sauf qu'il y a ici un style et subtilité japonaises très éloignés de nos standards occidentaux
Une belle occasion de découvrir de façon simple et poétique un Japon qui paraît bien lointain pour beaucoup
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Takako est l'héroïne de ce livre, une jeune femme de 25 ans qui, à la suite d'une trahison amoureuse, sombre dans la dépression et quitte son travail, s'enfermant dans son appartement et dormant tout le temps. Voulant la sortir de cet état, Satoru, son oncle excentrique, lui propose d'emménager avec lui, dans une petite pièce au-dessus de sa librairie, la librairie Morisaki. C'est ainsi que commence le voyage de guérison de Takako, dans un quartier plein de librairies et de magasins d'antiquités et que nous découvrons également l'histoire de la vie de l'oncle Satoru et de sa femme, Momoko.

Le livre est dépourvu de réelle trame ou de rebondissements passionnants, c'est juste une tranche de la vie d'une jeune femme qui découvre à travers les livres comment faire le deuil d'une relation et de retomber amoureuse.
Bien qu'il y ait aussi des moments pleins de mélancolie et de nostalgie, typiques des textes d'auteurs japonais, ce livre a été pour moi un vrai bonheur ! J'ai beaucoup aimé les personnages qui étaient si divers que je pouvais facilement m'attacher a eux. J'ai aussi beaucoup aimé la description du quartier ou tout le monde se connait, prends un verre ensemble, et arpente les magasins de livres pour dénicher sa prochaine lecture. C'est tellement différent du Japon que l'on voit dans les médias, avec des villes énormes comme Tokyo qui ne dorment jamais. Au fil de ma lecture, j'avais vraiment l'impression d'être dans ce petit quartier, de sentir l'odeur qui flotte dans la librairie. Tout est vraiment bien décrit et puis j'ai noté plein de noms de livres et d'auteur que j'ai maintenant envie de découvrir.

Le livre est simple, mais traite de thèmes tels que la dépression, l'amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge. L'histoire n'est qu'un exemple mignon de la façon dont vous pouvez changer votre point de vue sur la vie et surmonter les difficultés si vous vous entourez des bonnes personnes. Finalement, mon seul bémol c'est l'histoire de Momoko qui je trouve n'apporte pas grand-chose au roman a part sa part de drame. Takako, aurait pu s'en sortir, grâce a son oncle et ses amis du café.

Un tome deux est disponible dans certaines langues, j'espère qu'il sera traduit en anglais ou français car j'ai très envie de retrouver Takako.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Les livres avec le mot « librairie » ont le vent en poupe, et je reconnais que c'est l'objet-livre qui m'a séduite, plus que le sujet du livre. Je crois d'ailleurs que j'ai acheté le roman sans même lire le résumé, et que j'ai commencé à le lire en me disant : « bon, de quoi parle-t-il ? »
Pour moi, ce roman comporte deux parties, parce qu'il comporte un coup de théâtre au beau milieu du récit. Certains trouveront peut-être le terme un peu fort, mais alors que Takako semble enfin apaisée, prête à reprendre sa vie en main, un événement vient modifier drastiquement la vie de la librairie.
Mais revenons au début du récit. Takako est une jeune fille des plus ordinaires, presque transparentes. Elle est fille unique, elle n'est pas très proche de ses parents. Elle exerce un métier, oui, mais il n'est pas un métier-passion. Elle est amoureuse d'un collègue de travail, ils sortent ensemble depuis un an. Seulement, lui vit avec une autre, et lui annonce qu'il se mariera en juin de l'année prochaine. Cynique, il lui dit pourtant qu'ils pourront continuer à se voir, et pas en tout bien tout honneur. Comme souvent dans les romans, quand une jeune femme est victime d'une relation toxique, c'est elle qui quitte les lieux, la « zone de conflit » et l'homme poursuit sa vie. Takako démissionne, quitte son logement. Elle est incapable de réagir, et même si le mot n'est pas prononcé, elle est en pleine dépression. Son oncle, qui l'appelle « par hasard » (en fait, Takako se doute bien que ce sont ses parents qui lui ont suggéré cet appel) et la convie à venir habiter et travailler avec lui dans la librairie familiale.
Ce qui a fait pour moi l'intérêt de ce roman est de nous montrer tout un pan de la littérature japonaise, et le rôle des bouquinistes, qui se spécialisent dans un domaine particulier (Satoru est spécialisé dans la littérature japonaise contemporaine). Il nous montre que gagner sa vie en exerçant ce métier n'est pas simple, même s'il fait bon vivre dans ce quartier, même s'il y a des habitués qui achètent régulièrement des livres, et tant pis si leur femme proteste, si elle menace de tout jeter, ce n'est qu'un moment à passer au retour de la maison. Takako vit au milieu des livres, découvre les livres, elle qui n'a jamais vraiment fait attention à la lecture, et s'ouvre un peu plus aux autres, fait des rencontres dans ce quartier de Jinbôchô, vit quelques déceptions aussi.
La seconde partie du récit aborde des thèmes plus graves, comme si Takako, finalement, avait vécu toutes ces années en étant préservée. Cela ne l'empêche pas d'éprouver de l'empathie pour les personnes qui souffrent, et d'autres sentiments aussi, parce qu'il n'est jamais facile d'être dépositaire des secrets d'autrui.
La librairie Morisaki est un roman tendre, plus grave qu'il n'y paraît.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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J'ai eu la chance grâce à mon travail de découvrir le Japon et j'ai adoré ce pays et ses habitants, ce qui m'a conduit vers ses écrivains. Peu encore lus (un amour particulier pour Haruki Murakami), mais à chaque fois la douce musicalité, la simplicité de leur phrasé, la complexité de leurs pensées, leur poésie m'a touché. C'est encore le cas ici, avec ce premier roman doux, feutré, secret que je ne veux pas vous dévoiler: il faut plonger dedans, s'en imprégner. A lire absolument.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
 Je veux que tu me fasses une promesse, Takako. Promets-moi de ne pas avoir peur d'aimer. Aime les autres, autant que tu peux.
Même si l'amour va parfois de pair avec la tristesse, une vie passée sans aimer est une vie morne. Je n'ai pas envie que tu arrêtes d'aimer à cause de ce qui s'est produit. Aimer, c'est merveilleux. Ne l'oublie pas. Le souvenir d'avoir aimé quelqu'un ne s'effacera jamais de ta mémoire, et il réchauffera ton cœur pour toujours. C'est une chose que l'on comprend en prenant de l'âge, comme moi. 
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Don’t be afraid to love someone. When you fall in love, I want you to fall in love all the way. Even if it ends in heartache, please don’t live a lonely life without love. I’ve been so worried that because of what happened you’ll give up on falling in love. Love is wonderful. I don’t want you to forget that. Those memories of people you love, they never disappear. They go on warming your heart as long as you live. When you get old like me, you’ll understand.
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C'est ainsi que j'ai commencé à lire chaque jour un peu plus. Comme si le désir de lecture, qui sommeillait jusqu'alors dans un coin de mon esprit, s'était soudain réveillé et manifesté avec fracas.
Je lisais lentement, pour en savourer chaque page.
J'avais plus de temps et de livres qu'il n'en fallait.
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De penser que j’ai parcouru le monde en nourrissant de grandes ambitions, pour finalement atterrir à un endroit que je connaissais par cœur. Ça m'a pris du temps, mais je suis revenu. J'avais réalisé que ce n'était pas qu'une question de lieu. Qu'il fallait aussi prendre en compte le cœur. Oui, notre place est là où on peut se montrer honnête avec soi-même, peu importe avec qui on se trouve, ni où on se trouve. Quand je l'ai compris, ça a clos ce chapitre de ma vie. Je suis revenu à mon port d'attache pour y jeter l'ancre. Pour moi, il n'y a pas d'endroit plus sacré, plus apaisant qu'ici.
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- Je veux que tu me fasses une promesse, Takako. Promets-moi de ne pas avoir peur d'aimer. Aime les autres, autant que tu peux. Même si l'amour va parfois de pair avec la tristesse, une vie passée sans aimer est une vie morne. Je n'ai pas envie que tu arrêtes d'aimer à cause de ce qui s'est produit. Aimer, c'est merveilleux. Ne l'oublie pas. Le souvenir d'avoir aimé quelqu'un ne s'effacera jamais de ta mémoire, et il réchauffera ton cœur pour toujours. C'est une chose que l'on comprend en prenant de l'âge, comme moi. Alors, tu peux me le promettre ?
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